Il y a un peu plus d’un mois se terminait le Festival d’Été de Québec (FEQ). L’édition 2010 avait été celle des grandeurs avec des têtes d’affiche d’envergure internationale et des foules records. Rammstein avait le mandat de clôturer le festival. À ce que l’on disait, ça faisait déjà plusieurs années que le comité organisateur voulait mettre la main sur ce groupe. Une première en Amérique du Nord depuis 2001. Un bon coup? Sûrement, puisqu’à en croire les médias, on s’était déplacé de loin pour voir ce spectacle. Pour moi, c’était un show comme un autre qui me rendait pour le moins indifférent.
Mes yeux – et mon objectif – étaient plutôt tournés vers un groupe de Montréal dont la découverte, qui remontait à un peu plus d’un an, avait été pour un véritable coup de coeur. Karkwa, avait en effet embarqué sur les planches l’an dernier dans le cadre du FEQ en première partie de Pierre Lapointe. Dès les premières notes, ma réaction avait été de me demander “Mais où est-ce que j’étais toutes ces années?”. Le lendemain, je me procurais “Les tremblements s’immobilisent” pour par la suite embarquer dans le reste de la discographie. Depuis, le groupe québécois a fait énormément de chemin. Ils ont entre autres sorti au printemps dernier “Le chemins de verre”, leur quatrième album, qui les a mené à s’inscrire sur la courte liste du Prix Polaris.
C’est pour cet amour que je me suis dirigé vers le pigeonnier, dès que j’en avais eu fini avec Rammstein, mes obligations photographiques. Ayant comme première partie Land of Talk (Website | Photos) et Elvis Perkins in Dearland (Website | Photos), le groupe québécois a su livrer un spectacle tout aussi intime que intense. Ce fût pour moi la prestation du Festival d’Été de Québec 2010.
FG!
Pour ceux qui désire plus de photos du FEQ, allez à cette page.
J’ai également fait un billet récapitulatif ici.
J’ai également fait un billet récapitulatif ici.
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