Parler pour parler ?
Ce mercredi à C’est bien meilleur le matin, Louis-Jean Cormier et ses collègues ont évoqué leur séjour récent chez les couzins, de leur dernier album (Le volume du vent) qu’il estiment ” bleu pâle”, “bleu glace”… et qui n’ont pas laissé les couzins de glace, semble-t-il.
À René Homier-Roy, ils ont dit avoir “appris à gérer leurs influences”. Et les avoir proposées aux Français, dont le pays ressemblerait à ” une belle grande campagne… avec 60 millions de personnes ” - dixit Cormier dans un clip de la page MySpace de Karkwa.
Les membres du groupe montréalais disent jouir d’un succès de critique, succès d’estime, qui ne se traduit pas (encore du moins) dans une puissante diffusion à la radio, dans des ventes considérables de CD ou dans des spectacles produits dans de vastes salles de concert - la Maroquinerie à Paris, par exemple, c’est plus ou moins La Tulipe à Montréal.
“Public très analytique, ça prend un show complet pour le convaincre “, pense-t-on au sein de Karkwa, lorsqu’il s’agit d’observer les comportements des cousins qui les observent. Beaucoup de boulot reste à abattre, en déduit-on.
Cet été, le band retourne en France, Belgique et en Suisse, pour y faire entre autres quelques festivals - FrancoFolies de LaRochelle, PaléoFestival de Nyon, etc. (...)
Lorsqu’il s’agit de grands groupes rock comme Karkwa ou Malajube, dont les propositions rivalisent sans problème aucun avec ce qui se fait de mieux dans le monde, toutes langues confondues, les résultats laissent encore perplexes.
À quand un VRAI succès européen d’un artiste (ou groupe) de la trempe de Karkwa ou Malajube ?
Extrait de l'article "Karkwa en Europe, bientôt Malajube. Espoir ? " d'Alain Brunet, yberpresse, Le Mercredi 20 Mai 2009
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