Ne vous y méprenez pas, Karkwa n’a pas fini de nous surprendre. De kilomètre en kilomètre, les québécois n’ont cessé de faire mûrir leur talent avec une discographie qui comporte désormais quatre albums. Deux d’entre eux, ne cessent d’ailleurs de tourner dans nos chaines hifi depuis des années, Les tremblements s’immobilisent (2005) et Le Volume du Vent (2008), et marqueront pour de nombreuses années la scène francophone d’outre Atlantique. Du Québec au Liban, en passant par l’Europe, Les Chemins de Verre s’inspire du parcours de Karkwa sur la route.
En effet, Les Chemins de Verre, quatrième album de la discographie de Karkwa, a été enregistré sur la route au travers de quelques temps morts. Lors de la dernière tournée en France, le groupe s’est d’ailleurs arrêté quelques temps au studio La Frette, dans les environs de Paris pour enregistrer la majorité de l’album. Le résultat est là, douze titres comme autant d’instantanés de la vie du groupe nous plongent dans une certaine forme d’introspection paradoxale. Une large place est laissée aux sentiments contradictoire, entre affection et défection, à l’image du single éponyme « Les chemins de verre ». Le groupe s’est rendu en studio sans aucune préparation, si ce n’est la centaine de concerts donnés durant la tournée précédente, donnant ainsi à ce quatrième album un incroyable sentiment de spontanéité. Des compositions sincères comme « Marie tu pleures » ou « Dors dans mon sang » sont des captations de l’instant présent, avec des instrumentations plus limitées mais prenantes jusqu’au trippes.
Louis-Jean Cormier s’épanouit dans ses parties vocales, qui prennent bien plus d’espace que sur le précédent album, Le Volume du Vent. On retrouve alors toute la capacité du frontman à exploiter des registres vocaux différents avec une facilité déconcertante, tout en dictant des textes ficelés (« Le Bon SensL’Acouphène », « », « Les enfants de Beyrouth »). Le chanteur devient poète et captive l’attention de l’auditeur. D’une simple phrase, il pointe du doigt les thèmes chers à Karkwa, tels que l’amour, le froid ou le confort ; toujours avec d’étranges paradoxes soutenus par de longues parties instrumentales. Karkwa réussi à nous installer dans une torpeur frissonnante, un étrange confort sonore où l’équilibre musical construit par chaque musicien nous pousse à nous laisser porter par la combinaison de leurs notes, parfois perturbée sur quelques mesures lorsque la guitare se fait saturée.
Karkwa repousse les frontières qu’il avait lui-même établi et se révèle une nouvelle fois comme l’un des meilleurs groupe québécois. Fragiles, subtils, intelligents, les albums de Karkwa sont toujours composée d’une alchimie resplendissante plus communément appelée « l’inspiration ». Magique, un point c’est tout.
.: Tracklist :.
1. Le pyromane
2. L’acouphène
3. Moi-léger
4. Marie tu pleures
5. Le bon sens
6. Les chemins de verre
7. Dors dans mon sang
8. La piqûre
9. Les enfants de Beyrouth
10. Au-dessus de la tête de Lilijune
11. 28 jours
12. Le vrai bonheur
En effet, Les Chemins de Verre, quatrième album de la discographie de Karkwa, a été enregistré sur la route au travers de quelques temps morts. Lors de la dernière tournée en France, le groupe s’est d’ailleurs arrêté quelques temps au studio La Frette, dans les environs de Paris pour enregistrer la majorité de l’album. Le résultat est là, douze titres comme autant d’instantanés de la vie du groupe nous plongent dans une certaine forme d’introspection paradoxale. Une large place est laissée aux sentiments contradictoire, entre affection et défection, à l’image du single éponyme « Les chemins de verre ». Le groupe s’est rendu en studio sans aucune préparation, si ce n’est la centaine de concerts donnés durant la tournée précédente, donnant ainsi à ce quatrième album un incroyable sentiment de spontanéité. Des compositions sincères comme « Marie tu pleures » ou « Dors dans mon sang » sont des captations de l’instant présent, avec des instrumentations plus limitées mais prenantes jusqu’au trippes.
Louis-Jean Cormier s’épanouit dans ses parties vocales, qui prennent bien plus d’espace que sur le précédent album, Le Volume du Vent. On retrouve alors toute la capacité du frontman à exploiter des registres vocaux différents avec une facilité déconcertante, tout en dictant des textes ficelés (« Le Bon SensL’Acouphène », « », « Les enfants de Beyrouth »). Le chanteur devient poète et captive l’attention de l’auditeur. D’une simple phrase, il pointe du doigt les thèmes chers à Karkwa, tels que l’amour, le froid ou le confort ; toujours avec d’étranges paradoxes soutenus par de longues parties instrumentales. Karkwa réussi à nous installer dans une torpeur frissonnante, un étrange confort sonore où l’équilibre musical construit par chaque musicien nous pousse à nous laisser porter par la combinaison de leurs notes, parfois perturbée sur quelques mesures lorsque la guitare se fait saturée.
Karkwa repousse les frontières qu’il avait lui-même établi et se révèle une nouvelle fois comme l’un des meilleurs groupe québécois. Fragiles, subtils, intelligents, les albums de Karkwa sont toujours composée d’une alchimie resplendissante plus communément appelée « l’inspiration ». Magique, un point c’est tout.
.: Tracklist :.
1. Le pyromane
2. L’acouphène
3. Moi-léger
4. Marie tu pleures
5. Le bon sens
6. Les chemins de verre
7. Dors dans mon sang
8. La piqûre
9. Les enfants de Beyrouth
10. Au-dessus de la tête de Lilijune
11. 28 jours
12. Le vrai bonheur
Article écrit par Cap'tain Planet, le 16-05-2010 sur www.vacarm.net
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