Le groupe bien connu Karkwa assure le rôle de porte-parole (avec David Marin) pour cette 14e édition. J’ai rencontré trois des membres du groupe lors du lancement. Eux qui avaient terminé 3e lors de l’édition 2001-2002 des Francouvertes, se souviennent de ces beaux jours.
François : On se souvient très bien de notre expérience aux Francouvertes, parce qu’on avait travaillé très fort. C’était le premier concours auquel on participait.. et ça été le dernier! On était très motivé. C’est la première fois qu’on travaillait aussi fort, afin de peaufiner le spectacle. Je dis souvent que les Francouvertes a été le coup d’envoi de Karkwa. Tout a commencé là pour de vrai pour la formation.
Stéphane : On avait d’autres projets, mais c’est là qu’on s’est dit « Ok, on a un band, on se concentre sur Karkwa ». On a pris cette décision là avec les Francouvertes en horizon. Il nous fallait un démo, donc ça nous prenait des tounes prêtes. Après ça, il nous fallait 20-25 minutes de show pour une date précise.
François : Lors du concours, on avait eu des critiques sur certaines choses, et ils n’avaient pas tort. Avec le recul, je comprends que ça prend un certain détachement. Quand tu fais un concours, faut pas que t’oublies que ça reste rien que de la musique.
Julien : On a tellement pris ça à coeur qu’en finissant 3e, ça nous a permis de s’auto-critiquer. On s’est demandé après ce qu’on faisait de pas correct. On a pris du temps pour regarder ce qu’on faisait.
Stéphane : C’est pas une course de chars! C’est pas le premier arrivé qui gagne. En musique, ça va dépendre du public et du jury. Y’a un côté subjectif. Y’a pas de gagnant clair et net. Tout le monde sort gagnant. Dobacaracol, qui était là la même année que nous, n’avait même pas fait les finales et ils ont réussi à vendre 50 000 copies de leur disque après le concours.
François : Faut voir ça comme une vitrine qui dure l’instant d’un show. Et si tu réussis à te rendre en finale, ben tant mieux! C’est pas de gagner qui compte, c’est de participer!
Julien : En tant que porte-parole, il faut être là pour les artistes, les conseiller. En même temps, si on regarde notre expérience, on n’était pas les grands gagnants, s’ils ont besoin d’une épaule pour consoler, on est là!
Extrait de l'article de Valérie Thérien, BangBangblog.com, le 2 février 2010
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