Que nous réserve 2010? À première vue, le volume de spectacles proposés dans les premiers mois de l’année est de bon augure. Reste à voir quels groupes et artistes vont remplir leurs salles. En novembre dernier, l’Observatoire de la culture et des communications du Québec confirmait une baisse de 29 pour cent des ventes de billets pour les artistes francophones pour la période de 2005-2008, contrairement à une hausse de 115 pour cent des ventes des artistes anglophones durant cette même tranche.
On rejette en partie l’argumentation qui veut que les spectacles hors de prix (300 $ ou 400 $) de Madonna, d’Elton John et de Van Morrison portent ombrage à ceux des Québécois (Ariane Moffatt, Pierre Lapointe, Malajube), puisqu’il s’agit rarement du même public cible.
Cela dit, une foule de jeunes bands anglo-saxons (Muse, Bloc Party, Metric, Cat Empire) jouent sensiblement sur les mêmes platebandes que nos Karkwa et Malajube. Et le fait que l’on ne puisse les voir qu’à tous les deux ou trois ans – principe de rareté – leur confère un avantage indéniable.
Extrait de l'article "Le spectacle devra – encore – sauver l’industrie de la musique en 2010" Écrit par Philippe Rezzonico, Ruefrontenac.com, le Jeudi, 07 janvier 2010. Photo d’archives Olivier Jean : Malajube en spectacle au Métropolis.
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