Si 2008 restera marquée comme une année en or pour le groupe québécois Karkwa, entre autres avec la parution de son album «Le volume du vent», 2009 s'annonce tout aussi exaltante. Outre une tournée dans la métropole et les régions avoisinantes, une escapade sur l'autre continent est également prévue à l'horaire des cinq complices.
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis les débuts de Karkwa en 1998. Les gagnants du concours «Cégeps en spectacle» s'affichent, 10 ans plus tard, comme les lauréats des quatre Félix pour lesquels ils étaient en lice au Gala de l'ADISQ, soit Groupe de l'année, Auteur ou Compositeur de l'année, Album alternatif de l'année et Clip par excellence («Échapper au sort»). Karkwa s'est aussi distingué au Gala de l'Alternative Musicale Indépendante du Québec (GAMIQ) en remportant les honneurs dans les catégories Artiste de l'année, Auteur-compositeur de l'année et Album Indie Rock de l'année. Comme quoi un prix n'attend pas l'autre.
D'hétéroclite à homogène
Bien qu'elle n'ignore pas son talent, la formation ne prévoyait pas atteindre de tels sommets. Ce qui rend son évolution musicale encore plus remarquable. «Au début, c'était un projet plutôt embryonnaire, se rappelle le chanteur et guitariste Louis-Jean Cormier. On a traîné les mêmes chansons durant quatre ou cinq ans. Puis, on a sorti un premier disque ("Le pensionnat des établis"), mais c'était encore trop éclectique, pas assez homogène. Avec le deuxième album, "Les tremblements s'immobilisent", ça a été tout le contraire. On a enfin trouvé notre son, notre propre ligne directrice, et le public a embarqué à fond.» Avec son troisième opus, «Le volume du vent», le groupe porte à son paroxysme son style, si bien que l'on sent encore une progression de sa maturité. «Il est aussi planant que le deuxième album, mais les chansons sont plus profondes et l'ensemble, plus orchestral», note Louis-Jean.
Radiohead et Malajube
Bien que difficile à définir, le style musical de Karkwa se traduit par une tendance au rock atmosphérique, dans la même lignée que le groupe britannique Radiohead et la formation québécoise Malajube. «Malajube a un parcours qui ressemble au nôtre. Ce sont des bons amis et, malgré des différences musicales évidentes, nous nous influençons mutuellement», évoque Louis-Jean.
Sur l'autre rive
Les membres de Karkwa (Louis-Jean Cormier, voix et guitare, Stéphane Bergeron, batterie, François Lafontaine, claviers, Martin Lamontagne, basse, et Julien Sagot, percussions et voix) ont devant eux plusieurs dates de spectacles qui s'étendent jusqu'en septembre. Le groupe quittera le Québec en mars pour s'envoler vers la France, où il crée déjà un bel engouement. Quant à ses fans de la région moulinoise, ils auront la chance de les écouter au Théâtre du Vieux-Terrebonne le vendredi 23 janvier.
Karkwa sera en spectacle au TVT le vendredi 23 janvier, à 20 h 30. On réserve ses billets en composant le 450 492-4777 ou en visitant le www.theatreduvieuxterrebonne.com.
Article d'Isabelle Desmarais, Larevue.Qc.ca, Mardi 20 janvier 2009
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis les débuts de Karkwa en 1998. Les gagnants du concours «Cégeps en spectacle» s'affichent, 10 ans plus tard, comme les lauréats des quatre Félix pour lesquels ils étaient en lice au Gala de l'ADISQ, soit Groupe de l'année, Auteur ou Compositeur de l'année, Album alternatif de l'année et Clip par excellence («Échapper au sort»). Karkwa s'est aussi distingué au Gala de l'Alternative Musicale Indépendante du Québec (GAMIQ) en remportant les honneurs dans les catégories Artiste de l'année, Auteur-compositeur de l'année et Album Indie Rock de l'année. Comme quoi un prix n'attend pas l'autre.
D'hétéroclite à homogène
Bien qu'elle n'ignore pas son talent, la formation ne prévoyait pas atteindre de tels sommets. Ce qui rend son évolution musicale encore plus remarquable. «Au début, c'était un projet plutôt embryonnaire, se rappelle le chanteur et guitariste Louis-Jean Cormier. On a traîné les mêmes chansons durant quatre ou cinq ans. Puis, on a sorti un premier disque ("Le pensionnat des établis"), mais c'était encore trop éclectique, pas assez homogène. Avec le deuxième album, "Les tremblements s'immobilisent", ça a été tout le contraire. On a enfin trouvé notre son, notre propre ligne directrice, et le public a embarqué à fond.» Avec son troisième opus, «Le volume du vent», le groupe porte à son paroxysme son style, si bien que l'on sent encore une progression de sa maturité. «Il est aussi planant que le deuxième album, mais les chansons sont plus profondes et l'ensemble, plus orchestral», note Louis-Jean.
Radiohead et Malajube
Bien que difficile à définir, le style musical de Karkwa se traduit par une tendance au rock atmosphérique, dans la même lignée que le groupe britannique Radiohead et la formation québécoise Malajube. «Malajube a un parcours qui ressemble au nôtre. Ce sont des bons amis et, malgré des différences musicales évidentes, nous nous influençons mutuellement», évoque Louis-Jean.
Sur l'autre rive
Les membres de Karkwa (Louis-Jean Cormier, voix et guitare, Stéphane Bergeron, batterie, François Lafontaine, claviers, Martin Lamontagne, basse, et Julien Sagot, percussions et voix) ont devant eux plusieurs dates de spectacles qui s'étendent jusqu'en septembre. Le groupe quittera le Québec en mars pour s'envoler vers la France, où il crée déjà un bel engouement. Quant à ses fans de la région moulinoise, ils auront la chance de les écouter au Théâtre du Vieux-Terrebonne le vendredi 23 janvier.
Karkwa sera en spectacle au TVT le vendredi 23 janvier, à 20 h 30. On réserve ses billets en composant le 450 492-4777 ou en visitant le www.theatreduvieuxterrebonne.com.
Article d'Isabelle Desmarais, Larevue.Qc.ca, Mardi 20 janvier 2009
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