|01 Le pyromane|02 L'acouphène|03 Moi-Léger|04 Marie tu pleures|05 Le bon sens|06 Les chemins de verre|07 Dors dans mon sang|08 La piqure|09 Les enfants de Beyrouth|10 Au-dessus de la tête de Lilijune|11 28 jours|12 Le vrai bonheur|
Les canadiens de Karkwa ont, semble-t-il, fait d'excellents albums avant celui-ci. Trois pour être exact (Le pensionnat des établis, Les tremblements s'immobilisent, Le volume du vent). Mais, Karkwa était surtout connu chez eux plutôt que de ce côté ci de l'Atlantique. La donne risque de changer avec Les chemins de verre qui semble susciter plus d'intérêt.
Et il y a franchement de quoi quand on y pense et il serait bien temps. Et dire qu'il se dit que les précédents disques de Karkwa sont meilleurs que celui qui nous occupe aujourd'hui. C'est à se demander pourquoi on ne s'y est pas mis plus tôt. Mais la vrai question qui se doit d'être posée est : « est-ce que la réputation qui précède le groupe est justifiée ? ». A l'écoute de ces chemins de verre on a le droit de répondre par l'affirmative.
Voilà donc des canadiens qui ne sont clairement pas dans le sillage boboïfié laissé malgré eux par Arcade Fire. Ils manient la langue de Molière avec une dextérité qu'on rencontre que rarement dans l'indie-rock et produisent une musique foisonnante et bouillonnante qui sait passer par tous les stades émotionnels possibles.
Que voulez-vous dire après cela ?
Sans doute rien mais, d'un aute côté, n'allons pas trop vite non plus. Karkwa n'est peut-être pas le nouveau messie même s'ils ont le vent en poupe. Certes, ils sont doués, très doués même. C'est indéniable et Les chemins de verre possède cette poésie qui vous soulève autant comme un tourbillon qu'une brise légère.
Pour autant, Karkwa n'est pas de ceux qui font tomber les barrières au point que tout le monde leur emboiterait le pas. En tout cas, ils n'en sont pas encore là et ce malgré de hauts fait d'armes. Les chemins de verre est l'un d'eux et il est surement l'une des meilleures chose qui soit arrivée cette année.
Cependant, et ils le savent, la concurrence est rude et les bons groupes ce n'est pas franchement ce qui manque. Nous en avons largement eu notre part en 2011. Karkwa vient donc à nous, prêt à en découdre avec leur indie-rock dont les envolées célestes nous feraient presque croire en l'existence des anges. Karkwa a donc une belle carte à jouer en suivant sa propre voie. Ils ont d'ailleurs tout à y gagner. Et nous aussi par la même occasion.
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