Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Depuis la pause de décembre 2011

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samedi 31 décembre 2011

Arcade Fire et Karkwa : Intenses

Spectacles québécois - Grands rendez-vous et soirées entre nous

Plus que jamais cette année, cette liste est faite de deux sortes de spectacles. Il y a les soirs où j'avais en main le stylo-bille et le bloc-notes du critique en service commandé, que j'oubliais tellement la joie d'être là m'extirpait de ma fonction.

Mais aussi, j'ai retrouvé en 2011 le goût des sorties pour sortir, de dire: oui j'y vais pour le plaisir, et le trouver, décuplé. Le chanteur français Daran m'a dit qu'il est venu habiter à Montréal parce qu'on peut y jouer tous les soirs quelque part. C'est aussi le bonheur du spectateur en goguette.

1. Arcade Fire et Karkwa à la place des Festivals (Pop Montréal). Est-ce le sourire de Régine Chassagne, grand comme un écran géant? Est-ce le décor de marquise de cinéma aux mille ampoules? C'est incroyable à quel point Arcade Fire illuminait la place des Festivals au grand spectacle des 10 ans de Pop Montréal: les huit gars et filles de la belle bande en jetaient dans tout le champ du regard.

Permettez un peu d'emphase: ils éclaboussaient la ville de leur bonne énergie; ce groupe est un soleil, une galaxie, un univers! Peut-être était-ce à ce point éblouissant parce qu'a-vant, il y avait eu Karkwa, et que le groupe montréalais, ça ne m'avait jamais frappé autant, est, à l'opposé, une sorte de trou noir. Un concentré de matière sombre toujours au bord de l'implosion. Intense autant qu'Arcade Fire est intense, mais par en dedans. La ville était magnifique, la température douce. Une soirée parfaite. (...)

Extrait de l'article de Sylvain Cormier, le Devoir publié le 31 décembre 2011 
Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir

En spectacle Karkwa ne déçoit jamais

Top 8 shows 2011 

Pourquoi un top 8 et non un top 5 ou 10? Parce que 5 n'était pas assez et 10 m'aurait fait passer pour quelqu'un qui aime trop tout ce qu'il voit. Pour cette fois, j'y suis allé en ordre chronologique. Il est en effet difficile de faire des comparaisons entre les styles de musique, les types de salle et le facteur extérieur vs. intérieur. Une autre bonne année de destruction de tympans. On va s'en souhaiter une aussi bonne en 2012!

Karkwa , Anglicane, Lévis, 4 juin 2011

Le Lévisien et fan de Karkwa que je suis était plus que ravis à l'idée de voir le groupe en question dans la très belle salle qu'est l'Anglicane de Lévis. Après tout, ne sommes nous pas dans notre 24e mois de « l'année Karkwa » (dixit les médias québécois)? Sans compter que la microbrasserie le Corsaire se trouve dans les environs. Mais je m'éloigne. Ah oui! Puisque j'avais été la seule personne non en extase totale devant Les chemins de verre, j'avais laissé filer quelques concerts de la troupe. Cela étant dit, en spectacle, Louis-Jean Cormier & Co ne déçoivent jamais. Un savant choix de nouveaux et anciens morceaux, le tout retravaillé avec différents arrangements ont donné une soirée mémorable de rock. Oui, oui, juste « rock ». Pas besoin de rajouter « Francophone ». Red Light valait à elle seule le déplacement.

Posté par Mathieu sur BitchPork le vendredi 30 décembre 2011

vendredi 30 décembre 2011

La réputation qui précède le groupe est justifiée

Karkwa - Les chemins de verre 
[Audiogram::2011]

|01 Le pyromane|02 L'acouphène|03 Moi-Léger|04 Marie tu pleures|05 Le bon sens|06 Les chemins de verre|07 Dors dans mon sang|08 La piqure|09 Les enfants de Beyrouth|10 Au-dessus de la tête de Lilijune|11 28 jours|12 Le vrai bonheur|

Les canadiens de Karkwa ont, semble-t-il, fait d'excellents albums avant celui-ci. Trois pour être exact (Le pensionnat des établis, Les tremblements s'immobilisent, Le volume du vent). Mais, Karkwa était surtout connu chez eux plutôt que de ce côté ci de l'Atlantique. La donne risque de changer avec Les chemins de verre qui semble susciter plus d'intérêt. 

Et il y a franchement de quoi quand on y pense et il serait bien temps. Et dire qu'il se dit que les précédents disques de Karkwa sont meilleurs que celui qui nous occupe aujourd'hui. C'est à se demander pourquoi on ne s'y est pas mis plus tôt. Mais la vrai question qui se doit d'être posée est : « est-ce que la réputation qui précède le groupe est justifiée ? ». A l'écoute de ces chemins de verre on a le droit de répondre par l'affirmative. 

Voilà donc des canadiens qui ne sont clairement pas dans le sillage boboïfié laissé malgré eux par Arcade Fire. Ils manient la langue de Molière avec une dextérité qu'on rencontre que rarement dans l'indie-rock et produisent une musique foisonnante et bouillonnante qui sait passer par tous les stades émotionnels possibles. 

Que voulez-vous dire après cela ?

Sans doute rien mais, d'un aute côté, n'allons pas trop vite non plus. Karkwa n'est peut-être pas le nouveau messie même s'ils ont le vent en poupe. Certes, ils sont doués, très doués même. C'est indéniable et Les chemins de verre possède cette poésie qui vous soulève autant comme un tourbillon qu'une brise légère. 

Pour autant, Karkwa n'est pas de ceux qui font tomber les barrières au point que tout le monde leur emboiterait le pas. En tout cas, ils n'en sont pas encore là et ce malgré de hauts fait d'armes. Les chemins de verre est l'un d'eux et il est surement l'une des meilleures chose qui soit arrivée cette année. 

Cependant, et ils le savent, la concurrence est rude et les bons groupes ce n'est pas franchement ce qui manque. Nous en avons largement eu notre part en 2011. Karkwa vient donc à nous, prêt à en découdre avec leur indie-rock dont les envolées célestes nous feraient presque croire en l'existence des anges. Karkwa a donc une belle carte à jouer en suivant sa propre voie. Ils ont d'ailleurs tout à y gagner. Et nous aussi par la même occasion.

mardi 27 décembre 2011

Le meilleur show de l’année

2011, une autre année s’est presque écoulée. C’est l’hiver sans neige, c’est l’attente du verglas, mais avant c’est le temps de célébrer et de décrocher pour recommencer la roue sur la route cahoteuse. Et puis bin comme c’est la tradition, aussi bien faire un ‘’best of’’ de 2011 musicalement parlant! (...)

Karkwa – Métropolis 

C’est dans un métropolis plein que Karkwa a livré son dernier spectacle de l’année, mais aussi pour un bon petit bout… Louis-Jean Cormier et Julien Sagot s’apprêtent à sortir leur album solo, mais avant de se pencher sur d’autres projets, les cinq membres du groupe ont offert tout un show le 17 décembre dernier, mon meilleur show de l’année! 

Sous les caméras (le spectacle a été filmé à des fins de diffusion lié avec Musique Plus), les gars ont pris leur temps, jasant au public en buvant une gorgée de vin, résultant une ambiance chaleureuse, familiale, intime. 

Pendant environ deux heures et demie, Karkwa a offert leurs pièces datant des trois derniers albums d’une façon retravaillée et approfondie. Samedi dernier était une soirée plus qu’à la hauteur de nos attentes et le meilleur dans tout ça? 

Un album live est prévu pour 2012, puisque le spectacle de Montréal et celui de Québec en Novembre ont été enregistrés! Karkwa nous quitte pour quelques temps, mais ne nous laissera pas les oreilles et le cœur vides!

Extrait de l'article "Le meilleur de 2011"  sur danstesoreilles.tv

samedi 24 décembre 2011

Nous attendrons le retour de Karkwa avec impatience

Par leur créativité débordante et leur présence scénique, plusieurs artistes de chez nous ont livré des concerts mémorables cette année.

La métropole attire peut-être de plus en plus d'artistes internationaux, il reste que nos artistes québécois n'ont pas à pâlir avec les concerts qu'ils nous ont offerts. 

Sans aucun doute, 2011 a été l'année d'Arcade Fire. Le groupe montréalais, couronné aux récents Grammy, a voulu remercier ses fans québécois en donnant un grand concert extérieur, en plein centre-ville de Montréal. La veille, Win Butler, Régine Chassagne et leurs camarades ont joué dans un Métropolis archiplein.

 La salle de la rue Sainte-Catherine a été le théâtre de plusieurs concerts remarquables cette année, dont ceux des Québécois Karkwa, Radio Radio et Misteur Valaire, qui y ont tous mis un terme à leur tournée. Voici les concerts, à Montréal et à Québec, qui ont séduit nos journalistes cette année : (...)

KARKWA - 17 DÉCEMBRE, MÉTROPOLIS

Il y avait de l'émotion dans l'air, samedi dernier, au Métropolis. Les membres de la formation Karkwa, qui nous ont donné l'excellent album Les chemins de verre en 2010, ont conclu une longue période de tournée à Montréal, après avoir parcouru le Canada, les États-Unis et l'Europe. Dernière représentation avant de prendre une longue pause, ce concert nous aura permis, une fois de plus, de voir le meilleur de Karkwa, qui a survolé l'ensemble de son répertoire avec fougue. Nous attendrons leur retour avec impatience. (VG)

Extrait de l'article "REVUE DE L'ANNÉE 2011Les spectacles québécois: «on a aimé»" dans le Journal de Montréal, par Cédric Bélanger, Raphaël Gendron-Martin et Vanessa Guimond ,Agence QMI le 25-12-2011

jeudi 22 décembre 2011

Une année en or pour karkwa et ses fans


Après avoir obtenu un disque d’or soulignant 40 000 exemplaires vendus de leur dernier album Les chemins de verre, Karkwa entend remercier ses fans. Non seulement le groupe présente 28 jours, un nouveau vidéoclip, mais en plus il sortira un album double au printemps 2012! Suivant son excellente tournée Les chemins de verre l’ayant notamment mené en Europe et aux États-Unis, Karkwa a fait un enregistrement des spectacles de Québec (Impérial 26 novembre) et Montréal (Métropolis 17 décembre). En plus de cette prestation devant public, on pourra entendre sur l’album quelques chansons inédites! Karkwa signe aussi la bande sonore du film La peur de l’eau de Gabriel Pelletier par une création originale, La vague perdue.

mardi 20 décembre 2011

Sortie le 31 janvier de l'album "Piano Mal" de Julien Sagot


Tout comme Louis-Jean Cormier, Julien Sagot, percussionniste du groupe Karkwa, sortira un album solo en 2012, plus précisément le 31 janvier prochain. Intitulé Piano Mal, l’album sera entièrement en français et paraîtra sous l’étiquette Simone Records qui fut fondée par l’équipe de gérance de Karkwa. Simon Angell (Patrick Watson et thus:owls) réaliserait le disque alors que Leif Vollebekk s’occuperaient des arrangements.

Dans le Voir du 19 décembre 2011

dimanche 18 décembre 2011

Karkwa, le terminus

Fin de parcours pour Louis-Jean Cormier et ses collègues de Karkwa.
Photo d'archives. Courtoisie Alain Décarie.
Par Philippe Rezzonico 

Toute bonne chose a une fin, dit-on. Karkwa a pris les moyens samedi soir au Métropolis pour que le dernier spectacle de sa tournée Les chemins de verre soit à la hauteur de deux années de rêve. Et qui plus est, il a été gravé pour la postérité. Deux fois plutôt qu’une. 

Non seulement le groupe a enregistré la totalité de cette performance de près deux heures et demie pour les besoins d’un disque de spectacle à paraître en 2012, mais MusiquePlus a également filmé la prestation en vue d’une diffusion à être déterminée ultérieurement. 

Les spectateurs qui se sont pointés dans la salle de la rue Sainte-Catherine savaient donc que c’était un grand soir en voyant les deux caméras fixes et la grande caméra télescopique installées au parterre, sans compter les micros accrochés aux balcons pour la captation. 

Les gars de Karkwa le savaient aussi. Ça n’allait pas être un soir comme les autres. Louis-Jean Cormier a parlé beaucoup plus que d’habitude entre les chansons, notant que le groupe allait prendre tout son temps. 

Cela a un tantinet brisé le rythme infernal auquel Karkwa nous a habitués ces dernières années sur les planches, mais cela était fort plaisant pour le groupe de savourer cette proximité avec des fans. 

En revanche, les livraisons de certains titres ont été exceptionnelles. Et Karkwa s’est appliqué à les offrir dans des enrobages qui ne faisaient qu’accentuer le désir de la foule de battre la mesure. Les chemins de verre a été intense comme jamais, le crescendo final de L'épaule froide était dynamité par les batteries de Stéphane Bergeron et Julien Sagot, tandis que La Facade était de l’ordre de la déflagration. 

Touchante, aussi, cette écoute de 28 jours, chanson qui a récemment servi à un clip pour Leucan. Cormier et François Lafontaine ont noté la présence de quelques-uns des jeunes qui ont participé au tournage de la vidéo avant l’interprétation.

Le batteur Stéphane Bergeron et le percussionniste Julien Sagot ont mis le feu. 
Photo d'archives. Courtoisie Alain Décarie.

Dépoussiérage 

Les boys avaient déclaré au point de presse de la remise du disque d’or plus tôt cette semaine qu’ils allaient sortir quelques vielles chansons de leur sac. On s’y attendait, mais en toute honnêteté, on ne pensait pas que les titres de Les tremblements s’immobilisent allaient bénéficier d’une telle vitrine. Vu que le disque de spectacle à venir va être le tout premier de la carrière de Karkwa, on se dit que les gars voulaient présenter un survol plus complet de leur œuvre. 

Donc, outre L'épaule froide, retrouvailles avec Les vapeurs qui était planante pas à peu près, « fouille archéologique », comme disait Cormier, pour une relecture de Vrai, et offrande bien sentie de Pili-Pili, où Sagot partage le vocal avec Cormier. Les compositions du Volume du vent n’étaient pas en reste. 

Pas sûr que Lafontaine ait jamais si bien coloré Oublie pas qui fut l’un des coups de cœur de la soirée, même si c’est Mieux respirer qui aura eu droit à l’intro la plus rigolote, quand Cormier, bavard, et Lafontaine, qui alignait les verres de rouge, ont déraillé sur la trentaine. Ne vous inquiétez pas les boys, trente ans, ce n’est rien à côté de quarante ou cinquante… 

On a aussi eu droit à la participation de Patrick Watson, le temps d’une version bonifiée de Le solstice. Aidan Knight – qui avait offert la première partie – et tous ses musiciens sont également venus sur scène. L’apport délectable se voulait l’ajout de la trompette et du bugle. La cohésion était étonnante dans le contexte d’une version jouée à près de dix musiciens. 

On a revu tout ce beau monde à l’ultime rappel – en plus de Marie-Pierre Arthur – pour une livraison touchante du désormais classique, Le vrai bonheur. Cormier, très ému, a dédié l’offrande à sa conjointe depuis 14 ans dont c’était l’anniversaire de naissance, samedi. Finalement, ça faisait plein de choses à aller fêter après le spectacle.

Article de Philippe Rezzonico,Publié le 18 décembre 2011, http://www.ruerezzonico.com

Karkwa : le chemin du repos

Karkwa au Métropolis : Après Les chemins de verre, le chemin du repos 

C'est à Montréal, au Métropolis, que la formation Karkwa a conclu sa tournée Les chemins de verre, qui l'aura amenée à se produire au Canada et aux États-Unis, mais également sur le Vieux Continent, au cours des derniers mois. 

Épuisés par la vie de tournée, les membres du groupe ont choisi de s'accorder une longue pause, en 2012, faisant du concert présenté samedi soir, au Métropolis, la dernière étape d'une longue aventure. 

Les admirateurs de Karkwa étaient fébriles à l'idée de célébrer la fin de ce périple avec les musiciens. Après tout, ce concert, capté pour les besoins d'un album live qui paraîtra au cours de l'année 2012, sera le dernier pour un bon moment. 

« Ce soir, c'est notre dernier concert avant un bon bout. Je vous épargne les détails, mais nous sommes là pour chacun d'entre vous. Nous allons vous déverser de la sueur, des décibels et du rock'n'roll, a affirmé Louis-Jean Cormier. On n'est pas sorti d'ici, je vous avertis.» 

Les membres de Karkwa ont exécuté leurs chansons avec fougue et énergie, tels des sprinteurs lors d'une dernière course. Dès les premières notes de la chanson Le pyromane, le ton de la soirée était donné. En effet, samedi soir, seule la musique comptait. 

vendredi 16 décembre 2011

Karkwa: une pause pour mieux respirer

Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir

La tournée des Chemins de verre se termine demain au Métropolis

Vingt miles à pied, ça use les souliers. Pour Karkwa, 40 000 disques vendus et des milliers de kilomètres parcourus ont usé les souliers, les doigts, la voix et la tête — et peut-être aggravé les acouphènes. Épuisé mais heureux, le groupe donne un dernier concert demain au Métropolis, avant de prendre une pause d'une durée indéterminée, le temps de recharger les batteries. 

Dans le brouhaha du pub Saint-Élizabeth, mercredi soir, Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, Stéphane Bergeron, Julien Sagot et Martin Lamontagne ont reçu sans grands discours leur premier disque d'or lors d'une cérémonie un peu broche à foin, organisée à la dernière minute pour satisfaire les journalistes en quête d'entrevues-bilan. Dans l'air, un mélange de joie et de fatigue. Quelque part entre «les 20 derniers mois ont été magiques» et «ça peut-tu finir».

C'est le claviériste François Lafontaine et le batteur Stéphane Bergeron qui ont bien voulu prendre quelques minutes avec Le Devoir pour faire le point sur l'aventure des Chemins de verre et la sabbatique qui commencera dimanche. «La pause qu'on voulait prendre avant de lancer le disque, elle ne s'est jamais prise, raconte Lafontaine. Là, c'est humainement que c'est dur. C'est mathématique: on en a fait en osti de la route, et je vais souligner osti! Et plusieurs d'entre nous ont eu des enfants en même temps, faut pas l'oublier.»



Depuis environ deux ans, Karkwa a connu tout un parcours, récoltant le prix Polaris, un Félix et un Juno, multipliant les voyages en Europe — et plus récemment aux États-Unis et dans le reste du Canada. François Lafontaine claque des doigts. «Ça a passé comme ça. Clac. Tu dis deux ans, mais je dirais que les 10 dernières années sont passées comme ça. Clac. Au début, notre gérant Sandy Boutin appelait les salles et les gens ne voulaient pas nous prendre. Alors notre truc, vu qu'il venait de lancer le Festival de musique émergente, c'est qu'on prenait son kit de sonorisation, et on disait aux gens: louez rien, on arrive avec le nôtre. On traînait les subwoofers, tout le système, on branchait ça nous-mêmes... Ça, c'est de la persévérance, man. Et c'est le sort d'un paquet de groupes.»

Plafonnement et compromis

De leurs passages en France, sur lesquels le groupe avait misé gros, Karkwa tire un bilan mitigé. «C'est toujours tentant d'y aller quand par exemple Les Inrockuptibles publient une bonne critique des Chemins de verre, explique Stéphane. Mais les résultats, c'est encore une fois un super beau succès d'estime, mais pas très bon financièrement. Là-bas, tu fais énormément d'argent, ou tu n'en fais pas, y'a pas d'entre-deux.»

Est-ce à dire qu'avec une possibilité d'exportation encore limitée et les ventes globales de disques qui tendent à chuter, Karkwa a atteint un «plafond» de fans? «La question n'est pas bête, reconnaît Stéphane. À chaque disque, on a augmenté les chiffres de ventes. Mais demain, dans une vie parallèle, on va à Star Académie, par exemple, et la prochaine vedette qui en sort chante Moi-Léger, aller-retour, sans arrêt. On le fera jamais, mais je serais curieux de voir si on vendrait 100 000. Mais si on faisait ça, on perdrait ben du monde aussi.»

François Lafontaine frétille sur son tabouret. Le sujet est délicat, surtout après le récent débat autour de la présence de leur pièce Le pyromane dans une pub de Coca-Cola. «C'est un choix personnel que l'artiste peut avoir, mais je pense que des fois, on se met des bâtons dans les roues. On se crée nos propres barrières par rapport au marché qu'on a. Mais ce qui reste toujours, c'est l'authenticité de ta musique. Écoute le disque pis laisse faire le débat sur la pub. Le disque te touche? C'est tout ce qui compte.»

Demain, au Métropolis, Karkwa enregistrera le concert, ce qui a aussi été fait à Québec fin-novembre. Le groupe en fera en 2012 un disque live. Sinon, plusieurs des membres ont des projets personnels, le percussionniste Julien Sagot lançant par exemple son album solo à la fin du mois de janvier. Karkwa se fait rassurant auprès de ses fans, cette pause n'est pas la fin. «Pour ça, il faudrait être totalement écoeuré du band, ce qui n'est pas le cas, dit Lafontaine. Tout le monde a besoin de respirer un peu. C'est important pour nous de prendre une pause si on ne veut pas que ça s'effrite. Quand on va revenir, on va revenir en force.»


Article de Philippe Papineau, Le Devoir,le 16 décembre 2011

jeudi 15 décembre 2011

Karkwa : disque d'or, double live, vidéoclip, repos et nouveau projet


Vous avez entendu la nouvelle pièce La vague perdue il y a trois semaines. Voici un dernier lot de nouvelles à propos de Karkwa, suite à une année chargée, très chargée, grâce à ce prix Polaris de 2010

Mercredi 14 décembre, le groupe s'est vu remettre son premier disque d'or pour souligner les 40,000 exemplaires vendus de son dernier album Les chemins de verres. 

Au printemps 2012 paraîtra un double album live, dont la première partie a été enregistrée le 26 novembre à L'Impérial de Québec, et qui sera complété avec leur rentrée montréalaise et dernier concert de la tournée des Chemins de verres ce samedi 17 décembre au Métropolis de Montréal. Plus qu'un simple live, on y retrouvera des morceaux inédits. 

Un nouveau vidéoclip pour la pièce 28 jours vient d'être mis en ligne - vous pouvez le visionner plus bas (sur la page du Bande à Part) . Le groupe prendra donc une pause, méritée s'entend, mais on sait déjà que : 

Le percussionniste Julien Sagot fera paraître un premier album solo à l'hiver 2012, qui s'intitulera Piano mal et qui nous promet « envolées lyriques et [...] arragements musicaux complexes ». Pour vous tenir au courant, consultez sa page Facebook et aimez-la d'un amour de fin d'année.

 Article par Benoit Poirier, Bande à Part, Le 15 décembre 2011

Disque d'or pour Karkwa avant une sabbatique

Un disque d'or après des mois de tournées et avant une année sabbatique, ça se prend bien. Histoire de célébrer les 40 000 exemplaires vendus de son album Les chemins de verre, les membres de Karkwa ont tenu un cocktail de presse, mercredi.

 «La persévérance est l'une de leurs grandes qualités», a souligné Mathieu Houde, directeur artistique de l'étiquette de disque Audiogram

Après des tournées en Europe, dans le Canada anglais et à Chicago, Pittsburgh et New York, le groupe vient de rentrer à la maison pour y déposer ses valises. 

 Samedi soir, Karkwa fera un dernier spectacle au Métropolis avant de prendre une longue pause. «On a besoin d'un break. On n'a pas envie de refaire un disque, car il faut faire un disque», indique le percussionniste Julien Sagot. 

 «En 2012, il n'est pas supposé y avoir de show de Karkwa, poursuit le chanteur Louis-Jean Cormier. C'est une année de repos en mode famille.» 

Les membres du groupe ont néanmoins des projets plein la tête, dont un album live qui sortira au printemps, qui sera une sorte de «document artistique» agrémenté de titres inédits et des archives sonores de tournée. 

Louis-Jean Cormier travaille également sur un album solo, tout comme Julien Sagot, qui sortira un disque le 31 janvier en collaboration avec Leif Vollebekk et le guitariste Simon Angell (Patrick Watson). 

Pour les membres de Karkwa, c'est essentiel de nourrir des projets personnels. «L'année 2012 va nous stimuler», conclut Louis-Jean Cormier.

Article d'Émilie Côté, La Presse, Publié le 15 décembre 2011,Photo Bernard Brault, La Presse

Karkwa reçoit son premier disque d'or

© Marie-Claude Forest/ Agence QMI 

MONTRÉAL – Le groupe Karkwa a reçu son tout premier disque d'or en carrière, mercredi, lors d'un point de presse informel et fort couru tenu au Pub Sainte-Élisabeth, à Montréal, en fin d'après-midi. 

Venant souligner la vente de 40 000 exemplaires de son dernier album, Les chemins de verre, sorti au printemps 2010, la récompense tombe à point nommé pour la formation, qui rentre tout juste d'Europe et qui s'apprête à tomber en congé sabbatique. Loin de considérer cet honneur comme un ultime aboutissement, le batteur de la bande, Stéphane Bergeron, perçoit plutôt celui-ci comme un bel accident de parcours. 

«Cet album n'était pas prévu, a expliqué le musicien. On est vraiment contents, vraiment flattés. On a eu des critiques dithyrambiques en France, au Canada anglais et au Québec, on a reçu le prix Polaris…C'est pas mal, pour un disque qu'on a fait à temps perdu, en tournée. C'est un peu un accident, et c'est celui qui a récolté le plus de choses. Mais on est des gars plutôt relax, on ne devient pas fous pour ça.» 

 Ayant trimé dur pour se faire un nom, les membres de Karkwa demeurent philosophes devant les éloges.

 «Notre succès, on l'a connu vraiment graduellement, a poursuivi Stéphane. C'est cliché de dire ça, mais on a toujours été axés sur la musique, sur l'art. On a vendu 40 000 albums; ça signifie seulement qu'on a réussi à avoir un certain succès commercial au Québec.» 

Au cours des prochains mois, les troupes du chanteur Louis-Jean Cormier s'éloigneront quelque peu du tourbillon médiatique, eux qui ont beaucoup été sous les projecteurs pendant l'automne. On pourra certes entendre la pièce La vague perdue (déjà disponible sur le web) dans le film La peur de l'eau, qui prendra l'affiche le 27 janvier prochain, et se procurer un album double enregistré en concert au printemps 2012, mais sinon, les jeunes hommes aspirent à s'offrir un repos bien mérité et ne songent pas encore à leur prochaine œuvre. 

 «On s'est dit qu'il fallait qu'on respire, a précisé le batteur. C'est une drôle de vie et de situation pour des gars de 30 ans qui commencent à avoir des enfants. Les gens ne se doutent pas à quel point c'est particulier. Le prochain album, en sachant que les ventes de disques dégringolent d'année en année, il faudra s'assurer qu'il sera aussi bien reçu que le dernier. C'est un gros stress qu'on ne veut pas s'imposer. Alors, on préfère prendre un “break”. Quand on se sentira prêts, on va recommencer.» 

Enfin, quelle conclusion tire le groupe de son récent périple en sol français? «C'est difficile de tracer un réel bilan, avoue Stéphane. On a eu un beau succès d'estime, mais on ne joue pas dans les radios commerciales, là-bas, et c'est ce que ça prend pour devenir gros. Mais il y avait des gens dans les “shows”. Nous, on n'allait pas là avec de l'ambition; on n'avait pas d'attentes.» 

Karkwa terminera sa tournée Les chemins de verre le samedi 17 décembre prochain au Métropolis, à Montréal.

Article de Marie-Josée Roy, Agence QMI le 14-12-2011

mercredi 14 décembre 2011

Karkwa Disque d’or ! Nouveau vidéoclip ! Nouvel album ! Et…une pause bien méritée!

Karkwa reçoit son premier disque d’or pour leur dernier album, Les chemins de verre, ce qui souligne plus de 40 000 exemplaires vendus. Sorti en 2010, l’album très attendu du groupe québécois surpasse vite les attentes. Par son audace musicale, ses textes admirables et un équilibre esthétique sans précédent, Les chemins de verre est à la fois loué par les critiques et célébré par le public. 

Karkwa est confirmé comme un incontournable de la musique indépendante et ce maintenant partout dans le monde grâce entre autres au Prix de Musique Polaris remporté l’an dernier. 

 Karkwa présente 28 jours, un tout nouveau vidéoclip avec les enfants de Leucan 

 Tirée de l’album Les chemins de verre, la chanson 28 jours est aujourd’hui interprétée en images. Karkwa a laissé le champ libre au réalisateur Dominique Laurence qui nous livre un court-métrage remarquable. Bouleversant, le vidéoclip dépeint le parcours initiatique d’un enfant dans la maladie, son courage et sa force contre le cancer. Les enfants de Leucan, qui ont participé au clip, témoignent naturellement de leur solidarité devant la souffrance et l’isolement et font de 28 jours une œuvre poignante… 

 Fin de tournée et nouvel album 

Après l’Europe et le nord-est américain Karkwa revient à Montréal ! La formation montréalaise termine la tournée Les chemins de verre le 17 décembre prochain au Métropolis. 

Et surtout, Karkwa lancera un album double au printemps 2012! 

Dès le printemps, le groupe offrira à ses fans un disque enregistré lors des concerts du 26 novembre à l’Impérial de Québec et celui de Montréal le 17 décembre au Métropolis. En plus de cette captation enregistrée devant public, on y retrouvera quelques chansons inédites! Un album de Karkwa à ne pas manquer.  

Pour patienter, on peut entendre leur création La vague perdue, chanson originale du film La peur de l’eau de Gabriel Pelletier qui sortira en salles le 27 janvier prochain.

http://info.audiogram.com/karkwa-28-jours/

Karkwa prend une pause

La formation Karkwa sera en prestation le 17 décembre prochain au Métropolis de Montréal et ensuite, prendra quelque temps pour se reposer. «Nous allons nous accorder un break. Ça deviendra peut-être une période de création, mais pour l'instant, nous avons besoin de repos », a déclaré le chanteur de la formation, Louis-Jean Cormier. De plus, un album en concert de Karkwa serait lancé l'an prochain et certains membres du groupe travailleraient sur de nouveaux projets. D'ailleurs, le percussionniste de la formation, Julien Sagot, lancerait son premier album solo en 2012. Restez branchés sur le Fil pour plus de nouvelles sur Karkwa ! Notons également que le spectacle du 17 décembre au Métropolis sera filmé et présenté ultérieurement à MusiquePlus, dans le cadre d'un présentation spéciale Artiste du mois. 

Par Laure-Anne Lafrenière le 13 déc. 2011, Musiqueplus.

lundi 12 décembre 2011

Février 2012: Sortie de l'album "Piano Mal" de Julien Sagot (Karkwa)

Julien SAGOT (nouvelle page Facebook)

Date de publication : Février 2012
Chanson-Folk-Contemporain
Membres :  Julien Sagot, Serge Tadashi
Originaire de Montréal, QC
Maison de disques Simone Records

Biographie :

Percussionniste de Karkwa depuis la création du groupe, Julien Sagot se projette à l'avant-scène avec son premier effort solo. Accompagné de musiciens, l'auteur-compositeur-interprète explore la scène avec ses propres compositions.

Ce projet unique nous plonge dans l'univers onirique de Julien Sagot. Entre les envolées lyriques et les arragements musicaux complexes, tout un monde est créé autour de ses chansons.

Composées d’un point de vue très graphique, cinématographique, les chansons de Julien sont en soi de petits courts métrages sonores, évoquant des images, des formes, des couleurs, des signes visuels; grandement inspiré par la littérature et le cinéma.

La sortie de son premier album, "Piano Mal", est prévue à l'hiver 2012. Ce sera l'occasion de redécouvrir un des membres fondateurs de Karkwa sous une toute nouvelle forme.

Lieu actuel Montréal, QC
Directeur général : Sandy Boutin - sandy@simonerecords.net
Contact presse : Estelle Priest - estelle@simonerecords.net
Booker : Frédéric St-Jean - fredtourmanager@gmail.com

vendredi 9 décembre 2011

Vidéo : 28 jours - Karkwa | MUSIQUEPLUS

Nouvelle vidéo pour "28 jours"

Avant la grande pause Karkwa s’amuse à New York

NEW YORK — Les membres de Karkwa étaient de retour pour la quatrième fois sur une scène new-yorkaise la semaine dernière. Après un an de tournée, le groupe prend une année sabbatique. Ne reste que leur concert au Métropolis, le 17 décembre. La bande réserve tout de même à ses admirateurs un album enregistré en spectacle, qui sortira le printemps prochain.

Je rencontre Louis-Jean Cormier, le chanteur du groupe, et Stéphane Bergeron, le batteur, dans leur humble loge du Rockwood Music Hall, une salle de spectacle du Lower East Side. Ils reviennent d'une tournée en Europe, à Londres, Bruxelles et Paris entre autres, où ils ont été encensés par le magazine Les Inrocks. Ils viennent de donner des concerts à Chicago et à Pittsburgh.

«C'est n'importe quoi notre vie ces temps-ci», a glissé Louis-Jean, visiblement épuisé par la vie de tournée. «Le spectacle du Métropolis sera le dernier avant un bon bout, a-t-il poursuivi. C'est un peu le mauvais moment parce qu'on essaie de développer notre carrière à l'étranger, mais on s'en fout. Notre vrai amour, c'est de vivre de notre métier au Québec. Si on avait tous 23 ans, ça serait une autre histoire, a relativisé Stéphane. On a presque tous des enfants, on voit ça autrement.»

Après avoir joué sur le vieux continent, ils se sont produits en français devant un public américain. «Contrairement aux Français qui analysent notre accent, ici ils ne comprennent rien, donc ils apprécient avant tout les mélodies», a dit Stéphane.

Karkwa : pause, album live et projets solo

Karkwa donnera la dernière présentation de sa tournée Les chemins de verre, le 17 décembre, la formation Karkwa s’accordera une longue pause.

«Nous allons nous accorder un break, a affirmé Louis-Jean Cormier, chanteur du groupe. Ça deviendra peut-être une période de création, mais pour l’instant, nous avons besoin de repos.»

Pendant cette période, la formation prévoit lancer un album live. Le concert présenté à l’Impérial de Québec, le 26 novembre dernier, a été capté à cette fin, tout comme le sera le concert du 17 décembre, au Métropolis. Sur ce disque, le groupe compte présenter des chansons qui ne se sont pas retrouvées sur la version définitive de l’album Les Chemins de verre, lancé en 2010.

Louis-Jean Cormier a également confirmé que certains membres de Karkwa se consacreront à d’autres projets. C’est entre autres le cas de Julien Sagot, qui présentera son premier album solo en 2012.

Article de Vanessa Guimond, Le Journal de Montréal, le 09-12-2011

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.