Vendredi 30 octobre 2009, 18:30! Les portes du Minotaure s’ouvrent, laissant entrer une foule de personnes éclectique. Vérification des billets, tamponnage de la main/du front/du bras/du bidon et nous voilà montant les escaliers en direction de la grande salle où se déroule les concerts. Passage oblige par le coin bar, pour l’occasion transformé en un lieu douillet, chaleureux et intimiste, et qu’on se croirait presque dans le salon d’un pote, pour le coup (mais alors qui ferait une super fête quand même, faut l’avouer). Certains se ruent directement vers le comptoir, d’autres s’assoient à une table, sans oublier les accros à la nicotine qui ressorte direct à l’extérieur du minotaure histoire de s’en griller une.
Les vigiles ouvrent enfin les dernières portes nous permettant l’accès à la salle, et c’est tout d’abord avec les québécois de Karkwa que la soirée débute, et l’on notera d’ailleurs la présence inhabituelle sur scène de deux batteries. Ces derniers nous offrent des mélodies travaillées, nous rappelant ces douces après-midi pluvieuses d’automnes passées au creux d’une couverture.
On se laisse bercer par les cœurs du groupe, emporter par les solos de guitares et le martèlement des batteries. Alors que beaucoup de groupes francophones échouent dans la difficile tache de l’interprétation dans la langue de Molière, Karkwa réussi avec brio, une longueur d’avance sur ces maudits français, et pour notre plus grand plaisir.
Le public est conquis ce qui est un assez joli tour de force : il est pour beaucoup formé de personnes venus uniquement voir Oxmo Puccino, et habitués aux seuls morceaux de rap. Le groupe communique avec nous, plaisante sur leur accent made in Montréal, on se laisse définitivement charmé par ce délicieux quintet rock aux sonorités évanescentes et on s’étonne de son manque de notoriété en France alors que doté d’un tel talent et aussi reconnu sur le reste du globe. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et Karkwa sort de scène sans rappel, sous les applaudissements. (...)
On se laisse bercer par les cœurs du groupe, emporter par les solos de guitares et le martèlement des batteries. Alors que beaucoup de groupes francophones échouent dans la difficile tache de l’interprétation dans la langue de Molière, Karkwa réussi avec brio, une longueur d’avance sur ces maudits français, et pour notre plus grand plaisir.
Le public est conquis ce qui est un assez joli tour de force : il est pour beaucoup formé de personnes venus uniquement voir Oxmo Puccino, et habitués aux seuls morceaux de rap. Le groupe communique avec nous, plaisante sur leur accent made in Montréal, on se laisse définitivement charmé par ce délicieux quintet rock aux sonorités évanescentes et on s’étonne de son manque de notoriété en France alors que doté d’un tel talent et aussi reconnu sur le reste du globe. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et Karkwa sort de scène sans rappel, sous les applaudissements. (...)
Extrait de l'article de "Sick Sad World'zine Vs Rockos" d'Helina Didsik, le Mercredi 16 décembre 2009
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