Il y avait quelque chose de rassurant à voir Malajube, Karkwa et Pierre Lapointe signer le spectacle de clôture du Festival d'été, hier. On constatait en effet que les talents d'ici peuvent remplir les Plaines au même titre que les vedettes internationales et, surtout, y proposer des performances de haut calibre. (...)
La foule des Plaines avait quelque chose de schizophrénique, hier. D'un côté, le parterre était réservé aux festivaliers ayant des chaises et, de l'autre, il accueillait ceux qui préféraient être debout. Karkwa a concilié sans mal ces deux moitiés : au terme de la performance du sextuor, ils étaient tous debout.
Il faut dire que la bande de Louis-Jean Cormier est arrivée avec un show en béton.
Les gars ont enfilé spectacle sur spectacle depuis l'automne et ça paraît : ils contrôlent leurs chansons à merveille. Dès Le compteur, en entrée, on sentait qu'ils nous emmèneraient dans leur bulle avec adresse. On s'est éclaté dans les soli enlevés de Cormier à la guitare ou dans ceux de François Lafontaine aux claviers; on a tapé des mains durant les segments de percussions de La Marche et on a chanté, en fin de programme, dans La façade.
L'une après l'autre, les interprétations de Karkwa charmaient et étonnaient par leurs qualités et leur invention, magnifiées par d'excellents éclairages. Impossible de ne pas succomber à L'épaule froide, avec ses crescendos et ses passages instrumentaux explosifs, ou à la merveilleuse Coup d'État. Un show impeccable, qui pourrait bien être couronné d'un prix Miroir ? on saura aujourd'hui.
Extrait de l'article "Tombée de rideau toute québécoise" de Nicolas Houlle pour Le Soleil publié le 20 juillet 2009
La foule des Plaines avait quelque chose de schizophrénique, hier. D'un côté, le parterre était réservé aux festivaliers ayant des chaises et, de l'autre, il accueillait ceux qui préféraient être debout. Karkwa a concilié sans mal ces deux moitiés : au terme de la performance du sextuor, ils étaient tous debout.
Il faut dire que la bande de Louis-Jean Cormier est arrivée avec un show en béton.
Les gars ont enfilé spectacle sur spectacle depuis l'automne et ça paraît : ils contrôlent leurs chansons à merveille. Dès Le compteur, en entrée, on sentait qu'ils nous emmèneraient dans leur bulle avec adresse. On s'est éclaté dans les soli enlevés de Cormier à la guitare ou dans ceux de François Lafontaine aux claviers; on a tapé des mains durant les segments de percussions de La Marche et on a chanté, en fin de programme, dans La façade.
L'une après l'autre, les interprétations de Karkwa charmaient et étonnaient par leurs qualités et leur invention, magnifiées par d'excellents éclairages. Impossible de ne pas succomber à L'épaule froide, avec ses crescendos et ses passages instrumentaux explosifs, ou à la merveilleuse Coup d'État. Un show impeccable, qui pourrait bien être couronné d'un prix Miroir ? on saura aujourd'hui.
Extrait de l'article "Tombée de rideau toute québécoise" de Nicolas Houlle pour Le Soleil publié le 20 juillet 2009
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