Il nous aura fallu plus de 6 ans et une bonne cause pour enfin avoir la chance de revoir Karkwa sur scène. Rendez-vous le 23 octobre prochain au Métropolis pour le spectacle de financement duThéâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée .
Karkwa la grande réunion d'octobre 2017
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lundi 2 octobre 2017
Karkwa : La grande réunion
Il nous aura fallu plus de 6 ans et une bonne cause pour enfin avoir la chance de revoir Karkwa sur scène. Rendez-vous le 23 octobre prochain au Métropolis pour le spectacle de financement duThéâtre de la Vieille Forge de Petite-Vallée .
mercredi 5 décembre 2012
vendredi 31 août 2012
Le treizième étage, Louis-Jean Cormier
«Ça découle d’un pacte que j’ai fait avec Jim Corcoran lors d’un soir de brosse, explique Louis-Jean Cormier. Je devais composer des chansons archi pop pour lesquelles Jim écrirait des paroles en anglais. Notre but était de vendre les tounes à d’autres pour se faire le motton.»
Après avoir composé quatre ou cinq pièces, Cormier rappelle Corcoran pour lui dire d’oublier ça. « Je trouvais les chansons trop bonnes. Je préférais les garder pour mon album solo », raconte le chanteur de Karkwa, dans l’antre du studio Lab Mastering, lors d’une session d’écoute privée de Le treizième étage, sa première incursion solo. «Je ne sais pas pourquoi, ça sonne mieux dans un système de son à 200 000$», lance-t-il avec le sourire d’un gars qui vient d’envoyer la galette au pressage.
L’album dure près de 50 minutes et s’ouvre avec La Cassette, une pièce qui dévoile rapidement la nature de l’offrande. Louis-Jean Cormier aurait pu profiter de l’escapade pour s’affranchir du son Karkwa, lancer un disque folk minimaliste ou électro cérébral, mais il a préféré un registre qu’il maitrise: une pop francophone intelligente aux accents rock indé. Or, même si la pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre, les titres suivants (Bull’s Eye, Transistors, J’haïs les happy ends) révèlent un disque aussi foisonnant que ceux de son groupe, mais davantage axé sur les guitares. Sans l’apport du claviériste virtuose Frank Lafontaine, les six cordes de Cormier respirent et prennent les devants.
En découlent des teintes plus americana que brit-pop. Le compositeur citera Neil Young et Tom Petty, une tangente confirmée par la ballade acoustique Les chansons folles. S’ajoute aussi l’américanité d’Arcade Fire entendue sur l’album à travers quelques lignes de piano martelées et des sons de guitares électriques saturées.
Tout le monde en même temps et Le coeur en téflon nous font ensuite réaliser la grande force de Le treizième étage: les chansons de Louis-Jean Cormier n’ont pas de laisse. Libres de tout carcan stylistique ou formatage, elles osent et courent à leur guise sur un terrain de jeu agrandi par la polyvalence du guitariste. Son accessibilité, le disque la doit au talent mélodique du musicien et non pas à sa production léchée. «Faut pas prendre l’auditeur pour un con», lance Cormier qui souhaitait encore éviter le pré-mâché. «Je voulais prendre des tounes très pop et, en studio, les trainer dans la graisse de rôti.»
Non représentatif de l’album, le premier extrait L’ascenceur marque une deuxième moitié plus calme que la précédente. La balade acoustique compte sur l’apport vocal d’Adèle Trottier-Rivard (fille de Michel Rivard et Marie-Christine Trottier) qui participe à l’album en plus de jouer un rôle important lors des concerts de Cormier.
Puis arrive Un monstre, une lettre bouleversante d’un père à son enfant malade. «Il y a un monstre qui crie au creux de ton ventre / Qui fait tout pour te prendre des tranches de ta vie / Il mange les sourires / Il boit les larmes de joie / Faut pas qu’il te voit et qu’il recrache le pire / Je veux qu’on fasse le tour de la planète à vélo / Je veux encore te prendre sur mes épaules dans les shows», y chante Louis-Jean Cormier. On y perçoit la sensibilité de Daniel Beaumont (auteur pour Tricot Machine) qui a participé à l’écriture des textes.
C’est le seul moment où j’interromprai la lecture du disque, détournant mes yeux de père des haut-parleurs pour prévenir le compositeur: «Si tu me dis que t’as un enfant gravement malade, j’éclate en sanglot drette là.»
«Non», me rassure-t-il «Je ne parle pas d’un enfant en particulier. Mais t’as le droit de pleurer, ma blonde n’est pas capable de l’écouter non plus…»
L’album se conclut avec Un refrain trop long, L’air et La seule question, trois morceaux atmosphériques aux textes personnels et émotifs, comme si à l’inverse de la musique qui ralentit la cadence au fil de l’album, les thèmes devenaient de plus en plus poignants. Un effet voulu.
Le treizième étage sera lancé le 18 septembre prochain. En attendant, vous pouvez écouter L’ascenseur ici et voir Louis-Jean Cormier casser ses nouvelles pièces en concert ce soir au FME à Rouyn-Noranda et le 6 septembre à la salle Salle André-Mathieu de Laval. Sa tournée officielle débutera le 1er novembre à Lavaltrie pour s’arrêter à Montréal (Club Soda) le 21 novembre et à Québec le 14 décembre (Grand Théâtre de Québec).
Article "Session d’écoute: Le treizième étage, Louis-Jean Cormier" d'Olivier Robillard Laveaux, Voir.ca, le 31 août 2012
jeudi 28 juin 2012
Album Review: Karkwa – Karkwa Live
Posted on June 27, 2012 by Shawna Naklicki on Sound Vat
"Bringing the best in Canadian music to your ears and eyes"
The crowd cheers, then come the familiar noises of a band getting ready to play a tune. A kick of the bass drum, a strike of the hi-hat, indistinguishable murmurings, a little feedback. The crowd settles, but as the first chords of the first song sound, they go wild in recognition. Thus begins Karkwa Live, the successful Polaris Prize-winning French Canadian band’s latest output. The disc is made up of 13 tracks recorded and arranged following the last two shows that the group had in the fall of 2011 at the Imperial of Quebec City and Metropolis in Montreal, and was released May 29th, 2012. We all know of those live records that make you wish you’d only ever heard studio recordings, Then there’s the mediocre records, they sound good but they’re just new versions of old songs. Finally, there’s those live records that get your heart pounding and blow your mind. It’s through these that the energy transferred between musicians and crowd is somehow captured in sound bytes, and because of these that live music was ever recorded in the first place. Some albums in this category are Simon and Garfunkel’s The Concert In Central Park, Johnny Cash’s At Folsom Prison, Nirvana’s MTV Unplugged In New York and Eric Clapton’s Unplugged and yes, Karkwa’s Karkwa Live.
“Le pyromane” begins the record with a blast, just as it begins Karkwa’s Polaris Prize-winning album, Les chemins de verre. It is periodically anthemic as it weaves in and out of guitar-synth duals and piano-voice duets, which the crowd happily joins, flowing seamlessly into “Échapper au sort”, a psychedelic-influenced piece with a full sound that’s almost baffling given the nature of the recording. After some very minimal speech, “Les chemins de verre” begins, its driving beat becoming all at once the shared pulse of the band, crowd and listener. As every measure pushes on, the energy broadens until a trance-like state is achieved, just as the tranquil bridge kicks in before a relaunch into Karkwa’s signature synth rock.
Following this is “Épaule froide”, which has an undeniable groove that the crowd clearly enjoys. Although not overwhelmed at first with screaming guitars and dominating drums, it by no means lacks intensity, in fact it is filled with it, so much to the point where it seems it will explode. The music does just that at about four minutes in when the band kicks it into highest gear. The many notes of the many instruments resonate into each other in a raw masterpiece of calculated experimentation that really makes you wish you’d been there.
There are those live performances that will bring you to your knees. You know the ones, someone sits down at a piano, says a few words then plays a beautiful rendition of a ballad you always loved but will now love even more than ever. They may be playing just simple chords, but it doesn’t matter because in the moment, all things are beautiful. Although this is not entirely the case with “Moi-léger”, it begins and ends in such a fashion as Louis-Jean Cormier alongside François Lafontaine deliver a magical performance.
Building upon each beat, “Le compteur” from Le volume de vent is transforming as it invites you to close your eyes and be brought somewhere else. This is Karkwa at their best, traveling seamlessly between passages of craziness and passages of simplicity. You don’t need to understand the French words to feel the music. “Le bon sens” is a bass-driven tune that is made ten times better in this live take. The slight echo and singing by the crowd add the minimalist approach the band took in this performance at the beginning of the song. Of course, the dirty and deep feel is used to its fullest as distortion and even more bass are added. This is definitely a record highlight.
The vocal harmonies used throughout Karkwa’s music are really showcased in “L”acouphène”, the perfect follower to the blues of “Le bon sens”. Slightly different from the album version, it leads nicely into a crowd favourite, “Marie tu pleures”. Even after having heard the majority of the record, this performance impressed me still. Electrified and energized, it personifies the experience of live music, the feeling of being on the edge and basking in all its glory. “Le coup d’état” from Les tremblements s’immobilisent testifies once again to that feeling of being on the edgee as well, its entirety being spent on the verge of chaos. “Oublie pas” is truly a beautiful rock song, Heartfelt and with meaning, though it sounds similar to other songs of theirs, it has emotion unrivalled by any other. Nearing the end of the record, “La façade” is another driving tune with melodic synths. Finally, Karkwa Live ends with “Le vrai bonheur”. As the crowd recognizes the chords of this epic song, my doubts on using it as a closer were dissolved. It does what every ending song at a live show is aimed to do – make the audience lose all inhibitions and thank god that they’re alive.
Upon the announcement of this live album came the news that Karkwa would be on an official hiatus. Although very bittersweet for fans especially given that the band’s last album was their most successful, this Karkwa Live is a wonderful gift, to those who’ve been with the band since 1998 and to those who’ve just discovered their talent. Just as it began, it ends. I can sum the album up by saying just this – you know a live record is special when you find yourself, eyes closed, cheering with the crowd, and singing along to words you don’t know with both your voice and your mind.
Find Karkwa Live on iTunes
mardi 26 juin 2012
LIVE KARKWA
C'est quoi?
C'est, comme l'indique le titre, un album live de Karkwa, soit 13 chansons enregistrées à l'automne 2011 à l'Impérial de Québec et au Métropolis de Montréal. C'est une sorte de cadeau d'au revoir au moment où le groupe entre en sabbatique pour une période indéterminée. Mais c'est aussi un peu une compilation, puisqu'on y retrouve des morceaux issus des trois albums que la formation a fait paraître depuis 2005, et particulièrement le célébré Les chemins de verre, de 2010.
C'est pour qui ?
C'est d'abord pour les inconditionnels du groupe, comme tout album enregistré en concert. Mais comme c'est également une compilation, les néophytes aussi peuvent y trouver leur compte.
C'est différent ?
Les spectacles sont une sorte de laboratoire où Karkwa aime expérimenter sans toutefois trop s'éloigner des versions originales de ses chansons. Cet album concert se veut un polaroid fidèle de ce que le groupe arrive à donner sur scène, un disque qui, malgré ce côté cru et authentique que le groupe n'a pas cherché à masquer – erreurs et fausses notes incluses –, nous permet de bien analyser la qualité d'un spectacle de Karkwa, d'être épaté par la puissance du quintette et de saisir toute sa rigueur, son raffinement et sa subtilité.
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Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.