Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Depuis la pause de décembre 2011

Retrouvez les news sur SCOOP.IT !

lundi 30 novembre 2009

Nouvelles pousses du Québec

En 2009, le vent du Nord ne nous a pas rapporté que les charmantes ritournelles de Cœur de pirate. Derrière cet arbre au joli minois, se cache une forêt de jeunes pousses talentueuses qui s’expriment également en français, et ce dans des styles musicaux très diversifiés. Pour vous aider à rentrer dans le bois, voici un podcast musical de 45 minutes, soit onze titres incontournables de cette nouvelle génération passionnante.

On commence fort mais en douceur avec la voix planante chargée de soul d’Alexandre Désilets, orfèvre d’une pop ciselée teintée d’électronique et d’influences post-rock. Apesanteur maintenue avec la chanson « Le plus beau rêve » de Yann Perreau qui nous emmène ici vers des sommets. On enchaîne avec « Brindilles » du dernier album de Jérôme Minière qui délaisse quelque peu ses aventures electro pour nous présenter des chansons sans artifices. Surgit alors « L’éponge », parfait exemple de la chanson electro-pop défendue par La Patère Rose, généreuse en bidouillages et clins d’œil poétiques. Arrive l’instant de goûter à Chocolat dont le plaisir d’écoute est immédiat. On se surprend alors à rêvasser aux Byrds, aux Beatles, ou encore à Dylan. Réveil sucré et amer, ensuite, avec la pop symphonique et l’interprétation habitée de Pierre Lapointe. On garde le cap sur l’énergie avec Malajube qui, au fil des albums, confirme un dynamisme communicatif hors du commun. Sensations rock prolongées à l’écoute de « Cette bête » du groupe Bonjour Brumaire qui se revendique, à juste titre, des traditions nord-américaines et anglo-saxonnes. Ah, quel bonheur d’être soudain happé dans l’univers country-folk, lo-fi et nonchalant du trio Avec pas d’casque. Puis, c’est un vent de fraîcheur qui nous prend par la main pour nous chanter une histoire faussement enfantine et loufoque. Il s’agit bien sûr de Tricot-machine, duo de choc «homme/femme» dont la musique oscille entre perles pop et folk songs tendrement acides. Pour boucler cette balade en musique, il fallait un morceau lumineux. Le choix s’est porté tout naturellement sur « Le compteur » du groupe Karkwa, détenteur des secrets d’une pop fouillée et accessible.

Et voilà. Maintenant, n’hésitez plus ! Partez à la découverte des nombreuses autres pépites de ces artistes inspirés venus tout droit du Québec.

Les onze titres du podcast :

00:00 - Alexandre Désilets : «Trafic aérien» de l’album « Escalader l’ivresse »
05:05 - Yann Perreau : « Le plus beau rêve » de l’album « Un serpent sous les fleurs »
09:00 - Jérôme Minière : « Brindilles » de l’album « Cœurs »
13:25 - La Patère Rose : « L’éponge » de l’album « La Patère Rose »
18:01 - Chocolat : « Albertine » de l’album « Piano élégant »
20:35 - Pierre Lapointe : « Le magnétisme des amants » de l’album « Sentiments humains »
23:33 - Malajube : « 333 » de l’album « Labyrinthes »
27:40 - Bonjour Brumaire : « Cette bête » de l’album « De la nature des foules »
34:06 - Avec pas d’casque : « Apaiser le singe » de l’album « Dans la nature jusqu’au cou »
38:46 - Tricot Machine : « L’ours » de l’album « Introduction au Tricot Machine »
41:09 - Karkwa : « Le compteur » de l’album « Le volume du vent »

Durée totale : 46:23

Podcast réalisé par Guillaume Duthoit et Philippe Gondry

Sur le site de la Mediathèque de la communauté française de Belgique

Médaille de bronze chanson, Liban 2009

Le jeune groupe de rock québecois Karkwa s’est révélé lors du tremplin Francouvertes en 2001 et a imposé un style original, lyrique et planant, avec les albums Le Pensionnat des Etablis (2003) et Les Tremblements s’immobilisent (2005). Groupe et compositeur de l’année au Gala de l’ADSIQ 2008 (Québec), Karkwa mêle des textes réalistes à une musique qui marie nouvelles technologies et instrumenets analogiques des années 1960 et 1970. Karkwa a été nominé, avec son dernier opus, Le volume du vent, pour le prix de l’album francophone de l’année au Gala des prix Juno 2009. Reconnu par la critique et le public, le quintette mené par Louis-Jean Cormier bénéficie d’une sortie française en mars 2009.

Publié sur le site des jeux de la francophonie

Place de la Francophonie 2010

Place de la Francophonie 2010 : Un quartier francophone en plein coeur des Jeux olympiques

(...) En constante évolution

Plus tôt cet automne, on annonçait la première série d’artistes qui monteront sur la scène francophone.

« Ce n’était qu’un début », affirme Mme Gauthier. « Il y a maintenant beaucoup d’artistes qui ont confirmé leur présence et ceux-ci viennent d’un peu partout au Canada. Ce qui sera intéressant, c’est que nous avons autant de grands noms que d’artistes qui ne demandent qu’à être découverts », poursuit-elle.

Ainsi, la Grande Scène sera animée, chaque soir, par des chanteurs, musiciens, humoristes et conteurs. Parmi ce groupe, on retrouve Zachary Richard, Robert Charlebois, Édith Butler, Daniel Lavoie, Grégory Charles et la chorale de la Colombie-Britannique, Yelo Molo, Malajube, Damien Robitaille, Mes Aïeux, Mister Valaire, Pierre Lapointe, La Volée de Castors, Garou, Valérie Sadjiik, Radio Radio, Karkwa, Les Porn Flakes et amis, Éric Lapointe, les Cowboys Fringants, Ariane Moffatt, François Massicotte, Louis-José Houde, Rachid Badouri, Mike Ward, Alexandre Barette, Charly Pop et plusieurs autres.

dimanche 29 novembre 2009

Louis-Jean Cormier à propos des Francouvertes

le 6 novembre dernier Louis-Jean était interrogé par Radio-Canada Regions Côte-Nord à propos des Francouvertes, ecoutez l'entrevue fort intéressante en ligne ici

Les Francouvertes sont un concours de chanson ouvert à tous les musiciens du Québec. Avec les années, il est devenu une source de nouveaux talents pour l'industrie de la musique. Le groupe Karkwa est l'un des plus illustres lauréats de cet évènement.

Pour en parler, Bonjour la Côte reçoit David Laferrière de la salle de spectacle Jean-marc Dion ainsi que Louis-Jean Cormier de Karkwa, avec qui nous nous sommes entretenu plus tôt.

Louis-Jean Cormier : "Je trouves qu'un concours en tant que tel c'est vraiment une bonne façon pas seulement de se faire connaitre mais une bonne façon de démarrer parce que ça te donne une première date butoir dans ta petite vie de groupe et là tu te trouves finalement du jour en lendemain avec un show qui est booké.

A cette date là, il faut arriver avec un répertoire, il faut faire quelque chose. Et puis il va y avoir des répercussions dans les journaux parce qu'un concours comme les Francouvertes c'est beaucoup suivi par les journaux locaux et puis par certains journaux comme La Presse ou Le Devoir.

Donc c'est un bon moyen, excusez l'expression, de se botter le cul et puis de démarrer avec une espèce de petit dossier de presse, de petit porte-folio pour aller voir d'autres gens par après pour dire : on a fait ceci, cela, on s'est rendu là dans les Francouvertes et on aimerait ça joué dans votre bar...
" et la journaliste d'ajouter que d'après Louis-Jean, les Francouvertes auraient été un évènement majeur dans l'évolution du groupe parce que grâce au critiques ou aux commentaires, Karkwa y aurait d'ailleurs vraiment trouver son son.

Une autre partie de l'interview se poursuit à propos des talents cachés, des talents amateurs de garage et de sous-sols à propos desquels Louis-Jean argumente ceci : " En 2009, maintenant, tu peux faire un disque dans ton sous-sol, avec un ordinateur et un logiciel, tu peux faire un très bon disque, une disque excellent, un chef d'oeuvre même, mais si t'es pas capable de défendre ces chansons là en spectacle, ça ne mènera à rien tout ça.

On le voit, même avec la crise du disque (comme nous par exemple quand on se promène en France où il y a un grosse crise du disque) le spectacle est toujours vivant, les gens vont toujours aller voir le spectacle, c'est en spectacle que tu découvres si l'artiste est talentueux ou pas, car maintenant tu peux faire plein de magie informatique sur un disque, donc le concours des Francouvertes c'est justement ça.

C'est au lieu d'écouter des disques à profusion et puis de faire tes choix comme ça, vraiment tu vas voir les jeunes artistes de la relève sur une scène, qu'est-ce qu'ils ont à donner ? Qu'est-ce qu'ils ont dans le corps ? et puis je penses que c'est véritablement le meilleur moyen de se faire connaitre, c'est en faisant une bonne performance sur scène. Le concours des Francouvertes est fait pour ça "



samedi 28 novembre 2009

Du plein bonus

J'étais à la recherche de groupes intéressants à aller voir en concert début 2010 (et sans cesse le groupe Phoenix qui s'affiche avec cette date incessante -- > 6 décembre 2009 ! Non je n'irai pas vous voir alors arrêtez !) et je tombe sur un groupe montréalais que j'aime beaucoup : Beast.

Je les ai découverts au cinéma y'a un an à tout casser et j'ai à plusieurs reprises tenté de trouver des chansons de ce groupe mais sans grands résultats. Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai compris que je m'y étais assez mal pris. Et donc j'ai pu trouver la FAMEUSE chanson que j'adore : Mr Hurricane. (...)

Et puis en me baladant sur Youtube, je découvre l'émission Mange ta Ville qui est une émission musicale montréalaise où les groupes émergents jouent leur tout dernier morceau (ou "toune" comme on dit en québécois) dans des endroits insolites de la ville canadienne.

Et puis je tente Karkwa et LÀ ! C'EST LE DRAME ! La chanson est tout simplement géniale ! Et en plus ils chantent en français alors si c'est pas du plein bonus.




Extrait du blog "BlOobie .. BlOobie .. BlOop et ça passera"

L’industrie de la musique au Québec, c’est quoi?

Que fait-on des artistes qui se sont démenés jours et nuits pour une mince reconnaissance? Et on ne parle pas de qualité de la musique, parce qu’au Québec, la qualité de la musique ne rime aucunement avec popularité. Parce que d’excellents groupes et artistes québécois ont travaillé pour leur succès : Malajube, Karkwa, Marie-Pier Arthur, Xavier Caféine.

Ceux-ci se sont faits renversés par les critiques à leur début. On disait d’eux qu’il n’avait pas leur place dans l’industrie québécoise. Étrange quand on voit que Malajube se promène de Montréal à New York, jusqu’à Paris et Londres. Un groupe comme Karkwa offre toujours des performances dans des petites salles de 100 personnes, malgré un statut qui pourrait leur permettre de remplir le Métropolis à tout coup. Pourquoi? Parce que ces artistes ont vécus le dur labeur de se faire connaître.

Aujourd’hui, ces groupes et interprètes jouissent d’une reconnaissance nationale, et bien sûr se servent de l’Internet pour rester dans la game qu’est l’industrie de la chanson. Justement, l’industrie de la musique au Québec, c’est quoi?

Extrait de l'article "L'art de s'pogner l'cul - Se faire connaître par l'Internet" à lire absolument en entier Écrit par Sam Bérubé le vendredi 27 novembre 2009sur le blog "Espace Critique, Passion Musique & Point de vue"

Les Beaux Instants de Karkwa

Vendredi 19 mars 2010, 20 h

KARKWA, Le volume du vent


Karkwa s’impose maintenant comme un incontournable de la scène rock québécoise avec Le volume du vent. Encensé de toutes parts, ce 3e album est à la fois grave et grisant, raffiné mais foncièrement pop. Il faut voir les membres du groupe sur scène, totalement maîtres de leur son, transformer de simples mélodies en crescendos quasi symphoniques. Avec son énergie brute et contagieuse Karkwa saura vous faire planer…

Café-théâtre Les Beaux Instants
Sorel-Tracy
Coût : 25 $ / VIP : 20,50 $

vendredi 27 novembre 2009

Poignant et extraordinaire

Extrait du blog "Train de nuit" :

Les rapailleurs à Québec my Love

(...) Ben, là, hier soir, au Grand Théâtre de Québec, Les Douze hommes rapaillés, sobres, présents, habités par plus qu'eux-mêmes, vibrants d'amitié, maîtres chantres, ils se sont jouqués aux plus hautes corniches de mon humble Panthéon personnel.

À plusieurs reprises pendant le spectacle, à travers la lumière bleutée, je sentais mon cœur battre jusqu'au bout de mon gros orteil me répétant à moi-même : je suis en train de vivre de purs moments de bonheur.

Pourtant, la poésie de Miron est rude et mortelle. Ce n'est pas de la peinture de cabane à sucre. Mortelle au sens où personne ici ne se raconte des blagues sur les montagnes enjolivées, ni le poète, ni les audacieux interprètes ne se prennent pour Dieu le Père. L'amour, l'angoisse, la mort, l'espoir, les camarades, la femme comme médiation sur le monde, et le poids du monde.

Miron, c'est juste et beau. Comme la pluie qui bafouille aux vitres.

La critique du Soleil parlait de musique minimaliste pour border les textes. Ce n'est absolument pas mon sentiment. Il se trouve des complexités casse-cou dans la musique comme dans cette chanson inédite dont le titre m'échappe interprétée avec brio par le toujours très personnel Yann Perreau.

Louis-Jean Cormier (Karkwa), le réalisateur du disque et le chauffeur musical de cette aventure sur scène est vraiment poignant et extraordinaire.

Lire l'article en entier ici

Place de la francophonie aux JO de Vancouver

Place de la francophonie aux Jeux d’hiver 2010 à Vancouver : La programmation

Place de la Francophonie va permettre aux visiteurs du monde entier de découvrir de nombreux spectacles en français durant les Jeux d’hiver 2010 qui se dérouleront à Vancouver (Colombie Britannique - Canada) du 10 au 28 février 2010.

Initiée par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures et de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, Place de la Francophonie mettra en lumière la vitalité et la diversité de la francophonie du Canada.

Installée sur Granville Island, en plein centre-ville de Vancouver, Place de la Francophonie 2010 sera en pleine effervescence durant les Jeux d’hiver. Ce petit quartier francophone permettra de goûter la richesse artistique, musicale et culturelle de la francophonie du Canada, de vivre les Jeux en français et de se rassembler dans une ambiance de fête.

Sur les scènes, des vedettes de renom côtoieront les meilleurs artistes émergents. Des défilés de créatures étranges animeront les rues. Du théâtre à l’humour, en passant par la musique, les spectacles se succéderont pour le plaisir de tous. Avec son marché des saveurs et son exposition à saveur touristique, le public pourra aussi y découvrir les plus belles routes francophones à explorer et plusieurs produits du terroir.

Mercredi 17 février 2010 à 19h à la Place de la Francophonie
- Karkwa

Extrait de l'article publié sur Francomix le 26 novembre 2009

Réunion Mélodique

Réunion mélodique autour de la poésie de Gaston Miron

De passage un seul soir, hier au Grand Théâtre de Québec, le spectacle «Douze hommes rapaillés» mettant en musique la poésie de Gaston Miron aura comblé autant les amateurs de belles mélodies que ceux de chansons québécoises à texte.

Courte mais intense, la prestation restera gravée dans la mémoire des spectateurs qui ont eu la bonne idée de réserver leur place, en ce mercredi 25 novembre pluvieux et monotone. Une véritable bulle poétique les a transportés dans l'espace et dans l'imaginaire de ce grand poète québécois que fut Miron. D'ailleurs, la transition entre les artistes se faisait habillement, grâce à des pauses temporelles meublées d'enregistrements sonores d'entretiens menés autrefois avec le disparu.

Le projet «Douze hommes rapaillés», c'est 12 poèmes tirés de l'oeuvre littéraire «L'homme rapaillé» de Gaston Miron, publiée en 1970. Leur mise en chanson a été faite par Gilles Bélanger, alors que la réalisation du CD et du spectacle est signée Louis-Jean Cormier (Karkwa). Ce dernier, accompagné de ses musiciens habituels, s'est entouré de 12 artistes québécois de renom. Chacun interprète une chanson et rend ainsi un hommage musical à ce grand poète québécois, décédé en 1996.

Le public de Québec a donc pu apprécier la presque totalité des interprètes originaux du projet enregistré en direct en 2008. Ainsi, les Jim Corcoran, Yann Perreau, Michel Rivard, Daniel Lavoie, Vincent Vallières, Richard Séguin, Michel Faubert, Pierre Flynn, de même que les instigateurs Gilles Bélanger et Louis-Jean Cormier ont su donner vie aux poèmes de Miron. Ne manquaient que Martin Léon et Plume Latraverse, qui ont été relevés brillamment par Yves Lambert et David Marin.

Souhaitons, pour les gens qui ont manqué ce rendez-vous, qu'il pourra y avoir une reprise prochainement. Toutefois, rien n'est moins sûr pour ce spectacle présenté une seule fois à Montréal cet été et à Québec cet automne. Car, il s'avère certes difficile de trouver une fenêtre dans le temps pour réunir une aussi impressionnante brochette de chanteurs fort occupés par leur carrière respective. Reste la possibilité de se rabattre sur l'excellent CD, qui fera assurément époque dans l'histoire musicale du Québec.

Article de François Cattapan , Québec Hebdo, mis en ligne le 26 novembre 2009


jeudi 26 novembre 2009

Douze Hommes rapaillés au Théâtre Maisonneuve

L'année dernière, Gaston Miron a été célébré sur disque. Ses poèmes ont trouvé musique et 12 hommes les ont chantés. L'entreprise fut un succès. L'album Douze Hommes rapaillés a trouvé plus de 30 000 preneurs. Gilles Bélanger, concepteur du projet et compositeur de surcroît, s'en réjouit et pense déjà à une suite. Pour couronner le tout, le réalisateur de ce disque, Louis-Jean Cormier (Karkwa), a reçu un Félix pour son travail il y a quelques semaines, au dernier Gala de l'ADISQ.

Après un premier spectacle aux FrancoFolies de Montréal l'été dernier, les 12 artistes (à l'exception de Plume Latraverse) se réunissent de nouveau sur scène pour donner vie aux poèmes de Miron. Au Théâtre Maisonneuve avec Yann Perreau, Martin Léon, Jim Corcoran, Michel Rivard, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Michel Faubert, Daniel Lavoie, Louis-Jean Cormier, Richard Séguin et Gilles Bélanger.

Douze Hommes rapaillés

Chanson · Rock · Pop · Chanson française · Chanson pop
Jeudi 26 nov 2009
Théâtre Maisonneuve
175, Sainte-Catherine O., Mtl · (514) 842-2112
Yann Perreau, Martin Léon, Michel Rivard, Jim Corcoran, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Daniel Lavoie, Richard Séguin et Gilles Bélanger chantent Gaston Miron

Article d'Antoine Léveillée, Voir.ca, le 26 novembre

mercredi 25 novembre 2009

Joliment tourné

20e gala de la SOCAN

Quelques vérités bonnes à dire ont été dites, comme d'habitude. «Les radios nous jouent pas tout le temps, mais on est content que les radios fassent l'effort de nous jouer», a joliment tourné Louis-Jean Cormier (prix «chanson révélation» avec les autres gars de Karkwa, pour Oublie pas).

mardi 24 novembre 2009

Le prix Chanson Révélation de la Socan

Le 20e Gala de La Socan a été présenté ce mardi 24 novembre en présence de nombreux artistes. Lors de ce gala animé par Michel Rivard, on a remis le Prix Excellence à Clémence Desrochers.

Le Gala de la Socan est probablement l’événement que les artistes, auteurs, compositeurs, interprètes préfèrent parce qu’il s’agit d’une fête de famille sans présence des caméras de télévision où on mange, on boit et on se retrouve tous ensemble. Michel Rivard, dont ce n’est pas la première expérience à l’animation de ce gala, mène toujours d'une main de maître la soirée et il a remis, avec humour, les différents prix dont le prix Chanson Révélation à François Lafontaine et Louis-Jean Cormier de Karkwa pour Oublie pas, le Prix International est allé à Marc Antoine et son coauteur Sonny Black et Robert Vinet recevait le Prix Hommage.

Extrait de l'article de Yves Boudreau / 7Jours le 24-11-2009

Figure de proue

Karkwa au Théâtre Hector-Charland vendredi

Véritable figure de proue en matière de rock-alternatif québécois, Karkwa s'est démarqué au fil du temps par la qualité de ses chansons, de ses arrangements, de ses performances scéniques et de ses collaborations. Le Théâtre Hector-Charland est fier d'accueillir le groupe pour une soirée prometteuse, le vendredi 27 novembre à 20 h.

Formation en constante évolution, on saisi aisément la maturité musicale que gagne Karkwa sur chacun de ses albums. Les rythmes se galvanisent, alors que les mélodies s'adoucissent par moments.

Au final, le groupe présente un album particulièrement accompli, à la fois grave et irrésistiblement planant.

Le pensionnat des établis a conquis la critique, Les tremblements s'immobilisent a séduit l'industrie musicale et Le volume du vent a marqué la réelle consécration de Karkwa auprès du public.

Fort d'une dizaine d'années d'existence et de neuf prix Félix en carrière, le groupe poursuit actuellement la tournée québécoise, accompagnant la sortie de leur troisième opus. Ce spectacle a d'ailleurs remporté le prix Félix dans la catégorie Spectacle de l'année - Auteur - compositeur - interprète au plus récent gala de l'ADISQ.

Article mis en ligne le 23 novembre 2009

lundi 23 novembre 2009

L’effet Karkwa


Le volume du vent c’est Karkwa en entier: des textes sentis, des envolées, un pop-rock construit et une signature sonore étoffée. Un excellent troisième album pour la formation, qui revient avec ses rythmes planants, renouvelée et en parfait contrôle musicalement. Un spectacle acclamé pour lequel elle vient tout juste de recevoir le Félix du Spectacle de l’année ─ auteur-compositeur-interprète au gala de l’Adisq 2009. Cinq musiciens qui s’illustreront au Cabaret de la relève de la Salle Pauline-Julien le samedi 5 décembre prochain!

Du premier extrait Échapper au sort, à Oublie pas, en passant par Le temps mort et Le frimas, Le volume du vent fait l’effet d’un ouragan! Transportés par l’ivresse et la fascination, les sens sont décoiffés par la liberté et l’inventivité de cet univers en constante mutation. Un espace de création privilégié que Louis-Jean Cormier (guitare et voix), Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions et voix) partagent depuis maintenant dix ans.

Spontanément vôtres

«C’est difficile, de l’intérieur, d’expliquer le succès d’un album… Ça s’adonne ici que la réponse est excellente et on s’en réjouit, mais le processus n’est pas à ce point réfléchi. Et particulièrement Le volume du vent, qui est notre album le plus spontané jusqu’ici», révèle Stéphane Bergeron. «On y retrouve la même formule Karkwa; cinq amis qui évoluent musicalement et s’amusent tout autant à composer et retravailler les pièces, qu’à les jouer en spectacle. En studio tu peux toujours te reprendre, l’erreur est permise, mais en show c’est vrai, le contact est direct et c’est un aspect des plus importants», estime le batteur du groupe, qui se produira Sainte-Geneviève pour la toute première fois.

Karkwa sera en spectacle à la Salle Pauline-Julien le samedi 5 décembre, à 20h, en formule espace cabaret. Infos: 514 626-1616.

Article de Corinne Laberge, Cités Nouvelles, mis en ligne le 23 novembre 2009

dimanche 22 novembre 2009

Marie-Pierre Arthur grande découverte des Inrocks à M pour Montréal

.On y est : M Pour Montréal, jour 3

Troisième et dernier soir pour le festival M Pour Montréal, et pour ne pas changer, quelques grandes découvertes. Mais c'est cette fois dans la très vitale et inventive scène francophone que l'on est allé faire battre nos coeurs.

(...) C’est bien ici, dans le cœur de la scène franco montréalaise, que le cœur battra le plus fort pour trois et demi des plus agréables mais puissantes claques du festival. Et c’est, surtout, ici que la musique se fait la plus novatrice, la plus génétiquement modifiée, la moins clonée, la moins cadrée dans le carcan castrateur de l’indie music : c’est bien dans le Montréal francophone que les choses se réinventent, et c’est bien ici qu’on trouvera le plus d’inspiration pour les bonheurs à venir. (...)

La troisième claque, la plus forte sans doute, s’appelle Marie-Pierre Arthur. Une grande, déjà. Musicienne accomplie, la Gaspésienne a joué pour beaucoup de monde, a roulé sa bosse dans de nombreuse formations, est longtemps restée dans des ombres pourtant plus petites qu’elle. Elle a fini par aller chercher elle-même et pour elle-même, la lumière : c’est un plein soleil, radieux et magnifique, qu’elle a trouvé en se lançant sous sa propre belle étoile.

Forte tête et songwriter exceptionnelle, Marie-Pierre Arthur sait aussi s’entourer. Elle est une proche de Karkwa et de Patrick Watson, de la crème de la crème, donc, et ça s’entend : aussi caressants qu’accrocheurs, complexes mais évidents, ses compositions rock, folk, légèrement country parfois, tout à la fois souvent sont de grandes petites merveilles d’atmosphères changeantes, de vents variables, de ruptures imprévisibles, d’orages instantanés après des calmes envoûtants.

Radiohead, parfois, n’est pas loin ; Radiohead, parfois, pourrait en trembler. En architecture, on a parlé pour les gratte-ciel de "style international" : si elle chante en Français, si on pourrait parier et lui promettre un bel avenir en France, on est aussi convaincu que la Québécoise pourrait trouver la gloire un peu partout dans le monde. Car les cieux qu’elle touche, avec grâce et élégance, sont les mêmes partout dans le monde.

Extrait de l'article de Thomas Burgel, Les Inrocks, Le 22 novembre 2009

samedi 21 novembre 2009

Voix rapaillées

(Québec) Gaston Miron n'imaginait certainement pas qu'il créerait une famille d'hommes, de frères, de chansons. Que sa poésie renaîtrait en 12 voix, des années après sa mort. La famille inespérée de Miron s'en vient sur la scène du Grand Théâtre mercredi, fébrile, impatiente, heureuse à l'idée d'un nouveau bonheur à partager.

Ce sera la deuxième fois seulement qu'elle se réunit devant public, la première, c'était en août, en clôture des FrancoFolies de Montréal, et il n'y aura qu'un autre con­cert dans la métropole après celui de Québec.

«Je n'ai pas fait d'enquête, mais j'ai la certitude que c'est prioritaire pour tout le monde parce que chacun éprouve la même joie d'y participer. Il y a un sentiment de fabuleux, et personne n'est là par obligation contractuelle», raconte Jim Corcoran, l'un des artistes du spectacle.

Les «Douze hommes rapaillés» ont d'abord chanté Gaston Miron sur un disque, lancé au début de cette année. Sur des musiques composées par Gilles Bélanger, Louis-Jean Cormier (Karkwa) a invité les Richard Séguin, Michel Rivard, Daniel Lavoie, Pierre Flynn, Yann Perreau et autres auteurs-compositeurs-interprètes à prêter leur talent aux poèmes de Miron.

«On a choisi des gens avec qui on avait des affinités. Sans dire que c'est un trip de chums, ce sont des gens avec qui on savait qu'il n'y aurait pas de problème d'ego. Je dis souvent que je ne suis pas responsable de ce projet : il veut vivre lui-même», souligne Louis-Jean Cormier, réalisateur et directeur musical.

Plutôt que la rivalité, c'est la solidarité qui a fait son chemin du disque à la scène.

«Tout le monde est concentré sur quelqu'un d'autre : Miron. Souvent, il y a une sorte de compétition, on nous compare l'un à l'autre, mais là [en août] on prêtait attention à l'oeuvre de Miron, pour laquelle chacun donnait son talent», se souvient Jim Corcoran.

Cela semble aussi beau qu'inimaginable, mais les 12 hommes restent en scène pendant toute la durée du spectacle, même quand ce n'est pas leur tour de chanter. Déjà, que tous ces auteurs-compositeurs chantent sur le même disque et soient sur scène le même soir, c'était un tour de force, mais les faire partager le concert du début à la fin, c'est encore plus fort. Si parfois des voix s'unissent, nous a-t-on rapporté, il ne faut toutefois pas attendre la grande chorale à la fin.

«J'ai horreur des shows qui finissent avec ballounes et confettis, ça m'énerve! dit Cormier. Tout le monde était d'accord : il ne fallait pas faire la finale glorieuse. C'est un party de cuisine. Y en a qui sortent chercher une bouteille d'eau ou qui pianotent; c'est toujours un peu informel. C'est ce qui m'intéresse. Mais le spectacle est construit pour monter dans l'intensité quand même, sans trop d'artifices.»

Louis-Jean Cormier a rencontré l'oeuvre de Gaston Miron par Chloé Sainte-Marie, qu'il accompagnait en concert. Il a été frappé par sa modernité et par ses poèmes d'amour qui l'ont «jeté à terre». Aussi, il admire le talent qu'a Gilles Bélanger pour mettre les poèmes en musique.

«Il a une façon désarmante de com­poser la musique. Il y a quelque chose de naïf (pas au sens péjoratif) parce qu'il n'a pas une grande connaissance musicale. Plus tu as de connaissances, plus tu es pris dans des patterns, des trucs rationnels dont il faut se débarrasser. Lui, il n'a pas ça.»

Quand le projet a été amorcé, Louis-Jean Cormier a écouté les interprétations de Gilles Bélanger, guitare-voix, très «roots». Et c'est ce qui l'a inspiré.

«C'était presque comme du Johnny Cash, et je voulais garder l'esprit de Gilles, très folk, mais je voulais donner une profondeur pour que le disque soit intemporel, donc il y a un flirt avec la musique contemporaine. Ça allait de soi, puisque Miron aimait cette musique.»

Sur scène, il y aura les mêmes couleurs musicales et sept chansons de plus que sur le disque. On entendra aussi Miron parler. Des extraits d'entrevue, des conversations viendront s'ajouter aux poèmes.

«Quand on dit poésie on pense à quelque chose de sérieux, de laborieux, de poussiéreux même, mais ce n'est pas du tout ça. Le spectacle allège la réputation qu'a la poésie», estime Jim Corcoran.

«Les chansons demandent un effort, mais le succès du disque montre qu'il y a une soif pour les textes et les disques adultes, il prouve qu'on ne doit pas sous-estimer l'intelligence du monde pour vendre des disques», ajoute-t-il.

Bonne nouvelle pour ceux qui ont aimé : l'aventure devrait con­tinuer. Des discussions sont en cours actuellement pour lancer un volume 2 des Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron.

«Tout le monde est assez friand à l'idée, c'est dans l'air, précise Louis-Jean Cormier. Gilles Bélanger continue son chemin, il a une dizaine d'autres musiques. Le but serait de garder la même équipe parce qu'il y a tellement un beau feeling familial que ce serait con de le défaire.»

Article de Valérie Lesage, Le Soleil Publié le 21 novembre 2009

vendredi 20 novembre 2009

Festival FME "Abitibi or not to be" le film dans la blogothèque

Festival FME

Nathanaël a été invité cet été à filmer des groupes lors d’un festival, le FME, sis dans le nord du Québec. Il en est revenu avec des films de Thus:Owls, de Clues, de Mother Mother, Malajube et une belle poignée d’autres groupes. Il en a fait une histoire qu’il nous a proposé. La voici.

Mon voyage au FME est le fruit de jolis hasards. En tournant le concert à emporter des québécois de Karkwa, Sandy, leur manager, me parle de ce festival qu’il organise. Il me parle de cet endroit, paumé au milieu de la nature, au nord du Québec. De cette ville où il a grandi, en Abitibi, à Rouyn Noranda, qui se transforme et vit au diapason du festival pendant une semaine, début septembre.

Sans trop d’hésitation, quelques mois plus tard, Antoine et moi nous retrouvons là bas. Et nous aurions eu tort de ne pas y aller, le festival a depuis gagné le prix de meilleur festival canadien cette année. Bien sûr, nous avions envie de profiter de la nature environnante, assez incroyable. Mais aussi de la ville, atypique avec son immense usine en plein centre. Très vite, nous nous sommes également rendu compte qu’aucun lieu ne nous serait refusé.

Alors, les frustrations parisiennes ont parlé : à nous la patinoire, la caserne de pompiers et autres endroits originaux et d’habitude inaccessibles. Egalement une envie farouche de faire un film différent, loin des classiques films musicaux de festivals où l’on passe son temps autour du feu de bois avec un artiste un peu éméché. La volonté donc, de désacraliser la musique, en prenant un parti pris narratif fort, qui pourra choquer ou agacer. Une construction quelques fois effleurée dans des concerts à emporter. Celle de mettre en avant le type derrière la caméra. D’en faire un acteur propre, héros d’une vraie fiction, aux allures de documentaire.

Un jeune réalisateur parisien, Quentin Lemoine, un peu con et prétentieux, en tout cas bourré de préjugés, va se confronter à des musiciens joueurs, cachés un peu partout dans la ville et dans la pampa autour. Un cache-cache géant en quatre épisodes, où son mauvais caractère hexagonal va faire des étincelles. Le tout pour un film à voir résolument au second degré, et comme ils disent là bas, pour "prendre bien du fun".

A voir sur le site les 4 parties du film


JOUR 1 Avec Mother Mother, Alfa Rococo, Camaromance et Random Recipe.

JOUR 2 Avec Montgomery, Clues, Ariane Moffatt et Lake of Stew.

JOUR 3 Avec Thus Owls, Mother Mother, le Roi Poisson, Clues, Brad Barr et Malajube.

JOUR 4 Avec Thus Owls, Marie Pierre Arthur, Malajube et Ariane Moffatt.

jeudi 19 novembre 2009

Le coeur de l'homme


Gaston Miron a trouvé ses voix et la musique fait corps avec ses mots. Douze Hommes rapaillés remontent sur scène pour le célébrer.

L'année dernière, Gaston Miron a été célébré sur disque. Ses poèmes ont trouvé musique et 12 hommes les ont chantés. L'entreprise fut un succès. L'album Douze Hommes rapaillés a trouvé plus de 30 000 preneurs. Gilles Bélanger, concepteur du projet et compositeur de surcroît, s'en réjouit et pense déjà à une suite. Pour couronner le tout, le réalisateur de ce disque, Louis-Jean Cormier, a reçu un Félix pour son travail il y a quelques semaines, au dernier Gala de l'ADISQ. Une bonne tape sur l'épaule pour l'auteur-compositeur-interprète qui oeuvre au sein du groupe Karkwa.

Après un premier spectacle aux FrancoFolies de Montréal l'été dernier, les 12 artistes se réunissent de nouveau sur scène pour donner vie aux poèmes de Gaston Miron, ce personnage incontournable de la littérature québécoise qui a contribué, avec son oeuvre, à définir notre identité francophone. C'est le travail accompli avec Chloé Sainte-Marie qui a motivé Gilles Bélanger à faire cet hommage. Après avoir adapté en chansons 34 poèmes pour l'interprète, dont peu étaient de Miron, il a constaté qu'il était impératif de rendre un hommage intégral à ce géant.

"Gaston, il faisait le lien entre le pays et l'amour que l'on porte à une femme, constate-t-il. Pour lui, c'était indissociable. On ne peut pas imaginer l'indépendance, par exemple, si on ne témoigne pas de l'amour pour un autre être humain. C'était un défenseur de la langue. Il a gueulé sur la place publique. Mais c'était avant tout un homme du peuple, un poète qui avait beaucoup de tendresse pour les gens. Sur ce disque, on trouve des poèmes d'amour, des poèmes écrits par un homme pour une femme. Assez tôt, après avoir consulté sa femme et sa fille, nous avons constaté que c'était des voix d'hommes qui s'imposaient. Ça rejoint son propos."

Michel Rivard est l'un de ceux-ci et interprète La Mémorable, tirée du recueil Poèmes épars. Habitué aux spectacles hommages, il distingue en tout point ce projet des autres expériences qu'il a vécues par le passé. La direction artistique était claire, chaque interprète devait fusionner avec l'univers musical créé par Louis-Jean Cormier et interprété par des musiciens triés sur le volet, tels que François Lafontaine (clavier), Robbie Kuster (percussions), Guido Del Fabro (violon), Mario Légaré (basse) et Mélanie Auclair (violoncelle).

"On sentait la complicité entre Gilles et Louis-Jean, se rappelle Michel Rivard. Une totale confiance l'un envers l'autre. Quand je suis arrivé en studio, j'ai fait la chanson live avec les musiciens. On avait vraiment l'impression de créer quelque chose sur place. J'avais pas besoin de faire du Michel Rivard. Tout ce que j'avais à faire, c'était chanter, écouter les musiciens, participer avec eux. C'est la même chose qui se produit, maintenant, en spectacle. Dans une situation comme celle-là, on fait totalement confiance à la chanson et on se laisse aller. En plus, ce sont des chansons inédites, on n'a pas à faire oublier l'interprétation de quelqu'un d'autre."

Avec, entre autres, Yann Perreau, Pierre Flynn, Jim Corcoran, Vincent Vallières, Daniel Lavoie, Martin Léon et Plume Latraverse (ces deux derniers, ainsi que Michel Faubert, seront absents pour le spectacle à Québec), on se retrouve avec trois générations d'artistes réunies. Une sélection qui aurait pu détourner la direction musicale du projet ou étioler la cohérence que l'on trouve sur cette production. Au contraire, chacun s'est prêté à l'exercice sans difficulté. "Quand on réfléchissait, Gilles et moi, au choix des interprètes, on pensait avant tout à l'atmosphère, précise Louis-Jean Cormier. On voulait quelque chose de très amical. On ne voulait pas non plus faire la fine gueule et se limiter à nos amis, ce n'est pas ça. Ce sont des gens choisis en fonction d'une bulle et en qui j'avais confiance. Je pense que l'unité de ce disque est fondée sur l'amitié."

"C'est 12 hommes, 12 carrières, 12 personnalités et 12 ego, ajoute Michel Rivard. Pourtant, on n'a jamais senti de résistance. Sur scène, par exemple, personne n'est nommé. On chante à tour de rôle, on fait nos tounes. Comme j'ai déjà participé à d'autres spectacles collectifs, j'ai pu constater certains comportements plates. Certains artistes, que je ne nommerai pas, qui veulent être absolument présentés à telle place "stratégique" dans le show... Dans ce show-là, oublie ça. C'est 12 hommes avec des musiciens qui sont au service d'une oeuvre significative. Y a pas de concours d'applaudissements."

À écouter si vous aimez /Chloé Sainte-Marie, Karkwa, Vincent Vallières

Douze Hommes rapaillés
Mercredi 25 nov 2009
Grand Théâtre de Québec
269, boul. René-Lévesque E., Québec · (418) 643-8131

Yann Perreau, Martin Léon, Michel Rivard, Jim Corcoran, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Daniel Lavoie, Richard Séguin et Gilles Bélanger chantent Gaston Miron

Article d'Antoine Léveillée, Voir.ca, le 19 novembre 2009

On pourrait se péter les bretelles

Et nos amis les Français, (...) Avouez qu'on est pas mal ! D'autant plus que vous avez adopté notre Cœur de Pirate, découvert les gars de Karkwa et vouez maintenant un véritable culte à la bande d'Arcade Fire. D'ailleurs, vous savez qu'ils viennent d'être repêchés par le grand Peter Gabriel pour enregistrer un album de reprises audacieuses en compagnie de Radiohead ? Vous pourrez arrêter de nous crier qu'on ne fait que vous envoyer nos putains de chanteurs à voix.

On pourrait se péter les bretelles avec nos nouveaux créateurs, ceux qui mettent en images, en mots et en musique le Québec du 21e siècle. Mais on va garder ça pour nous. Rien que pour nous. Pas un peuple de vendeurs de chars.

Extrait de l'excellent article de Sébastien Diaz, Voir.ca, "Culture québécoise, Céline et sirop d'érable" publié le 18 novembre 2009

lundi 16 novembre 2009

Kevin Thompson : C'est une vie que je construis, pas une carrière

Un chanteur nord-côtier à la Salle JMD

Kevin Thompson connaît un début de carrière intéressant. Le chanteur originaire de Baie-Comeau présente son spectacle à la Salle Jean-Marc-Dion de Sept-Îles le mardi 24 novembre.

Kevin Thompson se souvient bien de ses nombreux spectacles à Sept-Îles dans les années 1990 avec Euréka. Le groupe de Baie-Comeau partageait la scène en alternance avec Kalembourg à l'Interzone.
Concours

Kevin Thompson s'est rendu en finale du concours Cégeps en spectacle, puis Cégep rock, avant de déménager à Montréal pour des études en chant. Il a gagné le prix «Innovation Télé-Québec» du Festival de la chanson de Petite-Vallée. Ensuite sa carrière a été retardée par une opération. Son premier album fut publié en juin 2008.

«Je ne voulais pas arriver trop vite dans l'industrie du spectacle. Je suis satisfait de l'évolution de ma carrière. Mon album s'est classé numéro Un sur Bande à part. Des chansons ont joué dans plusieurs stations de radio. Je jouis d'une réputation croissante», déclare le chanteur en entrevue au Journal.

Tournées

Kevin Thompson a réalisé une tournée en Europe et au Québec avec un autre artiste en émergence : Moran. Il a réalisé des spectacles en première partie du groupe du Septilien Louis-Jean Cormier, Karkwa. Il produit des shows en doublé sur scène avec la chanteuse Marie-Pierre Arthur. Il agit aussi comme réalisateur pour d'autres artistes.

«Je voulais apprendre mon métier graduellement. C'est une vie que je construis, pas une carrière. Écrire des chansons fera toujours partie de ma vie. Je propose des textes sur les vraies valeurs. Je souhaite garder mon son rock pour mon prochain album», assure l'auteur, compositeur et interprète.

Sur la scène de la Salle JMD, le chanteur et guitariste sera accompagné de quatre musiciens. Kevin Thompson prépare une série de promotion de ses chansons sur Internet.

Par Jean Saint-Pierre, Le Nord-Est, Art de la scène - Publié le 16 novembre 2009

dimanche 15 novembre 2009

Pretty pix of Karkwa

Encore quelques belles photos de Karkwa à Bruxelles par la photographe Héléne Dehon voir son site All The Pretty Pix

Karkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photography
Karkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photographyKarkwa par LN live photography
cliquez sur les miniatures pour voir les agrandissements

vendredi 13 novembre 2009

Idée de cadeau de Noël à la Fnac

Pour succomber au rituel des cadeaux de Noël, la Fnac (une sorte D'Archambault français ;-) nous propose un cadeau original et de qualité parmi ses coups de coeur de l'année 2009 :

Volume du vent Karkwa

* CD album. 2 Volumes . Paru le 16 mars 2009
* Expédié sous 4 à 8 jours

et voici le commentaire d'un internaute, Davacorp le 20/03/2009 :

ENORME !!!!

Alors la FNAC, juste un coup coeur, mais sans aucun commentaire ??? REVEIL !!!!!!!!!! En dégustation depuis plusieurs mois grâce aux "cousins" bienveillants, cette pépite d'outre-atlantique nous amène vers des horizons instrumentaux non encore explorés de ce coté-ci de la terre ferme francophone de l'Est. Le flot sans raison, une profondeur d'abîme, des maux lettrés... Courez, quêtez et goûtez cette ode à la joie lugubre... immensément. Tabernacle ! Le temps mort - Mieux respirer (Argh....) - Combien - Solstice = ad vitam æternam !



mardi 10 novembre 2009

Karkwa Waf !

Entrevue dans les loges du Botanique à Bruxelles avec les gens de Waf !

WAF! Présente KARKWA from WAF! on Vimeo.

lundi 9 novembre 2009

Adisq : Karkwa, le prix et la paternité

Karkwa à l'ADISQ 2009 par Les Rendez-vous ARTV | Musique, entrevue de Rebecca Makonnen


dimanche 8 novembre 2009

Karkwa au Minotaure

6 belles photos du concert à Vendôme au Minotaure

Deux batteries, c’est mieux qu’une

Vendôme, vendredi 30 octobre

Moins d’artistes attendus (Oxmo Puccino tout de même), mais de nombreux noms inconnus au menu de cette journée : connaissant le flair des programmateurs des Rockomotives, Richard Gauvin à leur tête, nous nous attendons à quelques belles révélations. Et, à trois reprises, nous ne serons franchement pas déçus. (...)

Après Clues, nous avons droit à une nouvelle preuve de la créativité de la scène montréalaise avec Karkwa. Tabernacle, la Belle Province a envahi Vendôme ! Et là encore, deux batteries : la tendance de cette édition 2009 des Rockomotives ? Le quintette livre un rock plus classique que celui de leurs prédécesseurs, chanté en français comme chez leurs compatriotes Malajube, les morceaux sont inspirés et l’interprétation énergique, et, mine de rien, cela constitue déjà la troisième révélation de la journée. (...)

Photo Karkwa Rockomotives 2009



Photos d'Alex Stevens - Rockomotives 2009 : Ralentir! Colonie de vacances

samedi 7 novembre 2009

Karkwa sur le tapis rouge

Sur le site de Flash Québec : Gala de l'ADISQ 2009: Tapis Rouge

photos par Matthieu Bichat et Patrick Lamarche

Le 1er novembre dernier, avait lieu le 31ème Gala de l'ADISQ, au Théâtre St-Denis de Montréal. Ce gala récompense les artisans de l'industrie musicale du Québec. Voici pour vous en exclusivité les images des artistes qui ont foulé le Tapis rouge précédent la tenue de ce grand Gala annuel.

A voir la photo de Karkwa sur le tapis rouge ici

Karkwa en Gaspésie, conversation avec Stéphane



6 novembre 2009
- Spectacles de Karkwa en Gaspésie


Karkwa est en Gaspésie cette fin de semaine. Les gens qui assiteront à l'un des 2 spectacles présentés à New-Richmond et Amqui auront la chance de connaître le meilleur spectacle québécois de l'année selon l'ADISQ. Stéphane Bergeron, membre de Karkwa est avec nous.

Écoutez

[Gabnews : Stéphane nous parle pendant 5mn du prix l'ADISQ, de la fin de la tournée "Volume du vent", de l'équipe technique, des éclairages de Mathieu Roy, des Francouvertes, du nouvel album en préparation, des nouveaux papas au sein de Karkwa, du projet de musique pour un documentaire à venir et enfin de leur participation aux jeux olympiques de Vancouver]

Extrait du site de Radio-Canada, Est du Québec

L’essence de Cormier

Guitariste, chanteur et parolier principal de Karkwa — sans doute le meilleur groupe de rock en activité au Québec —, Louis-Jean Cormier est né à Sept-Îles dans une famille éprise de chanson francophone. Il fait ses premiers pas avec Vigneault, Leclerc ; grandit avec Les Colocs ; fraternise aujourd’hui avec les Malajube, Mara Tremblay, Patrick Watson… C’est le papa poule d’une pitchounette de trois ans. [Photo : Jocelyn Michel]

Écoutez « La route que nous suivons », par Louis-Jean Cormier, tirée du disque 12 hommes rapaillés. Avec l'aimable autorisation d'Équipe Spectra.

Fondé en 1998, Karkwa réconcilie l'alternatif et le populaire, remportant des trophées autant dans les galas de musique indépendante qu'à l'ADISQ. Au catalogue : trois albums éloignés de la variété de consommation courante. Soigneusement arrangées, tissées de sonorités complexes et d'influences diverses, les musiques, mélodiquement hypnotiques, appuient des paroles aux accents graves. Le disque précédent, Les tremblements s'immobilisent, parlait de présidents assassinés et de tueries dans les écoles. Dans Le volume du vent, lancé en 2008, un itinérant meurt dans un banc de neige (« Échapper au sort ») et des enfants se font exploiter en usine (« À la chaîne »). Plein d'amis et de voix passent lors des enregistrements - même Brigitte Fontaine, la chanteuse extraterrestre française, a atterri un jour pour enregistrer « Redlight ».

En vue du prochain opus, le quintette s'imprègne de sons nordiques, découvre des formations scandinaves ou norvégiennes, empile les compositions. Déjà assez de musique pour constituer deux albums. Manquent juste les paroles. « Au début, j'avais du mal à réprimer le trop-plein. Ce que je recherche maintenant, c'est la retenue, la concision. » Cormier annonce du coup des chansons plus simples, peut-être même joyeuses. Mais il ne faut pas s'attendre à La Compagnie Créole ! Quoique en tournée, entre les spectacles, faut voir les cinq potes-à-la-vie-à-la-mort redevenir des ados : ça chahute, ça rit dans sa barbe, ça se cuisine du pâté chinois.

Bref, les gars s'adorent, mais ils se permettent de petites infidélités. Ainsi, Cormier a réalisé l'album Douze hommes rapaillés - textes de Gaston Miron mis en musique par Gilles Bélanger. Douze hommes chantent le poète, et pas les premiers venus : de Daniel Lavoie à Michel Rivard en passant par Pierre Flynn, Richard Séguin et Yann Perreau. Le disque a connu un succès inattendu et suscité un spectacle, créé aux dernières FrancoFolies, qui a transporté le public à des hauteurs rarement atteintes. On le reprend pour deux soirs. Louis-Jean assure la direction musicale et interprète, d'une voix de cuir et de crème, « La route que nous suivons » et « Au long de tes hanches », summum de puissance et de sensualité. La poésie coule dans les branches de Cormier.

  • Douze hommes rapaillés, salle Louis-Fréchette (Grand Théâtre de Québec) le 25 nov., 418 643-8131 ; Théâtre Maisonneuve (Place des Arts), à Montréal, le 26 nov., 514 842-2112. Pour l'horaire de la fin de la tournée Le volume du vent : myspace.com/karkwa.

vendredi 6 novembre 2009

Karkwa en débat à l'Assemblée Nationale



Féliciter les lauréats du Gala de l'ADISQ

M. Gilles Lehouillier
Justifier
M. Lehouillier: Merci beaucoup, Mme la Présidente. Alors, je sollicite votre attention afin de rendre hommage aux personnalités québécoises des arts de la scène à qui ont été remis, lors du 31e Gala de l'ADISQ, un prix Félix pour leur contribution exceptionnelle au dynamisme et à la créativité de notre industrie du disque et du spectacle. On ne peut que se réjouir du spectacle de tant de talents incarnés par de grands artistes établis comme Ginette Reno ou Renée Martel, ou encore de jeunes chanteurs et formations à l'extraordinaire originalité, tels Coeur de pirate, Karkwa ou Pierre Lapointe.

Le public ne s'y trompe pas, d'ailleurs, puisque les admirateurs sont nombreux à témoigner de leur attachement à ces créateurs en leur attribuant par vote les prix décernés par faveur populaire et en appuyant les lauréats. L'édition 2009 de ce rendez-vous télévisuel, suivi à l'écran par des dizaines de milliers de personnes, fait la preuve encore une fois que notre industrie du spectacle et du disque affiche une belle vigueur.

Nos félicitations, M. le Président, vont bien sûr aux lauréats, aux lauréates, mais le Gala de l'ADISQ est aussi l'occasion de rappeler le soutien constant du gouvernement aux industries culturelles. Merci beaucoup, Mme la Présidente.

Chapeau Karkwa

Pour le fun voir cette annonce sur Kijjji :

A vendre chapeau signé karkwa !


Ogres de Barback

Système D. Bouche à oreille. Indépendance artistique. Musiciens multi-instrumentistes.

Tous ces éléments qui cernent la bande des Cowboys Fringants ou les gars de Karkwa s’appliquent encore plus au quartette français des Ogres de Barback, qui célébrera 15 ans de créativité avec un passage au 23e Coup de cœur francophone. (...)

Spectacles - Coup de cœur : Les Ogres de Barback, le 6 novembre, au Club Soda.

Extrait de l'article "Les Ogres de Barback" seuls maîtres à bord" de Philippe Rezzonico, Rue Frontenac,le Mercredi 04 novembre 2009

mercredi 4 novembre 2009

Une énergie formidable et contagieuse

Karkwa - Brève tournée européenne juste avant l'ADISQ

Sur Québec Info Musique , une Étudiante universitaire, Anne-Julie Asselin. "adorant la musique et se destinant au journalisme" , nous offre sa vision du concert du Scopitone, à l'occasion de son séjour en France. c'est ici

En résumé, elle nous parle de la nouvelle et petite salle du Scopitone à Paris où Karkwa a donné selon elle un concentré musical d'une grande intensité pour lequel il a reçu un accueil chaleureux .Elle nous parle aussi de la complicité établie avec le public malgré le fait que les cinq musiciens avaient peine à tenir sur la minuscule scène, tout juste assez grande pour les accueillir, ce qui etait un véritable défi technique. Elle nous parle aussi des textes intelligents et des mélodies fort bien écrites et du fait que les musiciens ont déployé une "énergie formidable et contagieuse" dans une excellente ambiance. bref un bel atricle et une fan de plus ;-)

mardi 3 novembre 2009

Karkwa dans la cave du Witloof : un grand cru

Karkwa qui rocke pour "La marche", avec Julien dans ses grandes œuvres, dans la cave en briques voutée du Witloof bar du Botanique de Bruxelles le 29 octobre 2009. Une ambiance particulière, un rien "Cavern de Liverpool" ;-), pour une poignée de privilégiés, (dont nous fûmes mon fils et moi :-) Une ambiance bien différente du Metropolis, forcement plus intime, mais pas moins authentiquement rock et de quelle manière :


video postée par frederique865 sur youtube

30000 vrais trippeux de musique

Lorsque, par exemple, Mes Aïeux l’emporte dans la catégorie “groupe de l’année”, 30,000 vrais trippeux de musique n’en reviennent pas que Karkwa ne soit pas le groupe gagnant… pendant que Mes Aïeux se révèle légitimement le choix du grand public. Que faire alors ?

Extrait de l'article "Que devra faire l’ADISQ ?" d'Alain Brunet, La Presse, Le Mardi 3 Novembre 2009

Metro Police > Karkwa Jeremix

7 août 2009, Les rues de Montréal, son Métro, sa police, son Metropolis, et Karkwa en ces lieux qui reçoit une ovation extraordinaire de la part d'une salle pleine à craquer, plus de 2000 personnes les acclamant debout, j'y fus et c'est un souvenir magnifique :


Merci à Sam et bravo à Jeremy Fontaine du site +209

lundi 2 novembre 2009

Entrevue Karkwa ADISQ 2009

Entrevue Karkwa ADISQ Spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète

La fin d'un cycle



Les membres du groupe Karkwa ont aussi beaucoup apprécié le Félix du «Spectacle de l'année- auteur-compositeur-interprète». Pour Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste, c'est une reconnaissance qui marque aussi un certain aboutissement. «Ca boucle bien la boucle de l'album «Le volume du vent». Appelons ça la fin d'un cycle».

Stéphane Bergeron, le batteur du groupe, souligne aussi que si un spectacle fait vivre un disque, il faut tout de même se détacher de l'album pour le produire. «La seule chose qui reste, c'est l'énergie.» D'où un sentiment d'accomplissement pour le groupe, mais aussi de défi pour le spectacle à venir.

Extrait de l'article "ADISQ: une panoplie d'émotions et de réactions" de Rachel Nadon, showbizz.net, Le 2 novembre 2009

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.