« Il y a présentement une belle émulation musicale au Québec qu'on pense à Karkwa, Pierre Lapointe, Malajube. Les jeunes groupes se permettent de jouer avec la langue française et présentent quelque chose de crédible en français. Je pense aussi à des groupes comme Mille Monarques qui commencent à se démarquer. Pour notre part, nous sommes également de cette vague avec nos influences nord-américaines et nos textes français », de dire Youri Zaragoza [Bonjour Brumaire] , au Québec depuis moins de trois ans.
Karkwa la grande réunion d'octobre 2017
Retrouvez les news sur SCOOP.IT !
dimanche 30 novembre 2008
Actuels et énergiques!
« Il y a présentement une belle émulation musicale au Québec qu'on pense à Karkwa, Pierre Lapointe, Malajube. Les jeunes groupes se permettent de jouer avec la langue française et présentent quelque chose de crédible en français. Je pense aussi à des groupes comme Mille Monarques qui commencent à se démarquer. Pour notre part, nous sommes également de cette vague avec nos influences nord-américaines et nos textes français », de dire Youri Zaragoza [Bonjour Brumaire] , au Québec depuis moins de trois ans.
samedi 29 novembre 2008
100 % Québec
Éric Martin présente du contenu 100 % Québec
Éric Martin, un jeune de Baie-Comeau de retour en région, présentera 100 % Québec une émission entièrement consacrée à la musique québécoise à TVCOGECO, qui sera diffusée à compter du 12 janvier prochain. (...)
Une émission spéciale sera consacrée à Karkwa. Le groupe sera de passage au Théâtre de Baie-Comeau le 13 février.
vendredi 28 novembre 2008
Karkwa en concert le 3 Avril à Marmande (F)
13eme rencontres des cultures alternatives les 3,4,5 avril 2009
FESTIVAL DE MUSIQUES ACTUELLES - 13ÈME ÉDITION LES 3,4,5 AVRIL 2009 À MARMANDE (47)
http://www.garorock.com/
http://www.myspace.com/garorock
http://www.lastfm.fr/event/842528
Une soirée-bénéfice explosive
JEUNES MUSICIENS DU MONDE
Après avoir présenté l’un de ses fameux concerts-bénéfices à Québec le 24 octobre dernier, l’organisme Jeunes musiciens du monde propose aux Montréalais de se joindre à la légion d’artistes qui prendront d’assaut la scène du Club Soda le 28 novembre prochain pour une soirée qui s’annonce des plus festives.
Pierre Lapointe, Patrick Watson, Tricot Machine, Misteur Valaire, Le Vent du Nord, Samian, Xavier Caféïne, Catherine Major, Colectivo, Éloi Painchaud, Jérome Minière, The Lost Fingers et Karkwa seront de la partie demain soir afin d’amasser des fonds pour financer les écoles de musique créées par Jeunes musiciens du monde qui offrent gratuitement des leçons musicales à des jeunes provenant de milieux populaires.
«Plusieurs personnes nous demandent pourquoi il est important de financer des cours de musique gratuits pour les jeunes de milieux populaires, révèle Mathieu Fortier, l’un des fondateurs de Jeunes musiciens du monde. Je pense que la réponse est limpide et claire pour les musiciens. Ils savent que c’est quelque chose qui a un impact super positif sur les jeunes puisque la musique a été pour eux un élément central de leur vie.»
Animé par Monique Giroux, l’événement de demain se déroulera de 20 heures à 2 heures en présence de la porte-parole des soirées Jeunes musiciens du monde 2008 Doriane (ex-membre du duo Dobacaracol), ainsi que d’un power house band composé d’Antoine Gratton et de ses musiciens, ainsi que du guitariste Pascal Dufour.
«Ces soirées sont toujours des partys incroyables ou plein d’artistes de milieux différents se côtoient dans le partage et la spontanéité, a expliqué Doriane avec enthousiasme. Il y a beaucoup de collaborations imprévues. Les artistes arrivent en début de journée pour le test de son, se rencontrent dans les loges et s’invitent à jouer les uns avec les autres. L’année dernière, j’ai joué avec sept artistes différents! Nous avons beaucoup de plaisir sur scène et en plus, nous contribuons à faire avancer un organisme qui nous tient à cœur.»
Une cause qui fait du chemin
Au cours des six dernières années, Jeunes musiciens du monde a vu ses activités prendre de plus en plus d’expansion et compte aujourd’hui trois écoles: la Kalkeri Sangeet Vidyalaya en Inde, l’École de Québec à Saint-Sauveur et l’École de Montréal située dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. L’organisme travaille de plus à son dernier projet qui llui a permis d’ouvrir une école de musique gratuite pour les jeunes de la communauté algonquine de Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue, au mois de septembre 2008.
«Cette année, nous allons présenter un concert à Paris au mois de février qui mettra en vedette Abd Al Malik et Sanseverino, a fièrement ajouté Mathieu Giroux. Nous souhaitons toucher de plus en plus de jeunes et nous sommes très heureux de la nouvelle antenne légale de Jeunes musiciens du monde qui s’est développée en France autour d’amis et d’anciens bénévoles de notre école en Inde. Ça prouve que notre cause ne rejoint pas seulement les artistes du Québec, mais tous les artistes en général.»
Notons que 30% à 40% du budget annuel de l’organisme est financé par ces soirées-bénéfices.
Les billets pour le concert qui aura lieu au Club Soda demain soir sont en vente sur TicketPro
Le spectacle Rencontres sur dvd
par Frédérick Masson, Québec Hebdo, le 27 novembre 2008
La Société du 400e anniversaire de Québec, Imavision et Avanti Ciné Vidéo ont procédé au visionnement de presse du dvd du spectacle Rencontres.
Disponible en magasin à compter du 2 décembre, ce nouveau souvenir du 400e permet de revoir sur scènes quelques-unes des plus grandes voix du Québec et de la francophonie, dont Marco Calliari, Robert Charlebois, Claude Dubois, Luce Dufault, Diane Dufresne, Karkwa, Yves Lambert, Maurane, Ariane Moffatt, Michel Pagliaro, Bernard Simard, Lynda Thalie, Marie-Jo Thério, Annie Villeneuve, Florent Vollant, Bob Walsh et Gilles Vigneault.
Animé par Yves Jacques, qui prêtait alors son âme à Samuel de Champlain, ce rendez-vous estival fut sans contredit un des moments forts des célébrations 2008.
jeudi 27 novembre 2008
Photo-Reportage Karkwa (2)
Karkwa à M For Montreal:
Test de son
Les coulisses
La minute avant la prestation
La prestation
Wrap-up
M pour Montréal : Karkwa
Karkwa - M pour Montréal - 2008-11-22 (photo: Jean Lalonde)
Dans le carnet musical du 26-11-08 de Jean Lalonde, directeur Internet pour l'Équipe Spectra:
J'ai regretté, samedi, de ne pas avoir encore bien écouté Le volume du vent, le dernier album de Karkwa (honte à moi). Dans le contexte d'un showcase comme samedi, il était normal qu'ils se concentrent sur leur matériel récent. Je ne les ai donc pas vu interpréter les pièces que je connais de leur précédent album Les tremblements s'immobilisent, comme Coup d'état. Il faudra voir leur spectacle complet pour ça. Mais si je me fie aux commentaires de Marie-Christine Blais, ça en vaut le coup :
Dix-huit chansons comme autant de voyages musicaux, à la fois complexes et organiques, qui évitaient l'écueil du planant pour être plutôt atmosphériques et rock, très rock. Chacun des morceaux a eu droit à sa longue plage musicale forte, avec quasi toujours ce dialogue riche entre les percussions inventives de Julien Sagot et les claviers éblouissants de François Lafontaine. Source: Cyberpresse
J'ai beaucoup apprécié ce que j'ai entendu samedi, en particulier les jeux de percussions supportées par deux des cinq membres du groupe. Mais j'aurai une autre chance de voir Karkwa le 11 décembre, au Métropolis. (...)
Donner l'espoir
Bénéfice 2008 - Jeunes musiciens du monde Vendredi 28 nov 2008 à 20h30, Club Soda, 1225, boul. St-Laurent, Mtl · (514) 286-1010 avec Pierre Lapointe, Lost Fingers, Karkwa, Tricot Machine, etc.
Après Kalkeri, Québec et Montréal, Jeunes musiciens du monde a fondé une nouvelle école à Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue, où l'apprentissage de la musique se fera à travers les traditions des Premières Nations.
Contes. Rythmes. Danse. Chants. C'est tout l'univers traditionnel des Anicinapeks que l'équipe de Jeunes musiciens du monde (JMM) transmettra aux jeunes de 1re, 2e et 3e années qui fréquentent l'école Mikizicec de Kitcisakik. Pourquoi? Pour favoriser le sentiment d'appartenance envers l'identité autochtone. Et pour permettre à ces jeunes de se réapproprier leurs traditions. "On a le souci de transmettre et de conserver la langue. Les jeunes Anicinapeks ne parlent pas beaucoup leur langue maternelle. Certains ne peuvent pas parler à leurs grands-parents, qui ne parlent pas le français", note Mathieu Fortier, l'un des fondateurs de JMM.
L'expansion arrive à un moment où les choses vont bien pour Jeunes musiciens du monde, que ce soit au Québec ou en Inde. "À Kalkeri, cette année, il y a eu 400 demandes d'admission. Au début, il fallait aller faire le tour des villages pour faire de la prospection. Aujourd'hui, pratiquement tous les jours, des parents viennent nous voir avec leurs gamins", souligne le fondateur.
Après la mise sur pied de l'école de Kitcisakik, l'équipe de Jeunes musiciens du monde a concentré ses énergies sur les spectacles-bénéfice à venir, une part importante - voire essentielle - du financement de l'organisme. "Ça représente environ 30 à 40 % du budget annuel. C'est un moment critique chaque année pour Jeunes musiciens du monde: on ne peut pas se permettre l'échec là-dedans. L'échec d'une soirée-bénéfice remettrait en question le fonctionnement des écoles pour l'année", note Mathieu Fortier.
Cette année, après Québec et Montréal, une antenne de JMM formée autour de Seb Martel, guitariste de M (entre autres), organise un spectacle-bénéfice dans la salle de la mairie de Montreuil, en France. Les chanceux qui iront découvrir cette salle de 800 places le 9 décembre prochain pourront y entendre, notamment, Camille, Albin de la Simone, Sanseverino de même qu'Amadou et Mariam. Rien de moins. Et avec la forte population d'origine malienne à Montreuil, l'événement pourrait devenir le prélude à une nouvelle expansion. "Qui sait, ça deviendra peut-être un tremplin pour aller chercher du financement et des appuis pour faire quelque chose au Mali", espère M. Fortier.
Cela dit, Montréal ne sera pas en reste. Outre le cocktail dînatoire en compagnie de Florence K, Claire Pelletier et plus, la soirée prendra son envol ensuite avec les performances de Pierre Lapointe, Tricot Machine, Karkwa, Patrick Watson, The Lost Fingers, Xavier Caféïne, Catherine Major, Samian, Antoine Gratton, Les Charbonniers de l'enfer, Jérôme Minière, Misteur Valaire, Pépé, Le Vent du Nord, Colectivo, Pascal Dufour, Anodajay, Ivy, EP Bergen, Doriane, Galant tu perds ton temps, Emilie Clepper, Amrita Choudhury ainsi que les élèves et professeurs de l'école de Montréal. "Chaque année, plus de 50 artistes se déplacent pour les soirées-bénéfice parce qu'ils croient à la cause, mais aussi parce qu'au fil des ans, c'est devenu un événement, un happening", conclue Mathieu Fortier.
mercredi 26 novembre 2008
SOCAN Les dix chansons les plus populaires
Les auteurs-compositeurs des dix chansons les plus populaires de 2007, dont Michel Rivard, Claude Dubois et Mes Aïeux, ont été récompensés hier par la SOCAN, société canadienne qui gère les droits d'auteur. (...)
Beau succès
En recevant son prix pour Les Jours de pluie hier, le duo Alfa Rococo a tourné la page sur une année marquée par le succès et deux Félix. «Cette chanson a commencé à jouer à la radio alors que nous étions encore en studio pour l'album, a remarqué un David Bussières amusé. Pour dire comme Louis-Jean Cormier (de Karkwa), tu ne t'attends pas à ça quand tu composes une chanson tout seul dans ta chambre d'hôtel.»
M pour Montréal - Jour 3
par Stephanie Gagnon, M6.ca, Decouvertes musicales
mardi 25 novembre 2008
Un « oui! » unanime
[Le mercredi 5 novembre 2008]
Les artistes approchés pour participer au disque hommage à Gaston Miron ont tous accepté la proposition avec enthousiasme. Ainsi, le grand poète revit sous la voix des Yann Perreau, Michel Rivard, Daniel Lavoie, Plume, et bien d’autres.
Catherine Pépin reçoit pour parler de l’œuvre Gilles Bélanger, le directeur artistique, et Louis-Jean Cormier, le réalisateur.
Douze ans après la disparition du grand poète Gaston Miron, Gilles Bélanger a rassemblé douze artistes québécois autour d’un disque hommage au poète.
Les textes de l’album sont tirés du recueil L’homme rapaillé de Gaston Miron publié en 1970. Les poèmes ont été mis en chanson par Gilles Bélanger. L’album est une réalisation de Louis-Jean Cormier.
Miron en chanson
Gaston Miron (1928-1996)
Douze hommes rapaillés : Gaston Miron en chanson
Une critique de François Blain
François Blain est réalisateur à l'émission MACADAM TRIBUS, diffusée le vendredi et le samedi de 20 h à 23 h, à la Première chaîne de Radio-Canada.
Souvent qualifié de premier poète québécois (par opposition à canadien-français), Gaston Miron a été associé, par le journal Le Monde, à la « race des Hugo et des Neruda ». L'instigateur de La Nuit de la poésie en 1970 disait lui-même avec fièvre ses poèmes d'amour et de liberté.
C'est vous dire le défi de mettre ces épopées poétiques en musique. Gilles Bélanger s'y est attaqué il y a un bon moment déjà. L'auteur-compositeur a ajouté de la musique à sept textes de Miron sur le plus récent album de Chloé Sainte-Marie (Parle-moi).
12 hommes dépareillés
Ici, Bélanger poursuit son travail soigné d'arrangeur poétique. En écho à l'oeuvre unique de l'auteur de L'homme rapaillé, il a réuni douze hommes sensibles aux mots, chacun à leur manière, soit Yann Perreau, Martin Léon, Jim Corcoran, Michel Rivard, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Michel Faubert, Daniel Lavoie, Louis-Jean Cormier, Richard Séguin et Plume Latraverse. Bélanger a lui-même fermé la marche en interprétant Parle-moi.
Avec Chloé Sainte-Marie, ce titre, mais aussi Mon bel amour (repris par Jim Corcoran), Au sortir du labyrinthe (Vincent Vallières) ou Le monde sans issue (Daniel Lavoie), avaient une couleur homogène, celle du folk doux qui sied si bien à l'interprète des poètes québécois depuis trois disques. Ces airs se sont inscrits dans nos oreilles.
À la croisée de nous deux
Cette fois, chacun des invités semble interpréter une de ses propres chansons. Louis-Jean Cormier pourra mettre La route que nous suivons sur le prochain CD de Karkwa. Les fans du groupe n'y verront que du feu. Vincent Vallières pourrait faire de même avec Au sortir du labyrinthe. Le chant fragile de Plume dans Désemparé est dans le droit fil de son récent album, Plumonymes.
Cela est sûrement dû à la réalisation et aux arrangements de Louis-Jean Cormier et de sa bande de musiciens. Combiné à l'art de Gilles Bélanger d'écrire des chansons avec des poèmes, qui portent pourtant leur propre rythme et leur propre musique, le chanteur de Karkwa a signé des habits sur mesure pour chacun des auteurs-compositeurs, devenus pour une fois interprètes.
Mon beau poème navigateur
Cette valse entre le poème et la chanson se danse depuis très longtemps. Les deux se toisent sans toujours réussir à s'embrasser joliment. Auteur-compositeur peu connu pour ses disques, dont Mama Lucy en 1994, Gilles Bélanger sait y faire.
En plus de Miron, il a déjà mis en musique Denise Boucher, Patrice Desbiens, ou Roland Giguère. Il sait prendre les mots de Miron - le conteur et le poète de l'oralité - pour les transformer, tout naturellement, en chanson.
Artistes variés Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron
Spectra SPECD 7809
Photo-Reportages Karkwa
Photo-Reportage de Karkwa par le photographe Patrick Cormier
Il a commencé samedi le 22 Novembre à M for Montréal, ensuite il part avec eux aux dates suivantes : 11 Décembre - Montréal ; 12 Décembre - Dolbeau ; 13 Décembre - Québec, Pour 2009 il verra bien et pour l'Europe en mars en tout cas il en est sûr!
Voici la première étape, l'échauffement au local de pratique pour un entrevue avec Longueur d'onde : http://www.pcormier.com/karkwa/20nov2008/
Coup de coeur de Ca manque à ma culture
La soirée bénéfice de Jeunes Musiciens du Monde au Club Soda le 28 novembre
La soirée bénéfice de Jeunes Musiciens du Monde se tient le 28 novembre au club Soda. Celle-ci a pour but d’appuyer la mise sur pied d’un nouveau projet : une école de musique pour les jeunes de la communauté algonquine de Kitcisakik. Ainsi, à 20h30, Montréal est invité à passer la soirée avec Pierre Lapointe, The Lost Fingers, Patrick Watson, Karkwa, Tricot Machine, Florence K, Antoine Gratton, Les Charbonniers de l'enfer, Xavier Caféïne, Jérôme Minière et plusieurs autres ! Pour plus de renseignements, visitez le site Internet de Jeunes Musiciens du Monde.
M pour, j’trouve rien qui rime …
Ma soirée à M pour Métropolis, show de clôture des festivités de M pour Maontréal(sic) en quelques étapes. (...)
Les EXCELLENTS, Karkwa :
M pour Maturité : Karkwa
Posted by Valerie in Music, Midnight Poutine, November 24, 2008
Si on les compare aux deux autres [We Are Wolves, Radio Radio], Karkwa est le groupe qui a le plus de métier. Dix ans de carrière, de grosses tournées médiatiques – c’est à se demander si Karkwa ont vraiment besoin d’événements comme M pour Montréal. Il faut croire que oui, puisque la réalité est que toute publicité est bonne à faire.
Contrairement à We Are Wolves, Karkwa se sont préparés à M pour Montréal en choisissant d’interpréter seulement que des succès pour leur courte apparition sur la scène du Metropolis. Dans un monde idéal, le groupe préférait pouvoir toujours faire de courts concerts percutants comme celui-là.
Les membres de Karkwa sont conscients que l’année 2008 représente une sorte de consécration pour le groupe : leur album « Le volume du vent » s’est mérité de nombreux prix, autant auprès de l’industrie qu’auprès de médias indépendants.
Même s’ils sont rois ici, Karkwa ne connaît pas toujours la gloire à l’extérieur du Québec. Les membres du groupe ont vécu leur pire concert à l’Île du Prince Édouard - où ils se produisaient dans un stade de base-ball - et a foule s’était déplacée le plus loin possible de la scène. Cette expérience a permis aux gars de Karkwa de réaliser qu’il ne faut rien prendre pour acquis, même si on ressort de l’ADISQ les bras pleins de statuettes.
Pour l’année 2009, Karkwa a déjà des projets de tournée en France qui devraient se dérouler sur plusieurs semaines. En attendant, ils seront au Club Soda pour un concert béméfice le 28 novembre prochain, et en supplémentaire au Metropolis le 11 décembre.
lundi 24 novembre 2008
M pour Montréal au Métropolis Du talent à revendre!
"Karkwa, qui a fait vivre aux spectateurs une sorte d’émerveillement collectif en les plongeant dans leur univers et en interprétant avec une passion contagieuse et une justesse irréprochable les tubes de leur disque"
La troisième édition de M pour Montréal a pris fin au Métropolis samedi dernier, où les Cœur de Pirate, Jon Lajoie, Karkwa, We Are Wolves et Pierre Lapointe ont clôturé l’événement qui s’était déroulé du 20 au 22 novembre.
M pour Montréal, c’est l’événement musical qui permet à différentes formations de se donner en spectacle devant public et chercheurs de talents dans le but de se faire connaître.
Pour cette troisième édition de M pour Montréal, ce sont le Cabaret et le Studio Juste pour rire, ainsi que les Foufounes Électriques et le Métropolis, qui ont ouvert leurs portes pour accueillir ces artistes émergeants et faire rayonner leur talent ici comme à l’étranger, grâce à la présence de nombreux délégués internationaux intéressés à découvrir la musique qui se fait ici.
Vingt-et-une formations, dont seize de Montréal et cinq de Toronto, ont ainsi profité de la plate-forme que leur offre M pour Montréal pour démontrer qu’elles avaient du talent à revendre. Pour certaines, ce n’était pas leur première participation. Il faut dire que l’événement a connu un franc succès depuis ses débuts en 2006 et promet encore plus pour les années à venir.
Ce sont la charmante Coeur de pirate, Jon Lajoie (L’Auberge du chien noir), célèbre créateur de webvidéos diffusés sur YouTube (Show Me Your Genitals, Everyday Normal Guy) dont les talents de stand up sont aujourd’hui convoités par Hollywood, le groupe rock-alternatif Karkwa, gagnant de deux trophées à l’ADISQ en 2008, We Are Wolves, des musiciens et chanteurs électropunk, et notre cher Pierre Lapointe qui ont fait vibrer la métropole, samedi soir dernier, lors du spectacle-clôture de l’événement.
Les merveilleux mondes de Pierre Lapointe et Karkwa
Les prestations à souligner pour ce spectacle de clôture sont sans aucun doute celles de Karkwa, qui a fait vivre aux spectateurs une sorte d’émerveillement collectif en les plongeant dans leur univers et en interprétant avec une passion contagieuse et une justesse irréprochable les tubes de leur disque, et de Pierre Lapointe, qui enregistre présentement un album et qui nous a interprété quelques-unes de ses nouvelles chansons.
N’oublions pas Les Dales Hawerchuk, Sweet Thing, The National Parcs, Pas Chic Chic, Lioness, Duchess Says, Chinatown, Arkells, Winter Gloves, Beast, Woodhands, CLAASS, Misteur Valaire, Colin Munroe, Radio Radio, Red Mass et Gatineau, qui se sont donnés corps et âme les deux soirs précédents.
Cette troisième édition de M pour Montréal démontre que l’événement a bien sa place dans l'univers culturel, puisque non seulement le Métropolis était bondé pour le spectacle-clôture, mais les chercheurs de talents avaient dans leur mire quelques-uns de nos artistes qui sont déjà connus et aimés du public, notamment grâce à la visibilité que leur a offert M pour Montréal dans ses éditions précédentes.
C’est un rendez-vous pour l’an prochain!
M pour Marketing
Les grands gagnants du dernier gala de l’ADISQ, beaucoup plus confiants que lorsque je les avais vus aux Francofolies, se sont amenés sur la scène, chose qu’ils referont aussi tôt que le 11 décembre, en informant le public si inquiet : « Aux dernières nouvelles, c’était 2-2 pour le match! », tout juste avant d’entamer l’excellente pièce Le compteur. Nous ayant préalablement avisé qu’ils allaient tout donner dans les trente minutes qu’ils leurs étaient accordés, il n’a pas été surprenant de voir le groupe se défoncer, au grand plaisir des fans et de, je l’espère, les invités d’honneurs. Honnêtement, Karkwa est un excellent groupe qui mérite amplement d’être soutenu. (...)
Gigwise is particularly looking forward to seeing Karkwa
Asdo Winter Gloves and Woodhands
We Are Wolves side project CLAASS were the talk of M For Montreal after day two closed in fine fashion. The electro trio put on an impressive show at Juste Pour Rire following equally promising sets from Winter Gloves and Woodhands.
The night began amidst flurries of snow with sets from Montreal’s Chinatown and Toronto’s Arkells, the latter ploughing a similar furrow to the Hold Steady but with a poppy edge. New Island Records signing Beast were the marmite band of the night with their mixture of Massive Attack meets Rage Against The Machine.
Today sees the last of the showcases take place and the action move venues to Foufounes Électriques and Metropolis before the big closing party. Gigwise is particularly looking forward to seeing Karkwa plus We Are Wolves on their home turf.
More from Montreal tomorrow.
dimanche 23 novembre 2008
M pour Montréal: finir sur une bonne note...
Karkwa était l'un des groupes invités lors du spectacle M pour Métropolis. Photo: Canoë
L’événement M pour Montréal s’est terminé samedi soir avec un spectacle fleuve sous le signe de la diversité. Intitulé M pour Métropolis, il mettait en vedette Cœur de pirate, We are wolves, Karkwa, Jon Lajoie et Pierre Lapointe. Un spectacle à la hauteur des attentes.
Pendant trois jours, M pour Montréal a attiré des gens de l’industrie de la culture, dont des chroniqueurs, producteurs et programmateurs de festivals, provenant d’une dizaine de pays. Mais ce samedi, il y avait beaucoup de fans de musique au Métropolis venus voir l’éclectique programmation de la soirée.
C’est la jeune chanteuse Cœur de pirate a ouvert le bal. Inconnue du grand public il y a quelques mois à peine, Béatrice Martin de son vrai nom, a très bien fait derrière son piano, saisissant du même coup l’opportunité de se faire remarquer. En plus des chansons de son album éponyme, la chanteuse, ajoutée à la programmation à la dernière minute, a offert une reprise de Étienne d’août, du groupe Malajube. Une interprétation personnelle plus planante, mais tout aussi envoûtante que l’originale.
De tout pour tous
L’humoriste et comédien montréalais Jon Lajoie, dont les vidéos font un malheur sur internet depuis plusieurs mois, suivait après la douce musique de Cœur de pirate. Le jeune homme à l’humour pas très subtil, récemment revenu de Los Angeles, a présenté des numéros qu’on retrouve sur son site internet comme Everyday normal guy et Why did you leave me en plus d’offrir des extraits de stand-up. Les blagues sont encore meilleures en le voyant sur scène que derrière son écran sur Youtube.
Un habitué de l’événement, Karkwa était ravi d’être invité de nouveau. Fort de leur Félix de meilleur groupe décerné lors du dernier gala de l’AIDSQ, le groupe semble surfer sur une vague de bonheur.
«On va tout donner durant 30 minutes», a lancé Louis-Jean Cormier, chanteur et guistariste de Karkwa. La performance du groupe était effectivement endiablée avec, entre autres, Le compteur, Échapper au sort et La façade, trois chansons tirées de leur plus récent album Le volume du vent.
Le trio montréalais électro We Are Wolves a aussi mis toute la gomme, puis, Pierre Lapointe a clôt cette soirée dont le menu varié a su satisfaire tous les mélomanes. Espérons que M pour Montréal reviendra pour une 4e édition l'an prochain afin d'offrir aux fans de musique, et ils sont nombreux à Montréal, d'autres soirées de qualité comme celle de samedi.
M pour quoi au juste?
Photo: Rémi Lemée, La Presse
Karkwa a toujours eu comme ambition de se faire connaître en Europe francophone. "Là, tout est signé, assure Sandy Boutin, évoquant une tournée au printemps et une autre à l'été"
Une cinquantaine de chroniqueurs musicaux et de programmateurs de festivals d'une dizaine de pays sont en ville depuis jeudi pour s'en mettre plein les oreilles dans le cadre de M pour Montréal. À l'heure qu'il est, ils ont déjà assisté aux prestations d'une douzaine de groupes d'ici dont The National Parcs, Pas Chic Chic et Beast. Cet après-midi, ils verront notamment Radio Radio, et finiront leur journée aux petites heures de la nuit lorsque Pierre Lapointe quittera la scène du Métropolis, mettant le point final à un spectacle fleuve auquel auront aussi participé Coeur de pirate et We Are Wolves.
M pour Montréal, lancé à l'automne 2006 par Sébastien Nasra (Jorane et, désormais, l'étiquette Véga Musique) et son ami Martin Elbourne (Glastonbury Festival) a pris pas mal de coffre. Sa liste d'invités étrangers a maintenant beaucoup d'envergure et le nombre de groupes qui leur sont présentés augmente sans cesse, lui aussi. M pour Montréal a maintenant les moyens de jouer son rôle: faire l'entremetteur entre les artistes d'ici et les professionnels de la musique d'ailleurs dans le monde.
Sébastien Nasra a voulu que M pour Montréal soit une vitrine pour le talent local et même un tremplin pour une carrière internationale. Est-ce que ça fonctionne vraiment? «C'est un coup de pouce de plus dans le développement d'un groupe», assure Sandy Boutin, agent de Karkwa, qui faisait partie des groupes présentés l'an dernier, et qui sera du spectacle au Métropolis ce soir.
Karkwa a toujours eu comme ambition de se faire connaître en Europe francophone. «Là, tout est signé, assure Sandy Boutin, évoquant une tournée au printemps et une autre à l'été. Est-ce que c'est M pour Montréal qui a rendu ça possible? Ça n'a pas nui. Mais je ne peux pas attribuer la signature du groupe avec une étiquette de disques et sa mise sous contrat avec une agence de spectacles européens juste à cet événement-là.»
Là où M pour Montréal fait toute la différence, selon lui, c'est qu'il invite des programmateurs et des professionnels intéressés par le rock et le hip-hop, alors que ceux qui avaient l'habitude de venir au Québec - notamment aux FrancoFolies - provenaient d'organismes principalement intéressés par la chanson. De fait, ce n'est pas aux Francos ou au Coup de coeur francophone qu'on risque de croiser un journaliste du NME, un hebdo rock britannique, ou un représentant du festival américain Coachella.
Jean-François Foulon, du festival Les 3 éléphants, en France, est de ces professionnels qui ont fait le voyage pour repérer des artistes d'ici. «C'est une belle proposition artistique que de voir ces groupes dans leur environnement naturel, si je puis dire, expose le programmateur. Forcément, le public d'ici est plus réceptif et ça nous donne une idée de ce qui pourrait se passer chez nous, en France, une fois que le travail de présentation sera fait.»
Il est surtout venu pour entendre Beast et Radio Radio. «Je les ai découverts récemment et c'est un son qui m'intéresse beaucoup, dit-il du groupe rap acadien. Ils sont venus à Paris il y a trois semaines, mais je n'ai pas pu aller les voir.» M pour Montréal sert précisément à ça: s'assurer que les professionnels étrangers entendent le talent local.
Aucune prestation ne chevauche une autre, contrairement aux grands supermarchés du rock comme le SXSW d'Austin, au Texas, ou le CMJ de New York. Ici, les professionnels sont captifs. Dans le bon sens du terme, précise M. Foulon. «On est plus dispos et plus concentrés parce qu'on est là exprès pour ça.»
samedi 22 novembre 2008
Jeunes Musiciens du Monde
Jeunes musiciens du monde (JMM) invite le public à participer à sa septième édition des soirées bénéfice.
Le cocktail dînatoire donnera le coup d’envoi à 17h30, en offrant aux convives de succulentes bouchées, du vin de qualité, un encan d’œuvres d’art ainsi que des prestations de Florence K, Misteur Valaire, Amrita Choudhury et d’artistes surprises.
À partir de 20h30, suivra le spectacle festif couru et attendu avec des prestations généreuses de Pierre Lapointe, Tricot Machine, Florence K, Karkwa, Patrick Watson, The Lost Fingers, Xavier Caféïne, Doriane, Catherine Major, Samian, Antoine Gratton, Les Charbonniers de l’enfer, Jérôme Minière, Misteur Valaire, Pépé, Le Vent du Nord, Colectivo, Pascal Dufour, Emilie Clepper, Anodajay, Ivy, EP Bergen, Claire Pelletier, Amrita Choudhury, Galant, tu perds ton temps, ainsi que les élèves et les professeurs de notre école de Montréal.
Les spectacles JMM sont devenus des événements très prisés au Québec, attirant en 2007 près de 3000 personnes. Les soirées se distinguent par leur caractère explosif, leur liberté et les collaborations spontanées (jam) entre les artistes : de grands happenings à ne pas manquer qui se terminent toujours dans un climat festif aux petites heures du matin!
Rappelons que les fonds récoltés lors des soirées sont la principale source de financement des trois écoles de JMM, soit la Kalkeri Sangeet Vidyalaya en Inde, l’École de Québec (Saint-Sauveur) et l’École de Montréal (Hochelaga-Maisonneuve). De plus, les soirées bénéfice 2008 viendront appuyer la mise sur pied d’un nouveau projet qui nous tient à cœur : une école de musique gratuite pour les jeunes de la communauté algonquine de Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue. Ainsi, la participation du public permettra à plus de 300 jeunes de poursuivre leur démarche personnelle et musicale.
Jeunes musiciens du monde est un organisme de bienfaisance fondé en 2002, à Québec. Il développe des écoles de musique gratuites, axées sur le patrimoine, dans le but de contribuer à l’épanouissement des jeunes. Jeunes musiciens du monde est né de l’idée qu’un monde plus juste, solidaire et responsable est possible. Une conviction profonde, qui se concrétise en offrant aux jeunes l’opportunité de puiser dans leurs racines culturelles et sociales pour trouver force et inspiration.
» http://www.jeunesmusiciensdumonde.org/
M pour Montréal : Promouvoir la culture montréalaise
M pour Montréal : Promouvoir la culture montréalaise
Grand buffet de la scène montréalaise, M pour Montréal, prend son envol ce jeudi soir pour faire connaître la saveur locale aux quatre coins du monde.
L’effervescence de la scène locale montréalaise n’est plus à prouver. Reste maintenant à faire connaître ces artistes à travers le monde. C’est pourquoi un événement comme M pour Montréal existe: promouvoir la culture d’ici et réussir à exporter ses nombreux talents.
Du 20 au 22 novembre, une cinquantaine de représentants de l’industrie musicale dont des producteurs de disques, des journalistes ainsi que des promoteurs de partout dans le monde ont été invités à assister cet événement fondé en 2006 par Sébastien Nasra avec la collaboration du Britannique Martin Elbourne. Les spectacles sont aussi ouverts au public.
La troisième édition de cet événement met en vedette des noms bien établis comme Pierre Lapointe et Karkwa, ceux au grand potentiel comme Beast, National Parcs, Duchess Says et We Are Wolves. Sans mentionner ceux qui font de plus en plus parler d’eux dans les médias comme Pas Chic Chic, Chinatown et Winter Gloves.
Cette année, un volet intitulé T pour Toronto a d'ailleurs été ajouté à la programmation. Les groupes Woodhands, The Mark Inside et Arkells y participeront les 20 et 21 novembre.
M pour Montréal se clôturera le 22 novembre avec une soirée intitulée M pour Métropolis avec en vedette We Are Wolves, Karkwa, Pierre Lapointe ainsi que Cœur de Pirate et John Lajoie. D’ici là, de nombreux spectacle sont présentés chaque soir au Cabaret Juste pour rire.
Pour plus d’information, consulter le site www.mpourmontreal.com
vendredi 21 novembre 2008
«Rencontres», le spectacle commémoratif du 400e de Québec, lancé sur DVD
Le spectacle «Rencontres», présenté les 3, 4 et 5 juillet derniers pour souligner le 400e anniversaire de la ville de Québec, sera disponible en magasin sur DVD à compter du 2 décembre. Plusieurs artistes comme Robert Charlebois, Karkwa et Diane Dufresne étaient de la partie.
Produit par Avanti Ciné Vidéo et mis en scène par Pierre Boileau, «Rencontres» était un spectacle exclusif conçu pour commémorer l'anniversaire de la fondation de Québec.
Marco Calliari, Charlebois, Claude Dubois, Luce Dufault, Dufresne, H'SAO, Karkwa, Yves Lambert, Maurane, Ariane Moffatt, Michel Pagliaro, Bernard Simard, Lynda Thalie, Marie-Jo Thério, Annie Villeneuve, Florent Vollant et Bob Walsh et Gilles Vigneault y participaient.
Le DVD est disponible par l'entremise de la firme Imavision. Il est déjà en vente sur le site www.imavision.com. On le trouvera en boutique au début du mois prochain
Douze hommes rapaillés chantent Gaston Miron
HOMMAGE
Épaulé par la virtuosité de Jean-Louis Cormier et François Lafontaine (Karkwa), Robbie Kuster (Patrick Watson) et Mario Légaré (Octobre), le beau projet instigué par Gilles Bélanger a pu prendre son envol dans une direction aussi contemporaine qu'inspirée, donnant aux poèmes du légendaire Gaston Miron un nouveau souffle.
Douze chanteurs (dont Yann Perreau, Michel Rivard, Pierre Flynn et Plume Latraverse) se succèdent sur cette pop planante, relevant à divers niveaux le défi de se laisser posséder par la voix d'un poète à influence tentaculaire.
Une cohésion irréprochable au niveau de la réalisation (J.-L. Cormier) qui nous offre l'opportunité de voir dans des conditions égales à travers quelle âme l'imaginaire du défunt poète reprend vie.
jeudi 20 novembre 2008
M POUR MONTRÉAL : L'accent francophone
LE FRANÇAIS AU RENDEZ-VOUS
De la place pour tous
La crème de la métropole
Une quinzaine de groupes montréalais montants, dont Duchess Says et The National Parcs, se produisent jusqu'à samedi. S'ajoutent également cette année des groupes de la Ville Reine, comme Woodhands et Sweet Thing, dans la cadre de la plateforme T pour Toronto. Celle-ci vise à créer des liens entre les deux villes les plus bouillonnantes sur le plan musical au Canada.
Le spectacle de clôture, intitulé M pour Métropolis, réunit Karkwa, We Are Wolves, Pierre Lapointe et Coeur de pirate.
S pour showcase
Le volet industriel de M pour Montréal comprend deux panels, dont l'un portant sur l'état de l'industrie française du spectacle. Les organisateurs comptent sur la présence de représentants des États-Unis, d'Écosse, d'Espagne et de Finlande. Des têtes chercheuses des deux plus importants festivals français, les Eurockéennes et le Printemps de Bourges, font partie du public que les artistes ont à épater lors de leurs performances.
Photos de la rentrée Montréalaise de Karkwa
photos par Patryk Pigeon
Grande rentrée montréalaise signifiant le début de la tournée de leur dernier album -Le Volume du Vent- au Club Soda de Montréal, le 9 octobre 2008. Karkwa ressort grand gagnant du Gala de l’Alternative Musicale Indépendante du Québec (GAMIQ), à voir sur notre site, en remportant les honneurs dans les catégories Artiste de l’année / Auteur-compositeur de l’année / Album Indie Rock de l’année. Ceux que l’on retrouve également en nomination dans 4 catégories au prochain gala de l’ADISQ promettent toute une performance lors de cette soirée qui sera diffusée sur les ondes de Radio-Canada le 2 novembre 2008. Bonne chance à eux!
16 belles photos s'en suivent sur le site de Flash Québec
Charlebois et la vitalité de Karkwa
Charlebois promet «un show intense»
Robert Charlebois enchaîne tournée par dessus tournée. Moins d’un an et demi après Tout écartillé, le revoilà avec Avril sur Mars, «le plus gros show, le plus intense» de sa carrière.
Charlebois sera à Québec avec ce nouveau cru le 27 novembre, à la salle Albert-Rousseau. Sur scène, quinze de musiciens - le Mur du Son Orchestra - et les plus grands succès du chanteur. «C’est un peu un prolongement de Tout écartillé», dit l’auteur-compositeur.
Charlebois frétille d’impatience. «Ce big band est la formule idéale pour moi. Avec un orchestre symphonique, il faut que t’aies un son plus doux. Il y a des musiciens symphoniques qui capotent aussitôt qu’ils voient un amplificateur. Avec 15 musiciens, comme j’ai, c’est un compromis entre le symphonique et le band régulier. Tu peux aller dans le très accoustique comme le décapant. Mes 15 musiciens ne sont pas un big band comme ceux qu’avait Frank Sinatra. Ça brasse plus» explique le chanteur. À son agenda, Robert Charlebois a une douzaine de spectacles Avril sur Mars inscrits d’ici les Fêtes.
Par la suite il signera la mise en scène du spectacle Boîte à chansons à l’affiche au Théâtre Petit Champlain les 6 et 7 mai. Au menu de la soirée, Claude Gauthier, Pierre Calvé, Pierre Létourneau et Jean-Guy Moreau. «Ce spectacle sera à l’autre bout du spectre. Il y a de bonnes chances qui je monte chanter La Boulée à l’un ou l’autre de ces deux soirs, à Québec» dit Charlebois.
Par ailleurs, le chanteur promet du neuf en 2009. «J’aime ce genre de jeux de mots», dit-il en parlant d’un nouvel album. Charlebois ne dévoile pas les teintes de ce prochain disque mais ses fans pourraient y retrouver des duos.
«J’en ai fait beaucoup dans ma carrière. Avec Mouffe, Louise Forestier… Je ne dis pas que ce sera un disque de duos mais lorsque j’ai chanté Miss Pepsi et Mme Bertrand, sur disque, il n’y avait que ces deux chansons en duo. Je me verrais bien faire des duos avec Diane Dufresne», mentionne-t-il.
Par le temps qui court, Charlebois est heureux de constater que la chanson québécoise traverse une belle période en matière de relève. «Au dernier gala de l’ADISQ, j’ai joué avec Les Cowboys Fringants. Il y a une grande vitalité dans la chanson québécoise quand on pense aux Cowboys, à Karkwa et tous les autres», termine-t-il.
mercredi 19 novembre 2008
eXterio et l'industrie
L'industrie
(....) eXterio existe depuis 1992. De quelle façon l'industrie musicale québécoise a-t-elle évolué depuis? Jessy Fuchs reconnaît qu'au début, les membres étaient jeunes et qu'ils ne faisaient pas partie de l'industrie comme tel.
Depuis cinq ans, il avoue toutefois que les médias font désormais preuve d'une plus grande ouverture à l'égard des musiques émergentes. Les groupes de cette scène ont fait des pressions pour inciter les journaux et les radios à les faire connaître, raconte Jessy.
«C'est devenu ensuite cool d'aimer la scène émergente et de l'encourager. Par exemple, c'est rendu cool d'aimer Karkwa et Pierre Lapointe. C'est devenu ça, le mainstream. Là, maintenant, tout d'un coup, (les médias) se rendent compte que ce n'est pas très payant d'encourager la scène émergente. Ça ne rapporte pas beaucoup. Les gens n'achètent pas tellement de disques. Les disques qui se vendent en grosse masse, ça reste quand même ceux de Sylvain Cossette. Le problème, c'est qu'il y a une grosse ouverture du public. Ça paraît bien. C'est comme l'environnement. Ça paraît bien de dire que tu recycles mais il y a comme un fond de mensonge dans tout ça un peu», dénonce le musicien. «Alors que tu chauffes un gros pick-up», ajoute Loots! «Moi, j'ai un gros 4X4 mais je recycle», renchérit Jessy.
L'ADISQ a beau dire qu'elle encourage la scène locale, la réalité est très différente, ajoute ce dernier. «La musique a beaucoup changé depuis qu'on en fait. Dans les cinq dernières années, il y a eu cette première ouverture à la scène locale qui a permis à des groupes comme nous, plus rock, d'entrer à la radio et à la télé, ce qui était impossible avant. Aujourd'hui, il y a comme un backlash», déplore le bassiste.
eXterio fait partie de l'écurie de Slam Disques, une étiquette qui a vu le jour en 2003 à l'initiative de Jessy. Comment fait-il pour composer avec sa double personnalité de musicien et de dirigeant d'une compagnie de disques? «Là où, ça entre en conflit, c'est lorsque vient le temps de prendre une décision avec le band qui demande également une implication de la part du label. À ce moment-là, je dois choisir le chapeau que je vais porter. Il faut que je fasse cependant attention de ne pas prendre mon droit de veto en tant que label pour surpasser mon droit de veto en tant que membre du groupe. Ce n'est pas évident», dit-il.(...)
Une brochette d’artistes occupera la scène du Centre culturel de Joliette
Le Centre culturel de Joliette présente la brochette d’artistes qui occuperont la scène de Rolland-Brunelle, le cabaret Telus et la salle de l’Envol après les Fêtes. Il y en a pour tous les goûts : chanson, humour, hip-hop…
Karkwa, groupe de l’heure et gagnant de nombreux Félix lors du dernier Gala de l’ADISQ, sera de passage le samedi 24 janvier dans le cadre de l’événement Joliette en chanson. (...)
Entrevue avec Karkwa , Benoît Gagnon TQS
Entrevue avec Karkwa (Section : Le Retour avec Benoît Gagnon)
François Lafontaine et Stéphane Bergeron, du groupe musical Karkwa, discutent du gala de l’ADISQ.
mardi 18 novembre 2008
lundi 17 novembre 2008
Karkwa dans la mediathéque de France Culture !
Karkwa Le volume du vent
Le groupe Karkwa est composé de :
Louis-Jean Cormier (Guitare / voix)
Stéphane Bergeron (Batterie)
François Lafontaine (Claviers)
Martin Lamontagne (Basse)
Julien Sagot (Percussions).
Liste des titres :
1. Compteur
2. Deux Lampadaires
3. Echapper au Sort
4. Oublie Pas
5. Frimas
6. Temps Mort
7. Façade
8. Mieux Respirer
9. Combien
10. Volume du Vent
11. Solstice
12. Dormir le Jour
13. A La Chaîne
14. Bonus Material [CD-ROM Track][*]
Audiogram
2008
dimanche 16 novembre 2008
Grand Theatre de Québec, le Vendredi 2 janvier 2009
Lauréat de quatre Félix dans les catégories groupe, auteur ou compositeur, album alternatif et vidéoclip de l'année au gala de l'ADISQ 2008!
Spectacle issu de leur tout nouvel album, Le Volume du vent, lancé en avril 2008. L'album s'inscrit dans la lignée du disque précédent tout en soufflant sur des terres nouvelles. En contrôle comme jamais de leur signature sonore, les cinq musiciens de Karkwa nous proposent un voyage marquant, dans le relief toujours changeant du monde actuel.
À voir absolument !
Karkwa : Le volume à fond
Article par Jean-François Cadieux, Montreal Campus
Les tremblements ne s’immobilisent certainement pas lorsqu’on parle de la formation Karkwa, véritable séisme dans la nouvelle scène musicale québécoise. Maintenant installé au sommet, le groupe ne souffre pas de vertige.
Pas de doute, le groupe rock montréalais Karkwa confirme sa place au sein des artistes québécois les plus importants de l’heure. Connu pour son rock gracieux mais ténébreux, le quintette exploite le même filon avec son troisième album, Le volume du vent. Les années ont porté fruit pour Karkwa, si l’on se fie au capharnaüm d’instruments en tout genre qui a lentement envahi le local occupé par le groupe depuis huit ans. De toute évidence, les jeunes enthousiastes qui ont participé à Cégeps en spectacle il y a dix ans sont loin derrière.
Formés en musique au Cégep de Saint-Laurent, les musiciens faisaient déjà preuve d’un talent indéniable. La chimie a facilement fait son œuvre puisque tous les membres, sauf le percussionniste Julien Sagot, avaient déjà joué ensemble dans le groupe Kalembourg, à Sept-Îles. Si le noyau de la formation était solide, la musique, elle, était beaucoup plus changeante.
Les musiciens pouvaient caracoler de la musique latine au hip-hop avec une aisance remarquable. Cette première incarnation de Karkwa, les rockeurs l’ont enterrée en 2003 avec l’album Le pensionnat des établis. «Le premier album était un peu une recherche de style, un peu n’importe quoi. Par la suite, nous voulions faire un disque qui allait dans une seule direction», explique le chanteur et guitariste du groupe, Louis-Jean Cormier, du fond d’un vieux divan essouflé.
Karkwa a véritablement pris son envol avec Les Tremblements s’immobilisent, lancé en 2005. L’album a révélé au grand public un groupe plus uni dans une musique planante, intrigante et mieux dirigée. La nouvelle voie de la formation a pris de court les habitués avec l’atmosphère menaçante et mélancolique des morceaux. Cette nouvelle facture sonore a valu au groupe maintes comparaisons à Radiohead.
Toutefois, à l’instar de la formation britannique, les membres de Karkwa ne considèrent pas leur musique comme dépressive. «Des fois, je ne comprends pas ce qu’on définit par sombre ou joyeux, affirme le percussionniste Julien Sagot. Est-ce que, par exemple, Led Zeppelin est joyeux? Sommes-nous tristes parce que nous parlons de thèmes sérieux? Je crois que les gens confondent parfois sombre et sérieux.»
Louis-Jean Cormier croit que Montréal a sa part de responsabilités à ce sujet. «Le climat dans lequel tu vis a certainement une influence. C’est de la musique un peu nordique qu’on fait. Elle est froide dans le bon sens du terme.» Le chanteur qualifie même plusieurs chansons d’ensoleillées, particulièrement sur Le Volume du vent. Un enthousiasme que partage avec humour François Lafontaine: «C’est glorieux, c’est pyramidal!»
Sombres ou pas, les textes soigneusement ficelés de Louis-Jean Cormier ont valu à Karkwa le prix de l’auteur ou compositeur de l’année au gala de l’ADISQ, en 2006. La musique ne prime pas sur la poésie au sein du groupe. «Les deux sont aussi importants, assure Louis-Jean Cormier. Je crois que notre but ultime est de faire le mariage parfait. La musique, le texte et le bon Dieu en haut!» Le chanteur dit s’inspirer fortement de la mélodie dans l’écriture. Il affirme que c’est elle qui exige les thèmes plus souvent qu’autrement. François Lafontaine confirme cette impression. «Il ne fonctionne pas avec une banque de textes, dit le claviériste au sujet de son acolyte. Lorsqu’un texte est sorti, il est vraiment propre à notre musique.»
Vent fort au sommet?
Le poids du succès, très peu pour Karkwa. Confrontée aux attentes envers le nouvel album, la formation s’est plutôt tournée vers l’aspect positif de la situation. «Nous ne nous sommes pas posé de questions à savoir quoi livrer pour répondre aux attentes», affirme Louis-Jean Cormier. Au contraire, le groupe profite de la maturité acquise au cours des trois intenses dernières années pour aiguiser ses flèches. «Nous n’avons pas changé notre façon de faire, dit François Lafontaine. Nous savons davantage ce que nous voulons.» «Ça se fait tout seul, renchérit Louis-Jean Cormier. Nous utilisons la même méthode qui nous a servi par le passé.» La pierre angulaire de ce processus est dans la dynamique de groupe. «Vous savez, les gars ont du goût», blague Julien Sagot. Louis-Jean Cormier explique. «Les airs de base sont composés à la guitare et au piano. Mais lorsqu’on transporte ces mélodies au local, tout peut changer. Tout doit passer par le filtre des cinq membres. Une fois cette épreuve traversée, je n’irais pas jusqu’à dire que les chansons sont infaillibles, mais nous nous retrouvons avec des pièces en lesquelles nous avons confiance.»
C’est n’est donc pas un vent de changement qui anime Karkwa. Le groupe compte sur les acquis de dix ans d’expérience dans sa poursuite de nouveaux défis. «Nous voulons toujours aller un peu plus loin, déclare Louis-Jean Cormier. Nous n’avons jamais reculé, ce serait dommage de se mettre à stagner!» Le groupe envisage de mettre l’accent sur sa carrière internationale. Il ne compte toutefois pas abandonner tout le travail amorcé au Québec. «Nous allons aussi poursuivre ce que nous avons toujours fait ici, affirme Louis-Jean Cormier. Je crois que le public que nous avons gagné avec Les tremblements s’immobilisent est prêt à nous suivre.»
Le chanteur semble déterminé au début de ce troisième chapitre de l’histoire du groupe. Le quintette aura besoin de toute cette énergie alors que les grands festivals estivaux et une tournée automnale pointent à l’horizon. Julien Sagot, quant à lui, est encore plus optimiste. «Karkwa au Maroc! Karkwa au Liban! Comme Mario Pelchat!»
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