Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

Depuis la pause de décembre 2011

Retrouvez les news sur SCOOP.IT !

lundi 29 août 2011

Karkwa à un cheveu de la perfection

Karkwa : Excellent groupe québécois. Selon-moi: le meilleur ! Leurs quatrième album est tout simplement à un cheveu de la perfection. On sent une ambiance présente du début à la fin, des mélodies originales et accrocheuses et qui sonnent très bien ! Personnellement, je les ai vus en concert deux fois ( sans compter les festivals ) et j'ai trippé les deux fois. Les membres du groupe ont l'air de beaucoup aimer faire ce qu'ils font, toujours un sourire sur la scène, sympathique avec le public. Wow !

Playlisit: Radiohead, Karkwa, Johny Cash, Elliot Smith

Extrait de "quatre excellents artistes" sur Wapitimale

vendredi 26 août 2011

Karkwa à la Laiterie

Mardi 18 octobre 2011, La Laiterie 13 rue du Hohwald - 67000 Strasbourg


KARKWA (CA) + MARS RED SKY (F)
- Club 
rock alternatif - club - 20h00

Les Inrockuptibles, publication hebdomadaire et néanmoins drolatique à ses heures, nous ayant piqué un « vive le Québec live » que nous n’aurions de toute manière pas osé dégainer ici, nous tenterons donc d’évoquer Karkwa sans céder aux vertiges de l’ellipse ni aux plaisirs coupables du calembour. Au plus près de ce qu’est le groupe montréalais, peut-être cependant pourrions-nous nous laisser aller à filer la métaphore climatique ou pointer les ombres convoquées de Steve Reich, Philipp Glass ou Radiohead.

Après treize années d’une trajectoire jalonnée de quatre albums aux titres précieux et quelques changements de personnel, Karkwa est un groupe devenu plus grand que lui-même. Son répertoire existe donc au-delà des membres qui le composent et l’interprètent et chaque concert est un nouveau sédiment à modeler pour poursuivre une aventure de la scène qui lui vaut de bien passionnelles amours de la part d’un public grandissant.Cru bordelais et stoner d’appellation contrôlée , Mars Red Sky ouvrira la soirée.

jeudi 25 août 2011

KARkWA, STE-CATHERINE 22 AOÛT 2011

St-Catherine, la première de l'émission le 22 août 2011 avec Karkwa, Foo Fighter et Marc-André Grondin ici en entier et :

samedi 20 août 2011

Karkwa en cinq portraits : Stéphane Bergeron


S comme samedi... S comme Stéphane



karkwa stephane1 Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
Le cérébral
Nom : Stéphane Bergeron
Âge : 31 ans
Instrument : Batterie
Paternité : Il est papa d’un garçon de 10 mois.
Influences : « J’ai écouté énormément de punk. Et j’ai capoté sur le groupe montréalais Me, Mom and Morgentaler. »
S’il n’était pas musicien : Il ferait du droit ou de la politique.
Parcours : Ce natif de Québec, jeune homme lucide et consciencieux, s’initie à la batterie en première secondaire, inspiré par Épopée rock, un téléroman des années 1980 qui mettait en scène de jeunes rockeurs. Il distribue les journaux pour payer ses leçons et son instrument. « Après un an de cours, j’ai décidé que c’était ce que j’allais faire dans la vie. À l’époque, je rêvais d’être musicien de télé ! »
Son passage au cégep de Saint-Laurent, où il s’inscrit en jazz, s’avère pénible. « J’étais mésadapté “ben raide”, explique-t-il. En arrivant à Montréal, je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi bon que je croyais. Côtoyer tout ce monde bourré de talent, ça m’a donné une claque. Et j’étais vraiment très mauvais en solfège. » Il abandonne après un an et décide de répéter par lui-même, comme un forcené, tout en jouant avec ses comparses dans le groupe qui deviendra Karkwa.
Ce qu’on dit de lui : « C’est le Jake La Motta de la musique », dit le musicien Karl-Ludger Chiasson, qui a côtoyé la bande il y a une dizaine d’années. Il fait référence au légendaire boxeur américain connu pour sa capacité d’encaisser les coups au visage. « Quand j’ai connu Stéphane, il pratiquait huit heures par jour. C’était incroyable. Je n’ai jamais vu un musicien s’acharner autant à s’améliorer. Ç’a été payant ! »


Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)

vendredi 19 août 2011

Karkwa en cinq portraits : François Lafontaine


F comme Friday... F comme François


karkwa lafontaine1 Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
Le mélomaniaque
Nom : François Lafontaine
Âge : 31 ans
Instrument : Claviers. Il signe la majorité des mélodies.
Paternité : Papa d’un garçon d’un an, il a choisi la musique de fond qui jouait lorsque son bébé est venu au monde : la soul d’Otis Redding.
Jouer de la musique, pour lui, c’est : « Comme une séance chez le psy. Ça me permet de sortir un paquet d’affaires. Je joue mieux quand je suis en “tabarnac” ! »
S’il n’était pas musicien : « Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre. »
Parcours : Pianiste virtuose et mélodiste ingénieux, ce Montréalais de naissance se décrit comme un geek de la musique. Plus sombre et plus habité que ses comparses, il est l’encyclopédie du groupe, celui qui leur fait constamment découvrir de nouveaux artistes. Il dit d’ailleurs avoir appris son métier autant en jouant qu’en écoutant « des quantités monumentales de musique » pendant les 10 années où il a travaillé chez un disquaire d’occasion. Ses influences sont éclectiques : du jazz, le folk de Bruce Cockburn et de Neil Young, le minimalisme de Steve Reich et de Philip Glass, les Rolling Stones, « autant qu’une bonne “toune” des années 1980 de Gowan qui décolle ».
karkwa clavier jaune Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
Lafontaine joue du piano depuis l’âge de 10 ans, encouragé par son père machiniste, « un “trippeux” de musique » qui vendait les premiers démos de Karkwa à ses collègues de l’usine. « C’est mon fan numéro un, c’en est presque maladif, dit François. Je suis en train de vivre la vie dont il aurait rêvé. » Admis en jazz au cégep de Saint-Laurent, le claviériste change d’idée au bout d’un mois et décide de suivre des cours privés à l’Université de Montréal et de « pratiquer comme un malade » pendant une année. Peu après, il commence à sillonner les routes du Québec avec Kalembourg, un groupe de « pop juvénile » dont font partie tous les futurs membres de Karkwa.
Ce qu’on dit de lui : « C’est un grand créatif, dit l’imprésario du groupe, Sandy Boutin. Ne lui demande pas de jouer une partition! La musique, lui, il la sent, il la vit intensément. »

Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)

jeudi 18 août 2011

Karkwa en cinq portraits : Julien Sagot


J comme Jeudi...J comme Julien



karkwa julien1 Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
Le poète
Nom : Julien Sagot
Âge : 33 ans
Instrument : Percussions et chants. Il signe également les textes de quelques chansons.
Paternité : Il est le papa d’une fille de trois ans.
Influences : Il se nourrit de toutes les formes d’art, fréquente les vernissages, adore le cinéma, se passionne pour Boris Vian et les poètes surréalistes comme Guillaume Apollinaire et André Breton.
Parcours : Julien est arrivé à la musique sur le tard : il a 15 ans lorsqu’il commence, sans grande ambition, à tâter du piano, de la guitare, de la batterie. Vers l’âge de 18 ans, le jeune homme – qui est alors fleuriste – fait la connaissance de François Lafontaine, son voisin dans le quartier Ahuntsic, à Montréal. Leur rencontre est déterminante : ils se mettent à jouer de la musique ensemble, et François le recrute comme percussionniste pour une tournée du groupe Kalembourg, l’ancêtre de Karkwa.
karkwa instruments1 Karkwa en cinq portraits et une trame sonore 
« Je me cherchais, j’étais dans le brouillard, raconte Julien, un grand doux dont les intonations révèlent les origines françaises. Je jouais de la musique dans mon sous-sol pour m’amuser. Je n’avais jamais eu l’intention d’en faire une carrière. Mais quand j’ai vu ce qu’était le groupe, la vie de tournée, j’ai décidé de m’y mettre sérieusement. J’ai appris sur le tas, en spectacle. Je n’avais aucune idée d’où je m’en allais, mais j’explorais des trucs et j’avais du fun ! » Ce bohème dans l’âme a de qui tenir. Ses parents sont des bourlingueurs, des boulangers qui ont vendu leur commerce en France et qui ont tout quitté pour refaire leur vie au Québec lorsque Julien avait 13 ans.

On risque de retrouver ce brin de folie sur l’album solo qu’il est en train d’enregistrer. Ses compositions, il les annonce « très cinématographiques, avec des textes parlés et des sons d’animaux et de forêts ».
Ce qu’on dit de lui : « Son univers créatif est complètement déjanté, observe l’imprésario de Karkwa, Sandy Boutin. Il appartient à la catégorie des Serge Gainsbourg et des Brigitte Fontaine, des artistes dans le “champ gauche”. Et il est incapable de porter un masque. »


Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)

mercredi 17 août 2011

Arcade Fire, Galaxie et Karkwa au prix Polaris à Toronto

Le sixième gala du Prix de musique Polaris aura lieu le 19 septembre à Toronto en présence des groupes québécois Arcade Fire, Galaxie et Karkwa. C'est à ce moment qu'on connaîtra le successeur de la formation québécoise Karkwa, récipiendaire l'an dernier pour son quatrième album, « Les chemins de verre ».

Arcade Fire, avec « The Suburbs », et Galaxie, avec « Tigre et diesel », figurent parmi les 10 finalistes, étant les deux seuls représentants de la Belle Province.

Le Prix de musique Polaris, une des récompenses les plus prestigieuses au pays, vise à braquer les projecteurs sur le meilleur album produit au Canada dans la dernière année. Une bourse de 30 000 $ est remise au gagnant, alors que neuf autres prix de 2000 $ chacun sont attribués dans diverses autres catégories.

Le gala présentera des prestations d'Austra, Braids, Hey Rosetta!, Galaxie, Ron Sexsmith, Timber Timbre. Les membres d'Arcade Fire présents sur place ne joueront pas sur scène.

Grant Lawrence, animateur à CBC Radio 3, et Damian Abraham, animateur de MuchMusic et chanteur de la formation Fucked Up (qui avait remporté les grands honneurs en 2009), seront à la barre du rendez-vous.

11 juges

L'attribution du Prix de musique Polaris reposera sur les épaules de 11 juges sélectionnés parmi les 213 membres du jury Polaris, lesquels seront séquestrés pendant le gala.

Voici la liste des juges :

Karen Bliss, Billboard
Elaine Corden, Harper Street Publishing
Emilie Côté, La Presse
Tom Coxworth, CKUA
David Dacks CIUT
Mike Devlin Times Colonist
Yuani Fragata Bande à part
Anupa Mistry journaliste pigiste
Graham Rockingham, The Spectator
Gregg Stewart, MuchMusic
Anna Zee (Q104).

Prix de musique Polaris 2011 : les 10 albums finalistes

Arcade Fire - The Suburbs
Austra - Feel It Break
Braids - Native Speaker
Destroyer - Kaputt
Galaxie - Tigre et diesel
Hey Rosetta! - Seeds
Ron Sexsmith - Long Player Late Bloomer
Colin Steston - New History Warfare Vol. 2: Judges
Timber Timbre - Creep On Creepin' On
The Weeknd - House of Balloons

Article paru dans TVA Nouvelles le 15 août 2011

mardi 16 août 2011

Karkwa en cinq portraits : Mardi, Martin Lamontagne


M comme mardi...M comme Martin


karkwa martin2 Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
L’autodidacte
Nom : Martin Lamontagne
Âge : 34 ans
Instrument : Guitare basse
Talent caché : « Je suis un bon homme de maison, confie-t-il. Je plante des fines herbes, je fais le ménage. C’est toujours impeccable quand ma blonde revient de travailler. »
S’il n’était pas musicien : Il serait ambulancier, éclairagiste ou technicien du son.
Parcours : Le plus effacé de la bande, Martin, un grand angoissé qui ne tient pas en place, a grandi à Sainte-Thérèse, dans la banlieue nord de Montréal, dans un milieu difficile. Sourd de naissance du côté gauche (« comme Frank Sinatra », dit-il), il possède néanmoins une oreille musicale prodigieuse. Dès l’âge de trois ou quatre ans, il reproduit les chansons qu’il entend à la radio sur un orgue-accordéon offert en cadeau par sa grand-mère musicienne. La musique devient son échappatoire, lui qui n’a pas connu son père et qui porte le nom de famille de sa mère. « Ça brassait pas mal chez nous, révèle-t-il. Quand ça criait, je m’éclipsais et j’allais jouer sur mon orgue-accordéon. »
Adolescent, Lamontagne joue du trombone dans les cadets et de la contra (une sorte de tuba) dans un drum corps, un type de fanfare. C’est vers l’âge de 16 ans qu’il se tourne sérieusement vers la guitare basse. « C’est ce qui m’a gardé à l’école, raconte-t-il. J’avais redoublé deux fois, je n’allais plus à mes cours, je flânais. Mais j’ai été motivé à obtenir mon diplôme d’études secondaires pour pouvoir étudier la musique au cégep. » Lorsqu’il entre au collège Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, il reçoit sa première formation musicale à vie, ayant jusque-là tout appris par lui-même. Sa mère désapprouve son choix, ce qui provoque entre eux une grave dispute : il coupe les ponts avec elle pendant plusieurs années.
Après trois sessions, Martin délaisse ses études collégiales et déménage à Montréal, où il gagne sa vie en accompagnant des bluesmen dans les bars. C’est à cette époque qu’il passe une audition et devient  bassiste dans Kalembourg, la formation qui deviendra Karkwa.
Ce qu’on dit de lui : « Martin comprend les choses très vite, souligne Karl-Ludger Chiasson, un auteur-compositeur de Sept-Îles avec qui les gars de Karkwa ont collaboré il y a quelques années. Il peut écouter une chanson une seule fois et savoir exactement ce qu’il doit jouer, sans même avoir besoin de pratiquer. La musique, c’est inné chez lui. »

Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)

lundi 15 août 2011

Karkwa en cinq portraits : Lundi, Louis-Jean Cormier


L comme lundi...L comme Louis-Jean


karkwa l j cormier Karkwa en cinq portraits et une trame sonore
Le boute-en-train
Nom : Louis-Jean Cormier
Âge : 31 ans
Instruments : Voix et guitares. Il écrit la majorité des textes en plus de composer une partie des musiques.
Paternité : Il est papa d’un garçon d’un an et d’une fillette de quatre ans.
Talent caché : C’est un mordu de golf.
S’il n’était pas musicien : Il serait ingénieur du son.
Parcours : Élevé à Sept-îles dans une famille de musiciens, descendant de « violoneux » et d’accordéonistes, Louis-Jean est le produit d’influences à la fois académiques et populaires. Dès l’âge de quatre ans, il reçoit une formation classique en piano, puis en guitare. Enfant, il chante à l’église, dans le chœur que son père dirige encore à ce jour. Ses parents, des passionnés de chant choral, sont un ancien prêtre et une ex-novice qui ont abandonné leur vocation religieuse par amour !
karkwa guitare1 Karkwa en cinq portraits et une trame sonoreLe jeune Cormier passe ses étés à Petite-Vallée, en Gaspésie, où il découvre les artistes francophones au festival de la chanson dirigé par son cousin. « On a eu une enfance très choyée, raconte son frère aîné, Benoît, violoniste à l’Orchestre symphonique de Québec. La famille était un lieu de création, le premier public devant lequel on présentait notre travail : les pièces que j’apprenais, les nouvelles compositions de Louis-Jean. C’est encore le cas aujourd’hui. »
À 14 ans, Louis-Jean se produit déjà avec des amis dans le bar de chansonniers de Sept-Îles (ses parents ont dû lui signer une dérogation). « C’étaient des bonnes veillées, se rappelle le chanteur. On arrivait “poqués” à l’école le lendemain ! » Trois ans plus tard, il déménage à Montréal pour poursuivre des études en jazz au cégep de Saint-Laurent, où il se lie d’amitié avec Stéphane Bergeron et
François Lafontaine.
Gentleman au charme facile, infatigable boute-en-train, Cormier est aujourd’hui un chef d’orchestre en demande : c’est lui qui a signé la réalisation et les arrangements des albums hommage à Gaston Miron, Douze hommes rapaillés, ainsi que ceux du disque Les filles de Caleb : L’opéra-folk (avec Michel Rivard).
Ce qu’on dit de lui : « Il a l’aisance naturelle de ceux qui ont la “touche magique” dans ce milieu, estime la chanteuse Ariane Moffatt, qui l’a connu au cégep. C’est quelqu’un qui respire la musique, qui est capable de communiquer avec son instrument, qui est très rassembleur. Ce mélange de qualités humaines et musicales fait qu’il se serait démarqué dans n’importe quel projet. »


Extrait de "Karkwa en cinq portraits et une trame sonore" publié le 10 août 2011 dans la revue l'Actualité par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos)


vendredi 12 août 2011

Karkwa à la croisée des chemins

Louis-Jean Cormier se prend pour Michael Jackson le temps de quelques pas de danse dans une salle de quilles presque déserte. Par un bel après-midi de mars, dans un bled du centre de l'Ontario, le chanteur de Karkwa vient de marquer trois abats d'affilée devant ses potes. L'exploit lui inspire spontanément... un moonwalk.

Les gars de Karkwa n'ont rien des musiciens ténébreux que je m'étais imaginés en allant les rejoindre en train, réécoutant dans mon baladeur leur rock mélancolique et touffu. Ils sont aussi bouffons et sans prétention dans leur quotidien que sérieux dans leur démarche artistique. Même dans la morne ville de Peterborough, au cours d'une tournée ontarienne à la fois éreintante et arrosée, il y a de quoi les dérider : deux parties de quilles, trois pichets de bière, une assiette de hot-dogs « frettes » commandés dans leur anglais massacré, et les moqueries affectueuses d'une vieille gagne de chums.

Cette virée, leur première au Canada anglais, est ce qu'on appelle une tournée « brune » dans le jargon karkwaïen. Les bars miteux à la sonorisation déficiente où le public écoute à moitié. Les loges mal chauffées. Le genre de salles pas très hospitalières où le groupe a longtemps roulé sa bosse. Après quatre albums et 10 ans de carrière, alors qu'ils sont bardés de trophées et chouchoutés par la critique au Québec, les cinq jeunes trentenaires retournent à la case départ. À Waterloo, London, Hamilton, Peterborough, Kingston, Ottawa et Toronto. Je les rejoins à mi-chemin du périple, curieuse de voir si le groupe québécois de l'heure peut accomplir ce qu'aucun autre n'a réussi : percer en français dans « l'autre solitude ».

« Ça fait du bien de revivre ça, dit Louis-Jean Cormier, brun bouclé aux grands yeux de gamin allumé. C'est très différent du Métropolis, où les spectateurs connaissent les paroles et t'acclament. Ici, il faut que tu te battes pour les gagner. » Les bons soirs, le courant passe entre le public et la bande - Louis-Jean au chant et à la guitare, François « Frank » Lafontaine aux claviers, Martin Lamontagne à la basse, Stéphane Bergeron à la batterie et Julien Sagot aux percussions. Mais il y a des jours où la route leur semble longue, et ces efforts de défrichage, incertains.

Nous ne sommes qu'à 500 km à l'ouest de Montréal, mais on se croirait sur une autre planète. Le nom du groupe n'apparaît nulle part sur la marquise du Red Dog, taverne rustique de Peterborough. C'est un trio anglo-montréalais, Plants and Animals, qui est la tête d'affiche de cette tournée, et Karkwa chauffe la salle...(lire la suite en kiosque) 

Extrait de l'article "Karkwa les dernières flèches ?" par Noemi Mercier le 12 Août 2011

Karkwa en cinq portraits et une trame sonore

[Gabnews: un grand grand article ! 8 pages pour mieux connaitre et comprendre les gars de Karkwa] :

Par Noémi Mercier (texte) et Joannie Lafrenière (photos),
dans le journal  L'actualité paru le 10 août 2011

Rares sont les formations québécoises qui peuvent se prévaloir d’une telle longévité. Les membres de Karkwa jouent ensemble depuis plus de 10 ans. Leur secret ? Une heureuse alchimie entre cinq personnalités contrastantes.

De gauche à droite : le bassiste Martin Lamontagne, le batteur Stéphane Bergeron, le chanteur et guitariste Louis-Jean Cormier, le claviériste François Lafontaine et le percussionniste Julien Sagot.

« Il y a deux pôles dans le groupe, résume Louis-Jean Cormier. Stéphane est le plus rationnel, un gars vraiment terre-à-terre, suivi de près par Martin. À l’opposé, Julien est probablement le gars le plus détaché de la réalité que je connaisse. François aussi est un artiste pas mal éclaté. Moi, je suis de centre gauche. Dans la vie, je peux être assez perdu, mais j’ai un côté rationnel qui parfois me brime dans ma création. Je m’empêtre rapidement dans la théorie musicale ou les techniques d’arrangements. »

lire la suite des cinq portraits et la trame musicale ici : 1 2 3 4 5 6 7 8

lact next Karkwa en cinq portraits et une trame sonore

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.