Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

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dimanche 31 août 2008

Félix en 14 chansons

Philippe Renault, Journal de Montréal, 31-08-2008

Hommage à Félix Leclerc

Nathalie Leclerc poursuit sa croisade pour honorer la mémoire de son père, Félix, décédé il y a 20 ans. Cette fois, elle est derrière la naissance d’un disque mettant à contribution le talent de nos artistes les plus respectés. Il s’agit pour elle de « l’ultime hommage ».

L’album terminé et armé des voix d’artistes de renom et de toutes les générations tels Richard Séguin, Vincent Vallières, Marc Déry, Kevin Parent, Gilles Vigneault, Marco Calliari, Patrick Bruel, Karkwa et Fred Pellerin, Nathalie Leclerc a du mal à contenir ses émotions. Il n’y avait pas meilleure façon de perpétuer la mémoire de son père.

«C’est pas mal l’ultime hommage. J’en ai braillé un coup, de joie et de soulagement, quand j’ai écouté le démo. J’ai fait le tour des Îles en l’écoutant toute seule. Je suis heureuse et vraiment soulagée», exprime-t-elle.

Pourquoi tant d’émotion? Simplement parce qu’il n’y a pas meilleur véhicule pour faire connaître ce grand chansonnier décédé en août 1988.


«C’est une façon de faire vivre encore son oeuvre. En plus, ça va se retrouver partout et des gens de n’importe quel âge pourront le découvrir. Certaines chansons datent des années 1950 et je peux imaginer mon père les écrire et les chanter. Vingt ans plus tard, on le chante encore!» souligne-t-elle fièrement.

Il était surtout important pour Mme Leclerc que les artistes soient en mesure de se réapproprier l’oeuvre de Félix.

«Je leur disais: ça devient votre chanson. C’était important de ne pas faire du Félix, mais il fallait aussi démontrer un grand respect et de l’amour pour lui. C’est peut-être pour ça que je pleure en écoutant l’album. Ça se ressent et, en même temps, il fallait offrir quelque chose de nouveau», évoque-t-elle.

DEVOIR ACCOMPLI

De cette façon, Nathalie Leclerc pourra tourner la page sur l’année 2008 avec le sentiment du devoir accompli, et ce, malgré un goût amer laissé par le mutisme du 400e de Québec. «Il ne faut pas rester accroché à ça. Tant pis pour le 400e. Comme mon père le disait, il faut se cracher dans les mains et continuer. Au moins, le spectacle-hommage s’est fait à Montréal. J’ai travaillé sur ces projets durant la dernière année et demie. Maintenant, je peux m’asseoir en me disant que je suis heureuse d’avoir accompli ça pour ces 20 ans», conclut-elle.

Les titres
  • J’inviterai l’enfance, Chloé Sainte-Marie
  • Présence, Richard Séguin
  • Complot d’enfants, Vincent Vallières et Marc Déry
  • L’Hymne au printemps, Kevin Parent
  • Moi, mes souliers, Gilles Vigneault
  • Le P’tit Bonheur, Marco Calliari
  • Bon voyage dans la lune, Marie-Élaine Thibert
  • Contumace, Gregory Charles
  • Bozo, Patrick Bruel
  • Ce matin-là, Johanne Blouin
  • L’Alouette en colère, Thomas Hellman
  • Notre sentier, Catherine Major
  • Le Tour de l’île, Karkwa
  • Douleur, Fred Pellerin
Dans les pas d’un géant

Ils sont une quinzaine d’artistes à reprendre l’oeuvre du grand Félix sur cet album hommage. Si chacun apporte sa touche personnelle au disque, une chose les unit, le respect inconditionnel qu’ils vouent à cette légende de la chanson québécoise.

Karkwa (François Lafontaine) Le Tour de l’île.

Qui est Félix Leclerc pour vous?

J’ai toujours dit qu’il a été le parrain de la musique francophone québécoise. Après, il y a eu les Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault et Claude Léveillée.

Qu’évoque Le Tour de l’île?

C’est une de ses chansons les plus évocatrices et une de mes préférées. Son message aussi est complètement hallucinant. Il s’adresse aux Québécois francophones.

Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?

Je me souviens que lorsqu’on a commencé à enregistrer, on voulait faire quelque chose de dépouillé parce que Félix chantait toujours guitare-voix. Nous l’avons faite live sans trop d’instruments, de façon organique.
(...)


Hommage à Félix Leclerc: L'hymne au patriarche

Le samedi 30 août 2008, Alexandre Vigneault, La Presse

Point d'orgue de la commémoration des 20 ans du décès de Félix Leclerc, une compilation pilotée par la fille du poète fait revivre de magnifique façon certaines de ses plus belles chansons. Un bel hommage auquel contribuent Fred Pellerin, le groupe Karkwa et la chanteuse Johanne Blouin.

On n'a pas vu le nom de Félix Leclerc au sommet des palmarès depuis belle lurette. La dernière fois, c'est quand Johanne Blouin a publié Merci Félix, un album de reprises qui a connu un succès phénoménal à la fin des années 80. «On avait respecté l'essence de ses chansons, dit aujourd'hui la chanteuse. Ça les a fait découvrir aux plus jeunes et les plus vieux, eux, les ont redécouvertes autrement.»

Johanne Blouin n'est pas étrangère à la parution de l'album collectif Félix Leclerc à paraître mardi chez Tacca. Nathalie Leclerc planchait déjà sur ce qui allait devenir Félix, l'homme de paroles, présenté aux FrancoFolies, mais elle avait tout naturellement pensé à faire un album. «L'idée s'est concrétisée et Nathalie, avec raison, a pris le projet en main», raconte la chanteuse.

Tacca et l'équipe de Nathalie Leclerc ont recruté 14 artistes, tous des Québécois sauf Patrick Bruel. Chloé Sainte-Marie, Richard Séguin et Fred Pellerin y reprennent les chansons qu'ils ont interprétées à la salle Maisonneuve de la Place des Arts le mois dernier. Gilles Vigneault (Moi, mes souliers), Marie-Élaine Thibert (Bon voyage dans la lune) et les autres y proposent des morceaux enregistrés pour l'occasion.

Karkwa

Le tour de l'île

«Je viens d'un milieu très chanson, dit d'emblée Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe Karkwa. Avec mes parents et ma famille élargie, j'ai baigné dans Vigneault et Leclerc. Toucher à cette chanson-là m'a ramené des souvenirs et des émotions de jeunesse.»

Karkwa s'est littéralement approprié Le tour de l'île, pour en faire un rock atmosphérique et très intense au plan émotif. Il en a fait du Karkwa, en somme. Du très bon Karkwa, même.
«C'est une chanson qui veut vivre d'elle-même, mais ça n'a pas été super facile. Sa mélodie est incroyable, mais la gestion des nombreux couplets a été difficile, dit-il. On a essayé de faire vivre la chanson au rythme auquel le texte avance. C'est l'un des plus beaux textes de Félix Leclerc, poursuit Louis-Jean Cormier, parce qu'il l'a écrit à une époque où il s'en permettait un peu plus. Il s'autorisait à être cinglant, c'était vraiment un poète à maturité.» Karkwa a encore peaufiné sa version du Le tour de l'île après l'avoir enregistrée pour cet album collectif et l'a interprétée plusieurs fois au cours de l'été. (...)

vendredi 29 août 2008

Riez, vous êtes à Radio-Canada!

Roxy, La grosse vie, Les Parent... Radio-Canada veut nous faire rire cet automne, avec une programmation laissée en héritage par l'ancien directeur général de la télévision de Radio-Canada, Mario Clément. (...)

Beaucoup de mouvement du côté des variétés. D'abord, Tous pour un sera présentée à 10 reprises seulement cette saison, le mercredi à 21 h, en alternance avec M pour musique, le nouveau grand rendez-vous musical de France Beaudoin, où des artistes se produiront sur trois grandes scènes en studio, dès le 15 octobre. Enfin, l'émission de radio Studio 12 sera aussi diffusée à la télé, le samedi à 17 h, animée par Rebecca Makonnen. Ariane Moffatt, Catherine Major et Karkwa seront ses premiers invités. (...)

mercredi 27 août 2008

Karkwa et Alfa Rococo parmi les groupes au Vieux-Port de Montréal le 6 septembre

L'événement M pour Montréal «Édition spéciale» aura lieu le samedi 6 septembre, de 17h à 23h, sur les Quais du Vieux-Port de Montréal. Les groupes Socalled, Karkwa, Alfa Rococo, Radio Radio, Misteur Valaire et Torngat seront de la fête.

Les animatrices Geneviève Borne et Anne-Marie Withenshaw s'affronteront également dans un combat amical de DJ lors d'un 5 à 7 précédant l'événement.

Les six formations qui participeront à cette édition spéciale de M pour Montréal fouleront les planches des deux scènes situées face à face sur la Place des Vestiges, à l'entrée du quai Jacques-Cartier.

L'événement est gratuit.

Infos: quaisduvieuxport.com.

mardi 26 août 2008

Karkwa / Le Volume du vent


Par Gilles Médioni, l'Express.fr, le 21/08/2008

Karkwa, emmené par son chanteur, Louis-Jean Cormier, impose un rock solide et sensible.

Cousins pop de Malajube, dont ils sont proches, Karkwa, mené par Louis-Jean Cormier, impose un rock solide, intense et sensible depuis 1998, date où le groupe s'est formé, lors du concours Cégeps du spectacle, où ils arrivent en demi-finale. Trois albums aux noms de tableaux - Le Pensionnat des établis, Les tremblements s'immobilisent et Le Volume du vent - ont imposé leur côté sombre et leur « son d'hiver », disent-ils, marqué par l'emploi de xylophones et de vibraphones, populaires dans les groupes nordiques. On les a comparés un temps à Radiohead. Mais Karkwa sait brouiller les pistes, se revendiquer de Steve Reich et de Philip Glass, célébrer le bonheur (Solstice) comme dénoncer les fléaux du siècle (A la chaîne, à propos des enfants esclaves).


La chanson québécoise change de voix

Par Gilles Médioni, l'Express.fr, mis à jour le 21/08/2008

Dans la Belle Province, une nouvelle génération d'artistes pop-rock crée la surprise et part à la conquête du monde. Enquête.

Ils s'appellent Malajube, Pascale Picard, Karkwa, Pierre Lapointe, Tricot Machine, The National Parcs, Ariane Moffatt... Ils ont entre 25 et 30 ans, les mêmes références, la même liberté de ton. Ni Félix Leclerc en herbe, ni hurleurs héritiers de Céline Dion ou de Garou, ces globe-trotters qui ont déjà foulé toutes les scènes de tous les festivals décomplexent la chanson québécoise et la redessinent avec une pop enlevée à l'esprit très montréalais : bohème, festif, mélancolique. Et des paroles qui auscultent leur ville, leurs névroses, leurs errances.

Cette nouvelle vague vient d'exploser aux dernières Francofolies de Montréal, qui se sont achevées le 3 août dernier. Pour fêter ses 20 ans, la manifestation avait placé en haut de l'affiche des vétérans novateurs comme Diane Dufresne, dont le show écologique Terre planète bleue mêlait des numéros d'artistes de cirque à des interventions, notamment, de l'astrophysicien Hubert Reeves, et consacré les groupes rentre-dedans qui rendent le Québec effervescent : Malajube et sa pop-rock agitée et maladive, Tricot Machine aux comptines cruelles couleur bonbon Haribo, Karkwa à la belle énergie rock... "Une scène montréalaise jeune et créative trouve actuellement sa place, analyse Laurent Saulnier, vice-président à la programmation des Francofolies. Même s'il est difficile de les fédérer sous un même son car ils n'ont rien en commun musicalement, ces artistes propulsent le Québec sur la scène internationale. C'était inimaginable il y a encore cinq ans." Car Malajube frappe en Arizona, en Scandinavie et au Japon. Tandis que Pascale Picard se produit au Canada anglophone et Karkwa en Europe.

Montréal, au carrefour des influences


"Montréal vit un nouvel âge d'or"
, appuie le chanteur Pierre Lapointe, connu en France pour un album élégiaque à la langue chantournée, La Forêt des mal-aimés. Son nouveau spectacle, Mutantès, produit par les Francofolies, emprunte à la fois à l'esthétique de l'opéra rock Starmania et aux concepts de l'art contemporain. "La vie culturelle est deux fois plus importante au Québec [7 millions d'habitants] que dans le reste du Canada [24 millions]", poursuit-il. Si le bouillonnement est palpable dans les arts visuels, la danse et le cinéma, c'est bien la musique qui joue la surenchère. Tout le Québec vit à l'heure des innombrables concerts, bénéficie de l'énergie des festivals, reçoit une pluie d'albums - 200 sorties par an environ. Les labels indépendants structurés et précurseurs comme Audiogram, Dare to Care ou Indica Records règnent en toute puissance, d'autant que les majors du disque, basées à Toronto, ont fermé l'une après l'autre leurs bureaux régionaux.

Qui aurait misé sur un Montréal on the rock avant le raz de marée médiatique, en 2005, de l'album Funeral d'Arcade Fire? Ce collectif montréalais, formé par le Canadien anglophone Win Butler et la Haïtienne francophone Régine Chassagne, a signé un premier disque plébiscité dans le monde entier, suivi d'un second, Neon Bible (2007), autre carton planétaire.

Time Magazine a baptisé illico Montréal "le nouveau Seattle" - ville où sont nés le mouvement grunge et le groupe Nirvana. Les têtes chercheuses des compagnies américaines se sont d'abord penchées sur des groupes locaux, souvent anglophones : The Dears, We Are Wolves... Dans leur sillage, les francophones ont pris leur envol. "Arcade Fire puis Malajube ont fait de Montréal une marque internationale, confirme Nicolas Tittley, reporter chroniqueur des chaînes de télévision MusiquePlus et MusiMax. Ils ont saisi un air propre à la ville. Ni complètement nord-américain, ni anglais, ni même québécois, mais montréalais, c'est-à-dire au carrefour des influences." "Grâce à Arcade Fire, tous les yeux se sont tournés vers Montréal et cela nous a bien aidés, reconnaît Malajube. Jusque-là, les groupes qui chantaient en français étaient synonymes de folklore, de Cow-Boys fringants [groupe de country engagé], de fierté québécoise."

Deux scènes différentes cohabitent


Montréal, ville moins chère que New York ou Toronto et à 40 % anglophone, attire de nombreux groupes américains ou canadiens. Deux scènes différentes cohabitent donc, mais la ligne de démarcation linguistique est de moins en moins évidente. Pascale Picard, par exemple, a sorti un premier album entièrement en anglais. Des ponts se sont également créés entre Patrick Watson et le groupe Karkwa à l'initiative du chanteur Jim Corcoran, animateur depuis vingt ans de l'émission A propos (qui traite de la chanson francophone) sur la radio anglophone CBC-Radio One. Corcoran traduit au fur et à mesure les textes des auteurs: "Le mélomane a changé depuis vingt ans, remarque-t-il. Certains auditeurs se laissent bercer par les musiques contemporaines et désirent en savoir plus sur la langue française. Ils organisent même des soirées ''vin-fromage'' devant leur poste de radio." Parmi les plus fidèles figure l'ancien directeur de la police de Syracuse (Etat de New York), qui ne manque aucune édition des Francofolies. "La meilleure chose qui soit arrivée à la chanson française, c'est ce festival gigantesque, commente Jim Corcoran. Fêter la chanson dans sa langue est important. Réussir ce pari n'était pas évident." Cette année, près de 1 million de personnes ont applaudi les 225 spectacles proposés, dont une majorité de découvertes. "Les Francofolies sont l'expression de notre identité culturelle pour nous, Québécois francophones", a scandé Alain Simard, président et fondateur de la manifestation. "Nous poursuivons l'idée de provoquer des envies sur des ''découvertes'' en programmant des artistes pas encore signés par des maisons de disques. Ces tremplins sont des courroies de transmission pour les médias", ajoute Laurent Saulnier.

Malajube, Karkwa, Lapointe et autres "délinquants joyeux"


Sans renier leur identité, les chanteurs "émergents" se revendiquent autant de Jean Leloup (le Higelin québécois) que de Nirvana. Mais aucun d'entre eux n'astique la statue de Félix Leclerc. C'est un nouveau cycle qui commence, et la chanson populaire québécoise en a déjà vécu plusieurs depuis son essor, à l'orée des années 1960 : celui des porte-étendards de la souveraineté, des chansonniers rive-gauche, des rockers échevelés, des produits de la télé-réalité. « C'est un peu le retour pervers du balancier des Star Academy et de toutes les Céline Dion, Isabelle Boulay, Lynda Lemay », résume Saulnier.

L'arrivée de Malajube, Karkwa, Pierre Lapointe et autres "délinquants joyeux", comme on les surnomme là-bas, assure le renouvellement de l'écriture. Malajube joue avec les sonorités de la langue de Molière pour la rendre musicale, universelle. Lapointe déclame un "français normatif", juge-t-il, et sans accent... La révolution tranquille de la chanson québécoise est en marche. Dans son tube Ordinaire, Robert Charlebois pronostiquait : "Y en aura des plus jeunes, des plus fous, pour faire danser les boogaloos [zazous]." Les voilà.





Premier spectacle de la tournée Le volume du vent - Le souffle de Karkwa s'engouffre sur la scène montréalaise

MONTREAL, le 20 août /CNW Telbec/

Le Club soda accueillera, le 9 octobre 2008, à 20 h 30 heures, l'entrée montréalaise du troisième opus de la formation Karkwa, Le volume du vent, lancé en avril dernier. Les nombreux fans du groupe pourront découvrir plusieurs des nouvelles pièces et arrangements du populaire quintette montréalais, en plus d'entendre quelques succès du précédent album, Les tremblements s'immobilisent.

Fidèle aux sonorités rock atmosphériques des albums précédents, ce nouveau spectacle arbore fièrement ses couleurs pop, tout en s'inspirant de diverses influences, tant du côté du folk des années '60 à aujourd'hui, ou des recherches minimalistes de Steve Reich ou Philip Glass. "Notre genre musical a toujours été pop-rock francophone, mais il est beaucoup plus concis et ramassé maintenant que par le passé", explique François Lafontaine, claviériste du groupe.

Parmi les artisans de ce nouveau spectacle, on compte Mathieu Parisien (ingénieur du son sur le premier et le troisième album), ainsi que Mathieu Roy (à l'éclairage lors de la tournée Les tremblements s'immobilisent). "Ce sont nos 6e et 7e musiciens", de compléter François Lafontaine. "Le concept du nouveau spectacle sera complètement différent de celui de la dernière tournée", ajoute-t-il.

Le quintette montréalais, qui cumule les prix sur la scène musicale québécoise depuis quelques années, de même que les tournées, tant au Québec qu'en France, sera fin prêt pour combler ses fidèles de la métropole, après une résidence de quelques jours à la salle La Petite Eglise de St- Eustache et de prestations remarquées lors de festivals un peu partout à travers la province au cours de l'été.

Les billets seront en vente dès 12 heures le 20 août à la billeterie du Club Soda ou sur TicketPro. Pour connaître les autres dates et lieux de la tournée Le volume du vent, rendez-vous sur le site Internet de la formation à l'adresse : www.karkwa.com, ou sur l'espace MySpace du groupe au : www.myspace.com/karkwa.


Karkwa à l’Agora

Marc-André Boivin, Canoë, 11-08-2008

LE DOUZE AOÛT

C’est tout en musique que les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) ont décidé de souligner la Journée internationale de la Jeunesse de l’ONU avec un concert gratuit à l’Agora Port de Québec intitulé Le Douze août mettant en vedette le collectif Mix Muzik, la Française MeLL, les Mexicains d’Erizo et les Québécois de Karkwa.

Tout ce beau monde était d’ailleurs réuni à Québec lundi après-midi histoire de faire les tests de son et de donner quelques entrevues. Tenez-vous le pour dit, il ne s’agit pas d’un spectacle de Karkwa et de ses invités. Le groupe fera comme les autres soit cinq chansons, pas plus, pas moins, en plus de collaborer avec les autres formations sur place le temps d’une pièce.
«C’est un trip multiculturel auquel nous sommes contents de participer d’abord parce que c’est la Journée internationale de la Jeunesse de l’ONU, mais aussi parce que l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) nous a beaucoup aidé au début de notre carrière. C’est vraiment une belle gang avec qui nous nous entendons très bien et alors nous ne nous sommes pas posés de questions, nous avons tout de suite accepté», souligne Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe.

Karkwa en spectacle cet automne

Pour ce qui est d’un vrai show de Karkwa, il faudra attendre à l’automne, alors que le groupe commencera ses spectacles pour la promotion de son disque Le volume du vent, lancé en avril dernier.
«Nous sommes actuellement en période de repos forcé parce que nous avons vraiment eu un été de mongole. Alors là, nous prenons deux semaines de congé et après, nous allons monter le spectacle officiel du dernier disque. Ça devrait prendre un mois à préparer et le premier spectacle est prévu le 3 octobre prochain», ajoute le musicien qui est aussi très actif à la réalisation.

Louis-Jean Cormier, qui a récemment réalisé le disque de David Marin, À côté de la track, finalise en ce moment un disque hommage au poète Gaston Miron qui devrait normalement être prêt en octobre prochain.

«Nous avons réuni une belle brochette d’artistes connus pour ce disque. Je n’en dirai pas plus, tout est sous embargo, lance-t-il en riant. Nous allons aussi commencer la production du disque de Marie-Pierre Fournier, la bassiste d’Arianne Moffat et de Stefie Shock, qui a également une voix magnifique et qui se trouve aussi à être la copine de notre claviériste François Lafontaine. Je me trouve ainsi dans le meilleur des mondes», conclut l’artiste.

Journée internationale de la jeunesse : «un paquet-cadeau»

Le lundi 11 août 2008, Stéphanie Bois-Houde, Le Soleil, Québec

Entouré de la Française MeLL et des groupes Erizo et MixMuzik, Karkwa clôturera la Journée internationale de la jeunesse de l’ONU, le 12 août lors d’un spectacle gratuit à l’Agora du Vieux-Port de Québec.

Organisé par Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), ce happening festif sera un véritable «paquet-cadeau», s’exclame Alfred Pilon, secrétaire général pour le Québec de l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ).

En plus du grand public, près de 2000 jeunes, des participants à la Marche mondiale des jeunes et à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde, bifurqueront vers la scène extérieure pour assister à ce spectacle aussi symbolique que flamboyant, enchaîne le directeur artistique de l’événement, Dominick Trudeau. Si les groupes devaient appartenir à la relève, l’autre critère important de sélection était qu’ils devaient avoir été participants à l’un ou l’autre des programmes s’adressant aux jeunes de 18 à 35 ans parrainés par l’OFQJ, précise M. Pilon.

C’est Karkwa qui représentera le Québec. Récipiendaire du Félix 2006 (ex æquo avec Pierre Lapointe) dans la catégorie Auteur ou compositeur de l’année, la formation rock jouera quatre ou cinq pièces, principalement tirées de leur troisième album, Le volume du vent. Joint en Gaspésie où Karkwa est en tournée, François Lafontaine, claviériste, confie qu’ils reprendront aussi Le tour de l’île de Félix Leclerc, pièce que le groupe avait interprétée lors du spectacle commémoratif du 400e, Rencontres. «Cette fois-ci, on jouera la totale et non une version écourtée». D’emblée, il indique que la pièce fait partie de l’album hommage à Félix Leclerc auquel plusieurs artistes québécois participent et qui sera lancé le 2 septembre.

MeLL

«Un p’tit bout de femme avec une aura de trois kilomètres.» Dominick Trudeau décrit ainsi la Française MeLL. Découverte au Festival international de la chanson de Granby, l’artiste, qui rappelle l’insolence d’une Catherine Ringer, signe aussi un troisième album, C’est quand qu’on rigole. «Les Québécois sont plus réactifs que les Français qui réfléchissent trop», répond-elle pleine d’entrain à propos de l’accueil reçu lors de son récent passage aux FrancoFolies. En plus de piger dans son matériel original, elle répète, pour la nouba musicale de demain, une pièce de notre répertoire actuel, I Lost my Baby de Jean Leloup. L’autre chanson qu’elle a soumise à l’organisation est Lindberg de Robert Charlebois dont elle affectionne la mélodie.

Formé spécialement pour l’occasion à l’initiative de l’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la jeunesse (OQWBJ) et du Bureau international Jeunesse de Bruxelles (BIJ), Mixmuzik regroupe 14 artistes de différents pays qui, en 20 jours, devaient s’apprivoiser, puis monter des numéros combinant la danse, la musique et la magie du cirque. «Leur prestation sera une rencontre d’images et de mots». Le metteur en scène renchérit sur «l’emballage» du spectacle «Ce sera très visuel grâce à des caméras directes et des effets d’ordinateurs.»

Originaire de Monterrey au Mexique, Erizo, une formation hispanique, flirte avec la bossa-nova, le ska et les rythmes chauds. Dominick Trudeau a lancé un défi aux six musiciens : s’approprier une chanson de Félix Leclerc. Un sourire dans la voix, il refuse de dévoiler au Soleil le titre préférant préserver la surprise jusqu’au jour J.




Karkwa et compagnie en ont mis plein... les dents aux festivaliers

Philippe Renault, Le Journal de Montréal, 04-08-2008

Les Francos ont misé sur la jeunesse pour clore leurs festivités. Pendant que la diva Diane Dufresne s'époumonait au nom de l'environnement sur la grande scène extérieure, quatre de nos plus beaux jeunes talents envoyaient leur décharge musicale directement... dans les dents des festivaliers.

Le spectacle 20 Ans... dans les dents, c'est la réunion d'Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube pour offrir un véritable marathon musical de 18 heures à 23 heures, à l'angle des rues Sainte-Catherine et Clark.

En cinq heures, il y en avait évidemment pour tous les goûts. Il y a eu le départ on ne peut plus planant, peu après 18 heures, avec Alexandre Désilets. Certainement l'artiste le plus inconnu du lot, ce dernier a bien su profiter de cette tribune de choix avec sa voix plaintive et ses mélodies ensorcelantes. Cependant, son style était plutôt calme pour réchauffer et animer une si imposante foule.

Et quelle bombe que Gatineau, monté sur scène vers 19h30! Coloré, énergique, entraînant et original, le groupe hip-hop a mis le feu à la place avec des titres percutants tels Back in the Days, Pawnsheüp et The Christ is Right, se montrant à la hauteur de sa réputation de digne représentant de la nouvelle scène hip-hop québécoise. Très intense!

Finesse rock

À ce moment, le party avait véritablement levé et, bonne nouvelle, il restait encore à venir les deux gros canons de la soirée.

Question de rehausser l'intérêt, le premier groupe offrait pour la première fois aux Montréalais les compositions de son dernier album, Le Volume du vent, tandis que le second avait promis des titres inédits, qui feront partie de son prochain disque.

C'est ainsi que Karkwa a entamé sa performance avec Le Compteur, qui ouvre également le dernier album, avant d'enchaîner avec M'empêcher de sortir, issue des Tremblements s'immobilisent, munie pour l'occasion d'une finale complètement déchaînée. Et que dire de L'Épaule froide, armée de virulentes montées électrisantes! La bande à Louis-Jean Cormier a également offert un bel équilibre entre Les tremblements s'immobilisent et Le Volume du vent, toujours avec cette grande finesse rock qui a fait sa renommée. Du grand art....

lundi 25 août 2008

20 ans dans les dents : puissant coup d'éclat


Le lundi 04 août 2008,La Presse, Alexandre Vigneault

Osheaga au parc Jean-Drapeau, Wolf Parade au Métropolis, 20 ans dans les dents en clôture extérieure des FrancoFolies, les amateurs de rock indépendant étaient courtisés, hier. Chose certaine, ce n'est pas le spectacle-marathon mettant en vedette Malajube, Karkwa, Gatineau et Alexandre Désilets qui a mordu la poussière: des milliers de fans se sont pressés derrière le quartier général de la police de Montréal dès le début de la soirée.

(....)

«Ça fait une belle soirée, non?» a lancé Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste de Karkwa. Son groupe était sur scène depuis 10 minutes et venait de jouer Le compteur et M'empêcher de sortir. Et l'intensité du spectacle venait de grimper de plusieurs crans. Avec Malajube, Karkwa était l'autre vraie tête d'affiche de 20 ans dans les dents.

La foule, décidément très nombreuse (osons une estimation d'environ 7000 personnes), a eu droit à quelques morceaux de Le volume du vent, parmi lesquelles Oublie pas, une puissante et brillante ballade rock. Ces gars-là ne font pas du rock à numéros et, pourtant, ils le jouent toujours avec une autorité et une grande sensibilité. Du rock de chair et d'esprit, le meilleur des deux mondes, quoi...

20 ans... dans les dents - Quatre fois l'avenir de la musique

Philippe Papineau, Le Devoir, Édition du lundi 04 août 2008

Les prières réunies des amateurs de musique dite émergente ont été entendues, car le ciel a eu la gentillesse de pousser au loin les nuages grisâtres hier soir, lors du concert 20 ans... dans les dents, qui clôturait cette 20e édition des FrancoFolies de Montréal. Et ce au grand plaisir des quelques 10 000 âmes présentes et des quatre groupes éclectiques venus casser la baraque: Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube.

Alors que le soleil venait de percer les derniers amas grisâtre, autour de 18h, la soirée conçue pour les mélomanes curieux a pris son envol avec les chansons éthérées d'Alexandre Désilets. Clairement le moins connu du lot, le grand chanteur à l'air lunatique a offert ses pièces introspectives avec une présence qu'on pourrait qualifier de théâtrale. La foule l'a accueilli poliment, mais sa seule présence sur cette scène lui servira certainement de catalyseur.

Même chose pour la formation rap Gatineau qui, dans un tout autre style et dans une toute autre énergie, offrait clairement le concert le plus important de sa jeune carrière. Déchaînés comme à leur habitude, les deux rappeurs Séba et Dom Hamelll sautaient partout, livrant les chansons de leur premier album éponyme (The Christ Is Right, Pawnsheüp) et quelques vieux morceaux (Le Freak de Montréal, Le Gros). Aidé entre autres de deux choristes et d'un second batteur -- vêtu d'un masque de gorille, question de se marier avec le premier batteur au masque de loup -- Gatineau aura gagné hier soir bien des nouveaux fans.

Parce qu'il serait faux de dire que la majorité de la foule présente était d'abord venue pour ces deux premières formations. Karkwa et Malajube servaient en quelque sorte d'appâts pour ce concert qui montrait «l'avenir de la musique au Québec», pour reprendre les mots prononcés en tout début de soirée par d'Alain Simard, président du festival.

Moins fou que Gatineau, mais capable de grandes montées dramatiques, Karkwa a alterné entre de nouvelles pièces de leur Volume du vent et des titres des Tremblements s'immobilisent. On aurait voulu plus de morceaux récents, mais Karkwa a tout de même livré une performance très honorable.

Ne restait que le clou de la soirée, Malajube, dont les nombreux fans se sont agglutinés devant la scène. Malheureusement déjà parti pour écrire ces lignes, votre serviteur n'a pu les entendre de ses propres oreilles, mais nos espions dignes de confiance nous ont confirmé que la formation -- maintenant à quatre sur scène -- a offert quelques nouveaux morceaux, en plus de titres de Trompe-l'oeil. Ce qui nous console, c'est que cette fête de l'anticonformisme musical sera diffusée à TV5 le 17 août à 20h, et aussi ultérieurement à Radio-Canada et Artv.

Unis dans la chanson en français

Photo Chantal Poirier/Journal de Montréal

Philippe Meilleur, Le Journal de Montréal, 03-08-2008

Quatre vedettes de la scène québécoise champ gauche clôtureront à leur façon la 20e édition des FrancoFolies ce soir. Discussion avec Karkwa, Malajube, Alexandre Désilets et Gatineau.

"La différence entre un mp3 et un disque est la même qu'entre un hamburger au McDo et une assiette de légumes achetés au marché du coin. À long terme, ça a un impact sur ta santé."

Ce commentaire, c'est l'auteur compositeur-interprète Alexandre Désilets qui le lance, sous le regard approbateur de Francis Mineau (Malajube) Stéphane Bergeron (Karkwa) et Séba (Gatineau).
Dans quelques heures, ces quatre artistes se succèderont tour à tour sur la scène du spectacle 20 ans... dans les dents!, créé pour célébrer la diversité et la vitalité de la scène alternative québécoise.

"Nous avons un noyau de fans commun, affirme Séba. Les gens qui aiment Gatineau aiment à coup sûr Karkwa, et vice-versa."

"On est aussi unis parce qu'on fait tous de la musique en français, ajoute Francis Mineau. C'est important pour chacun des groupes, et ça rapproche nos différentes oeuvres."

Malajube profitera de l'occasion pour présenter certaines nouvelles chansons qui se retrouveront sur leur troisième album, prévu pour la fin de l'année.

Pour Karkwa, ce sera l'occasion d'un premier spectacle montréalais depuis la parution de Volume du vent, si on ne compte pas le projet Karkwatson.

Nostalgiques?

Question de patienter jusqu'au spectacle, on lance les quatre musiciens assis devant nous sur une discussion à propos de l'avenir de la musique.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ces jeunes représentants de la nouvelle vague de musique québécoise ne sont pas tout à fait vendus au format mp3 privilégié sur le Web.

Lorsqu'on leur demande de prédire l'avenir des vingt prochaines années, par exemple, ils ne sont pas convaincus que la révolution Internet ne comportera que de bons côtés.

On sent même une certaine nostalgie envers... le vinyle.

"Quand tu achètes un vinyle, tu le sors délicatement de la pochette, tu le poses sur ton tournedisque, tu places l'aiguille... c'est presque sexuel comme mouvement", décrit Séba.

Francis Mineau acquiesce et va plus loin: pour lui, le format mp3 (privilégié sur le Web) est carrément irrespectueux de la musique.
"On ne sait pas comment ça va évoluer, mais je n'ai pas foi en Internet, dit-il. Le disque compact était le summum quand il a été lancé, et aujourd'hui, il meurt. Se produira-t-il la même chose avec le mp3?" La réponse dans vingt ans....

Vingt ans dans les dents aux FrancoFolies - Un marathon en guise de clôture

Photo: Jacques Nadeau

Par Philippe Papineau, Le Devoir, Édition du samedi 02 et du dimanche 03 août 2008


Quelques heures avant que Diane Dufresne ne monte sur la grande scène de la rue Sainte-Catherine, demain, pour clore ces 20es FrancoFolies, quatre des meilleurs groupes québécois du moment prendront tour à tour d'assaut la scène Les Shows, aux abords de la rue Clark, pour un marathon musical.

Et les coureurs sont de haut calibre: Alexandre Désilets, Gatineau, Karkwa et Malajube. Ensemble, ces quatre artistes et formations révèlent bien la vivacité de la musique québécoise.

Les deux premiers sont moins connus du grand public. Si Gatineau offre un hip-hop énergisant, frôlant le jazz et le rock, Alexandre Désilets fait plutôt dans la chanson ambiante, magnifiquement enrobée d'une mystérieuse et légère aura électronique. Ils ouvriront le bal pour Karkwa et Malajube, deux groupes rock encensés tant par le public que par la critique.

«Il y a un noyau de fans qui suit les quatre groupes, dit Stéphane Bergeron, le batteur de Karkwa. Ça serait surprenant qu'il y ait quelqu'un qui vienne nous voir et qui déteste un des autres spectacles.»

Désilets, qui sera le premier à monter sur scène demain, est conscient qu'il est le moins rock du quatuor. «Le défi, c'est de faire quelque chose qui sera à la hauteur de la musique des trois autres groupes, confie Désilets. On garde les arrangements de l'album, mais on est conscients que Gatineau, ça va bouger pas mal, et que les gens ont bien hâte d'entendre Karkwa et Malajube.»

Chacune des performances de 50 minutes sera enregistrée pour la télévision, pour être diffusée ultérieurement à TV5, Radio-Canada et Artv. «Ça ajoute une petite peur, dit Séba, de Gatineau. On a ajouté au groupe un percussionniste et un choriste pour ce concert.»
Quant à Malajube, qui a commencé la préproduction d'un nouvel album, il offrira au public quelques nouvelles chansons. «Ça fait longtemps qu'on n'a pas joué, indique le batteur Francis Mineau. On a seulement fait trois shows dans les sept derniers mois. Mais ça ne s'oublie pas, c'est comme faire du vélo!»

31e Festival du cochon


Karkwa est le plus connu des quatre groupes qui monteront sur la scène Molson Dry pour bien lancer le 31e Festival du cochon.

Le groupe drummondvillois Perkins, ainsi que Madison et Kamikazi feront également leur part pour faire vibrer les amateurs de rock alternatif.

David Marin aux Francos

Marie-Christine Blais, La Presse, Le mercredi 30 juil 2008

Très belle soirée aux Francos, hier, grâce à trois prestations hors du commun: David Marin, Monsieur Mono et Nico Lelièvre.

David Marin

Il y avait foule devant le Complexe Desjardins pour voir David Marin, dont l'album À côté d'la track a reçu tous les éloges possibles de tous les médias existants! Pour l'occasion, Marin était accompagné d'un «band de rêve»: Louis-Jean Cormier (guitares et voix) et François Lafontaine (claviers), tous deux de Karkwa, Marc Chartrain (batterie), Mario Légaré (basse)...

Lui-même guitariste, pianiste et surtout accordéoniste de talent - il devient d'ailleurs quasi charnel quand il joue de son accordéon -, David Marin a mis tout le monde dans sa petite poche d'en arrière avec ses chansons étonnantes, où la verve des textes s'appuie au timbre surprenant de la voix, aux mélodies fortes et aux orchestrations intelligentes.

Malgré un petit problème technique - Louis-Jean Cormier a carrément dû piocher à coups de pied dans un amplificateur récalcitrant -, le répertoire de Marin et sa dégaine ont manifestement conquis le public. Hier soir, il était sur la bonne «track».

(....)

Le Québec fête l'icône Félix Leclerc

LE MONDE, le 28.07.08

Au pied de la pierre tombale, des dizaines de godasses dans l'herbe... Félix Leclerc repose dans le paisible petit cimetière de Saint-Pierre de l'île d'Orléans, sur le fleuve Saint-Laurent, et ses admirateurs n'en finissent pas depuis vingt ans de faire ce clin d'oeil à Moi, mes souliers, l'une de ses chansons fétiches. Si les souliers du père de la chanson québécoise "ont beaucoup voyagé", ses fans peuvent bien abandonner les leurs au plus près de lui, dans cette île tant aimée. (...)


(...) sortie au Québec d'un disque hommage, Félix Leclerc, enregistré par une douzaine d'artistes québécois. Le jeune groupe Karkwa y interprète Le Tour de l'île. "En l'écoutant, dit Nathalie Leclerc, j'ai pensé que mon père traversait vraiment l'Histoire."

David Marin : marin d'eau forte

Marie-Christine Blais, La Presse, Le lundi 28 juil 2008

Pas facile de sortir du lot, ces temps-ci. C'est pourtant ce qu'a réussi David Marin avec un premier disque étonnant à plus d'un titre.

Les textes? Forts, évocateurs et directs tout à la fois, oscillant entre le québécois assumé (Mekjmetanne) et le français tout court (Notion du temps).

Les mélodies? Elles se fredonnent facilement, sans pourtant être jamais faciles. La voix? Un timbre original, un brin éraillé, parfois confidentiel, parfois en colère.

Les arrangements? Souvent très originaux, des orchestrations intelligentes (la coréalisation de l'album est signée Louis-Jean Cormier, de Karkwa, et David Marin).

Pour vous résumer le tout, laissez-moi vous décrire la très belle chanson Pour un dix: un texte qui puise à la fois dans le conte, la métaphore et le très terre-à-terre, pour parler d'une prostituée et de la quête de l'amour, appuyé par le piano lyrique magnifique de François Lafontaine (lui aussi de Karkwa), une guitare de troubadour, enfin le gémissement, en temps réel, d'un train qui freine. Carrément poignant.

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.