Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

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mardi 28 février 2006

Fréquence Libre avec le jeune groupe de l'heure, Karkwa


L'émission Fréquence libre peut commencer !

Le générique de l'émission, pour l'occasion, est troqué contre une improvisation de Karkwa, pas mal du tout.

Ce que je retiens surtout de cette soirée, et que je veux souligner, c'est l'énergie de toute l'équipe de Fréquence libre, et Monique Giroux en tête, pour organiser ce genre de spectacle ; cette connivence entre tous les artistes et avec l'animatrice, le talent du groupe Karkwa, qui a appris les chansons de tout le monde pour l'occasion. J'ai eu l'impression d'assister à quelque chose d'important pour la scène musicale québécoise, et on en veut encore des moments comme ça !

Je vous offre en prime le commentaire de Jade Bérubé, dans la Presse.

[...] Il fallait s'y attendre, une mer de spectateurs en liesse y règne déjà. Les amateurs de musique ont non seulement rempli le parterre mais se sont assis sur les rampes ou ont grimpé sur les structures. Collés sur la porte de la rue Sainte-Catherine, plusieurs sautillent afin d'y voir quelque chose. Sur scène, l'animatrice Monique Giroux danse sur les accords de Marc Déry

Je me faufile juste à temps pour une interprétation réjouissante de You Are the Sunshine of My Life par Thomas Hellman et Anne Dorval, accompagnés du jeune groupe de l'heure, Karkwa. Hellman étreint ensuite son banjo pour chanter la pomme aux filles de Montréal. 

Le degré de jubilation de la foule monte d'un cran lorsque le critique Sylvain Cormier monte courageusement sur scène chanter du Johnny Hallyday, arborant le chandail de son idole. Ravi, le public voit ensuite arriver Jamil, qui interprète les 32 couplets des Moitiés avec nulle autre que Marie-Élaine Thibert. 

Devant un public inhabituel pour l'ancienne académicienne, Thibert se permet une désinvolture surprenante. Le duo étonne et c'est tant mieux. Yann Perreau poursuit avec On m'a oublié, de Richard Desjardins, et Grande Brune, un texte d'Arthur H. Monique Giroux est déchaînée. Nous aussi.

Jade Bérubé, La Presse

Extrait de l'article "Macadam Tribus et Fréquence Libre - Samedi 25 février 2006" publié par Fibula sur le blog "Lectures d'ici et d'ailleurs" le 27 février 2006

samedi 25 février 2006

Fréquence libre dans la nuit blanche avec Karkwa

Fréquence libre passe la nuit sous les étoiles... de la chanson d’ici! Pour cette Nuit blanche en direct de la Salle des pas perdus de la Place des Arts, Monique Giroux reçoit Thomas Hellman, Jamil, Yann Perreau, Marie-Hélène Thibert, Antoine Gratton, Marc Déry, Catherine Durand, Béatrice Bonifassi, ainsi qu'Anne Dorval, Pascale Montpetit et Sylvain Cormier.  [Ndr : "...et Karkwa !"]

Voir l'animation en diaporama des photos d'Annick Collette ICI

Radio-Canada Fréquence Libre, le samedi 25 février 2006

lundi 13 février 2006

le nouveau Karkwa est-il rock alternatif, progressif ou pop-rock ?


LA FIN DES TENDANCES

Février, mois gris, trouble, ambivalent - on ne sait pas trop si c'est le printemps ou l'hiver... Si ce n'était suffisant, ce début 2006 est aussi le mois de sortie de quelques albums déstabilisants pour me donner l'envie d'essayer de déboulonner deux grosses statues : le phénomène des nouvelles tendances et celui des genres musicaux. 

Les nouveaux albums de Karkwa, de Malajube, de Ghislain Poirier, d'Omnikrom tout comme le récent hommage à Joe Dassin, sont à mon avis autant d'exemples à l'effet que nous traversons présentement un nouvel Âge d'Or du disque populaire québécois qui devrait atteindre une belle apogée au lancement du prochain Pierre Lapointe

Il y a déjà plus de deux ans, la SOPREF avait tenté de convaincre les pouvoirs publics de se pencher sur une typologie des pratiques émergentes pour les aider à redéfinir le soutien qu'ils accordent aux maisons de disques et autres entreprises du disque et du spectacle dans l'actuel contexte de transformation des esthétiques et des approches.

Je sais aussi que l'Observatoire de la culture et des communications du Québec, sur recommandation «du milieu» (c'est le cas de le dire), a engagé l'an dernier des experts de l'Université de Montréal pour arpenter les étalages des disquaires dans le but d'étayer leurs définitions des genres musicaux. Le but visé inavouable étant de parvenir à mieux lire les statistiques de ventes des disques québécois (fournies à prix faramineux par la firme américaine Nielsen) à l'aune des nouvelles tendances. Je serais curieux de me transformer en petite souris pour aller épier leurs conversations de laboratoire. Du moins, ce serait le cas si je n'avais rien de mieux à faire. 

Docteur , docteur, dites-moi, le nouveau Karkwa est-il un album rock alternatif, progressif ou alors pop-rock? Le nouveau Malajube, du punk-pop-lo-fi-symphonique? Quant à Ghislain Poirier, du kebrap-dancehall-industriel-minimal?? 

Il faut se rendre à l'évidence, les approches créatives ont changé, les esthétiques sont en mutation perpétuelle et le vieux dépisteur de la maison de disque n'est plus qualifié pour savoir de quoi demain sera fait. Dès le moment où la nouvelle tendance est identifiée, elle est déjà «out». Au cours des deux dernières années, nous avons vu les magazines et les prescripteurs branchés consacrer la techno minimale, l'électroclash, le krump, l'emocore, l'americana ou le raggaton, pour ensuite s'en détourner négligemment...

Ne peut-on pas finalement se l'avouer? Nous n'en avons plus rien à « crisser » de ce qui est branché ou non, et on ne veut plus de ce qui est prévisible et formaté. Nous voulons sentir le génie créatif, nous voulons être «blastés». Comprenez aussi que tout en affirmant qu'il faut cesser de brandir et de nous vendre la nouvelle tendance, il n'en demeure pas moins que tous les genres et métissages existent bel et bien, qu'ils sont tous en pleine évolution et nous reviendront en pleine gueule au moment où on s'y attendra le moins.

Vouloir se débarrasser de l'emprise mercantile de la nouvelle tendance n'a rien à voir avec la négation de la nouveauté. C'est le joug du devin-faiseux-dépisteur-comptable qui est à mettre à la poubelle, de celui qui, dans cette industrie «culturelle», nous a toujours dicté ce qui était bon pour nous parce que c'était bon pour son compte de banque. 

En ce moment, on assiste ENFIN à cet affranchissement à l'échelle québécoise. L'arrivée dans nos oreilles de disques tellement tendance qu'ils font éclater les tendances, tellement « class » qu'on se fout de les classifier - la musique y parlant trop fort!

Lorsque Monique Giroux vante Malajube, que Mario Pelchat cohabite sur disque avec les Breastfeeders (rendons grâce à un quétaine français décédé...), qu'on revient comme Karkwa aux projets concepts où les pièces s'enchaînent et où la musique ne s'impose plus de contraintes «radiophoniques», ou encore que le hip-hop recroise la techno pour sortir de ses enclaves sacrées, on peut sûrement se dire que le meilleur est à venir...

Article paru le 13 février 2006 redigé par Jean-Robert Bisaillon pour Bande à Part

samedi 11 février 2006

Et le succès qui vient de loin…

Je présume qu'il pratiquait ses gammes sur la caisse enregistreuse du magasin de disque dans lequel je le rencontrais à l'occasion. Lorsque le succès n'est pas encore au rendez-vous, malgré le talent, il faut bien travailler pour gagner sa croûte n'est-ce pas? C'est bien le cas de la majorité des artistes, hélas!

S'ils ne vivent pas de leur art, eh bien, certains médisent à leurs sujets : ce ne sont pas de véritables artistes, ils n'ont pas le talent puisqu'ils ne sont pas reconnus! Dans ce cas, Kafka nous serait inconnu (et il le serait si l'on avait respecté ses volontés de ne pas publier), et Desjardins, reconnu sur le tard, serait anonyme aujourd'hui. C'est bien le drame des artistes : certains disent d'eux qu'ils ne travaillent pas et cela même lorsqu'ils consacrent leur temps et leur énergie à produire leurs rêves.

Comme dit un personnage dans le film L'enragé : "Je ne suis pas viable économiquement". Voilà le constat qu'il aurait pu faire s'il ne s'était trouvé derrière le comptoir du 1535 Fleury est. Cependant, derrière le comptoir du Rappel, possédant durant quelques heures des milliers de disques rien que pour lui, qu'est-ce qui motivait son écoute ? Le jazz ou le blues, l'alternatif ou le québécois ? Le rock assurément. Et de quoi se gorger d'influences diverses.

Il était discret. Parfois, on le surprenait à converser : "bon, garanti, le moins cher à Montréal". Il prenait ses travails à coeur. Un spectacle le soir même. Le succès se fait moins timide. Une suggestion pour un achat. Un groupe à recommander. Il faisait son métier de disquaire. Efficacement.

Cependant, effacé, il ne parlait pas de Karkwa.

Il pratiquait ses gammes sur les notes de la caisse enregistreuse.

Article écrit le 11 février 2006 à 12h19 dans le blog de Voir.ca par Alain Fortaich  

[Gabnews : Alain Fortaich, écrivain et poète parle ici de François Lafontaine et je ne peux que vous recommander de rendre visite au magasin le Rappel, l'accueil y est chaleureux et compétent ]


Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.