Karkwa la grande réunion d'octobre 2017

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jeudi 26 janvier 2006

Les nouvelles figures de la chanson : Demain sera bien

Pour une cinquième année, le Festival international de la chanson de Granby présente sa Tournée des lauréats, qui s'arrête à Montréal au Cabaret, le 1er février. Voir profite de l'occasion pour se pencher sur l'aujourd'hui - et le demain - de la chanson d'ici. (...)

 "D’un côté, on a des artistes pour qui les thèmes semblent être devenus secondaires, comme les Dumas, Ariane Moffatt, Karkwa, Pierre Lapointe, Yann Perreau. Ceux-là sont plus impressionnistes dans leur manière de travailler, ils cherchent plus à créer des atmosphères, à exprimer une émotion, qu’à dire crûment les choses. Et de l’autre côté, il y a la tendance Cowboys Fringants / Les Trois Accords, qui écrivent presque sans métaphores, qui sont très terre à terre", analyse Monique Giroux

mardi 24 janvier 2006

Karkwa : Haute voltige

Karkwa met de côté son éclectisme musical pour se concentrer sur un rock pop planant et ingénieux. Rencontre avec une brillante formation montréalaise qui risque de plaire à un large bassin d’auditeurs.

Sur son premier album, Le Pensionnat des établis paru il y a exactement deux ans, Karkwa s’éparpillait. Se lançant dans un rock planant dans la lignée britannique, le quintette poursuivait ses assauts en contrées plus africaines, parfois même funk, le tout souvent entrecoupé d’interludes jazz. Un casse-tête, certes prometteur, mais suffisamment égaillé pour perdre plusieurs auditeurs en cours de route.

BIENVENUE CHEZ LES PROS

Deuxième effort pour le groupe montréalais, Les tremblements s’immobilisent marque un changement notoire. Optant pour la fibre britannique qui nourrissait déjà la pièce Hold-up, ce nouveau disque nous convie dans les sphères pop les plus enivrantes d’Angleterre. S’ouvrant sur l’explosive La Fuite, qui émane d’un croisement entre le rock des Beatles et celui de Led Zeppelin, l’album enchaîne avec des sonorités plus modernes qui ne sont pas sans rappeler Radiohead. "Nous ne voulions pas d’un album trop éclectique, précise le chanteur-guitariste de Karkwa Louis-Jean Cormier. Notre direction musicale s’est déterminée selon celle des groupes écoutés au cours des dernières années: du folk (de Harvest de Neil Young à Eleni Mandell) et de la musique britannique." "Pour moi, ce disque est plus axé sur la chanson, lance pour sa part le claviériste François Lafontaine. C’est moins cégépien comme album."

Impossible de contredire le musicien sur ce point. Extrêmement peaufiné et regorgeant d’arrangements riches tantôt berceurs, tantôt volcaniques, Les tremblements s’immobilisent s’affranchit des comparaisons avec ce qui se fait en terre québécoise. Nettement plus audacieux qu’Exode et heureusement moins sirupeux que Projet Orange, Karkwa ose mettre ses pièces en danger et retombe toujours sur ses pattes. Que ce soit par un passage atmosphérique détonnant servi entre deux refrains canon comme sur La Marche, ou par un solo de piano jeté à la manière d’une pluie de notes désordonnées comme sur Le Coup d’État, le groupe injecte suffisamment de lui-même dans ses pièces pour ne pas être qualifié de simple suiveur de courant.

Musiciens réputés et reconnus, Louis-Jean, François, Stéphane Bergeron (batterie), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions et voix) accompagnent plusieurs artistes sur scène dont Vincent Vallières, Béluga, Mara Tremblay, Le Large Ensemble et Pawa Up First. Manifestement, les gars ont de l’oreille, du talent et de l’expérience. Analysez uniquement les mélodies accrocheuses lancées par les guitares et les claviers des sublimes Vertige (un noise rock à la Broken Social Scene), La Marche et Les Vapeurs, une pièce plus prog galvanisée d’un quatuor à cordes. "Karkwa existe dans sa forme actuelle depuis cinq ans, explique François. Forcément, une dynamique s’est installée, et aller jouer avec d’autres musiciens nous permet d’en sortir et de découvrir de nouvelles contrées." Louis-Jean Cormier: "Tu entres en contact avec une tout autre manière de communiquer. C’est un échange culturel. Pour moi, jouer avec Vincent (Vallières), c’est comme aller apprendre l’anglais en Ontario. Je reviens ensuite avec Karkwa et je vois la vie autrement."

VOL PLANÉ

En juillet dernier, la formation m’avait invité à partager son quotidien alors qu’elle enregistrait live Les tremblements s’immobilisent au Studio Victor, en compagnie du réalisateur Pierre Girard. Ce jour-là, Karkwa mettait en boîte Red Light (une pièce chantée par Brigitte Fontaine) et la douce L’Épaule froide où le narrateur prévient un chauffeur téméraire qu’il ne veut pas finir le cœur coincé contre de la tôle froide. Cette propension à s’immiscer dans la tête d’un personnage à l’aide d’une plume imagée et raffinée permet à l’auditeur de bien sentir la détresse, l’espoir et le sentiment d’urgence des pièces de Karkwa. "Sur La Fuite, j’exprime la panique d’un type qui viendrait de tirer sur le président Bush", révèle Louis-Jean qui partage l’écriture des textes avec Julien Sagot et Michel Gagnon, un ancien membre du groupe. "Sur Les Vapeurs, je voulais sentir toute la rage, mais également la lucidité et la sensibilité d’un jeune qui entre dans une école pour abattre les autres élèves. Le but n’est surtout pas ici de faire la morale ou de critiquer l’Amérique. Je cherchais plutôt à vivre ces moments riches en émotions." 

Le résultat est convaincant, extrêmement poignant, exempt de moments faibles et se révèle sans contredit l’un des meilleurs albums pop-rock québécois de l’année. Parions que le concert sera à la hauteur.

Le 24 janvier à 21h Au Grand Salon, avec Alligator Trio

Article rédigé le 19 janvier 2006 par Olivier Robillard Laveaux dans Voir

lundi 23 janvier 2006

« On se situe dans la relève, ça prendra le temps que ça prendra. »

Deux  ans  après  avoir  présenté  Le  pensionnat  des établis, les cinq membres de la formation Karkwa reviennent en force avec Les tremblements s’immobilisent. Le  parolier,  guitariste  et  chanteur  Louis-Jean  Cormier présentent l’album comme ayant un son « plus brit rock, un peu pop ». Un disque qui laissera, à coup sûr, sa trace sur la scène musicale québécoise.

Passant de Karkwa à Kalembourg et d’autres projets individuels, les membres sont tous revenus pour préparer ce  qui  sera,  en  2003,  Le  pensionnat  des  établis,  un disque  « éclectique,  tordu  et  funky  dans  l’ensemble », comme  le  résument  Louis-Jean  et  François  Lafontaine (claviériste et compositeur). 

N’ayez crainte, le public de Karkwa  ne  perd  rien  de  ce  qu’il  aimait,  c’est-à-dire  le côté planant du groupe. « Ça donne un album un peu plus sombre, s’empresse d’ajouter Cormier, mais qui vaut son pesant d’or. » 

Grâce à l’expérience et la maturité acquises au fil des ans,  Karkwa  a  trouvé  un  style  simple,  concis  qui  supporte plus clairement la ligne directrice de l’album Les tremblements  s’immobilisent.  Les  membres  affirment avoir perfectionné leur manière de composer et avouent avoir « trouvé [leur] son surtout ».

De  l’album  à  la  scène,  les  membres-mélomanes expliquent qu’il doit y avoir une différence entre l’album, qu’on peut savourer en se couchant avec des écouteurs, et  la  scène  où  « on  pèse  un  peu  plus  sur  la  pédale  à gaz, ça bouge beaucoup », soutient Cormier. Lafontaine surenchérit  en  expliquant  que  le  groupe  « a  des  barrières définies, mais il faut avoir un cadre pour ensuite s’amuser dedans. Un gros carré de sable, finalement! »

Avec deux albums à son actif et avec son propre public, Karkwa  demeure  tout  de  même  conscient  d’appartenir à  cette  fougueuse  relève  musicale.  « J’ai  l’impression, mentionne  le  chanteur,  qu’on  est  inconnu  et  qu’on travaille fort, mais je ne veux pas qu’on saute des étapes. Ça prendra le temps que ça prendra… En autant qu’on n’est pas encore relève de l’année à 50 ans! »

Karkwa, paré de son carquois se lance à la conquête de l’univers musical québécois et parions que l’Europe est dans la mire… « Exporter notre musique, oui, mais il faut faire les choses dans l’ordre. »

Pour plus d’informations : www.karkwa.com.

Article [en pdf] de Geneviève Marchand et François Landry, Animateurs à CFOU 89,1 FM paru dans Zone Campus le 23 janvier 2006


jeudi 12 janvier 2006

Rentrée francophone 2006

JANVIER 

En guise d’apéritif à la sortie de son deuxième album à la fin du mois, Antoine Gratton sera en concert intime au Verre Bouteille les 9 et 16 janvier, puis Thomas Fersen sera de passage à La Tulipe les 16, 17, 18, 23 et 24 janvier. Le Lion d’Or recevra Kaïn les 17, 20 et 27 janvier (en rappel les 9 et 10 février) puis Les Dales Hawerchuk, Achigan et Comme Un Homme Libre s’attaqueront au Petit Campus le 18 janvier. Gatineau épandra ses rimes au Divan Orange le 21, puis le 27, Karkwa jouera au Va-et-Vient et Les Psycho Riders électriseront le Petit Campus.

Extrait de l'article "Rentrée francophone" par Patrick Ouellet dans Voir le 12 janvier 2006

Messages les plus consultés

Avertissement: Ce blog à pour but de regrouper et archiver les articles parus sur le net à propos de Karkwa. Il est fait par amitié pour les membres du groupe et leur entourage. Les liens vers les sites et articles d'origine sont faits, les auteurs sont cités lorsque possible. Si quiconque se sentait lésé dans ses droits, il n'aurait qu'a me contacter pour que je puisse remédier à la situation.